Diane et autres stories en short

Comment résister à une telle couverture ? Plus que les short stories (les nouvelles), c'est la promesse d'histoires où le short des filles a le beau rôle qui m'a convaincu de m'offrir ce recueil. Alors, oui, Christian Laborde parle de shorts. Il y a celui d'Irène, la volleyeuse. Celui que Rebecca retire dès que survient l'orage. Celui de Florence, qui est noir, alors que celui d'Hélène, aux seins menus, est bleu. Dix-sept histoires en tout qui célèbrent cette merveilleuse partie du corps féminin cachée sous la petite pièce de tissu. Mais pas que. Il est aussi question de rencontres, de hasards, de petits riens qui dégénèrent joyeusement sans que l'on y prenne gare. C'est parfois très érotique, parfois simplement suggéré. La suggestion, voila sans doute la principale caractéristique de ces différents textes.

La langue de Christian Laborde est musicale, riche de métaphores. Cet auteur possède un ton, un style particulier. Il m'a souvent fait penser au cours de cette lecture à Eric Holder, sans pour autant égaler l'auteur D'embrasez-moi. du charme et de la sensualité, certes, mais rien de franchement inoubliable. Une ou deux nouvelles sont au-dessus du lot (L'amant, notamment, est délicieusement troublante) mais pour avoir lu cet ouvrage il y a quelques semaines je constate qu'il ne m'en reste pas grand-chose. La couverture était alléchante mais l'emballage a pris le pas sur le contenu. Dommage.


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Alors... de mémoire ce n'est que le second truc "érotique" dans lequel je me suis lancée jusqu'à présent ( le premier étant Fraise Et Chocolat , qui m'avait relativement ... consternée )( pour en savoir plus sur ce mega flop : cf lien blog) ... et même si je ne peux pas dire que je suis une fois de plus archi déçue, disons que ... je commence à me dire que c'est très difficile de tomber sur un bouquin qui nous émoustille personnellement dans la mesure où il faut que ça colle pile-poil à ce qui nous "branche".

Et là ... euh ... pfff ... alors oui c'est hyper facile à lire ( le style est archi mega simple, limite trop ... ) , c'est rapide à lire ( en une petite soirée , hop ), c'est "léger", etc ...

Mais bon , d'une part le coté "gars qui fantasme sur des ado/jeunes femmes au pubis épilé" perso pfffff ça n'évoque rien pour moi. Peut-être aurais-je dû me tourner vers un bouquin écrit par une nana , qui m'aurait vendu du Bûcheron ou du Tailleur de Pierres en salopette , et tout cela m'aurait ravie :) Je me dis qu'une femme doit avoir des goûts/idées plus proches de ceux d'autres femmes , et donc sait mieux comment émouvoir au fil des phrases ...? ( cela dit quand je repense au bouquin Fraise et Chocolat ... je me dis qu'il faut quand même tomber sur une femme qui aime les mêmes trucs que soi , sinon côté émotion et rêverie ça fait un mega bide ... )

Et puis d'autre part j'ai trouvé ça pluuuuus que soft ( non je ne suis pas une grosse furieuse de la culotte, mais bon, quand j'ouvre un bouquin érotique je m'attends à ça ce que ça ait un "ton" plus ... érotique, quoi. ). Mais pourquoi pas remarquez ... le côté "soft" ça peut être sympa aussi dans un récit , mais bon dans l'idée je pense que c'est surtout que je n'ai pas été touchée/émue ( disons-ça comme ça ... ah ) plus que ça par les histoires et le point de vue de cet auteur.

Bref ... pas très réjouissant tout ça . Pas déplaisant non plus mais ... bref : refermé déjà oublié quoi ...

Je commence à me dire que certains récits de Jane Austen m'émoustillent plus ( ahhhhh Marc Darcy ... *soupirs* ) que les trucs censés être érotiques ( je dois avoir un sérieux pet-au-casque, certes ... ).
( la suite +extraits à lire ici : http://blabliblo.canalblog.com/archives/2013/12/23/28726228.html )

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Armé d'une couverture accrocheuse, le dernier roman de Christian Laborde est évidemment consacré à son obsession: les femmes. Plus précisément celles qui ont une allure juvénile et qui portent un short. Chacun des narrateurs de ces récits très «short» posent un regard sur l'attirance et la séduction, avec description de leurs battements de coeur d'adolescent à l'appui. Avec son écriture fluide et directe, très «franchouillarde», semblable au langage parlé (où les coeurs son «plus cool de chez cool» et les doigts «fidèles de chez fidèle») Laborde nous propose tout de même une touche de fraîcheur. L'amour platonique d'un homme derrière son kiosque à journaux pour une fille en roller; l'idylle magique entre deux collègues; la jalousie du narrateur pour ce vent qui touche sa bien-aimée ou cette femme mariée qui écrira son numéro de cellulaire sur un paquet de biscuits Lu à l'intention de cet homme rencontré à Auchant, au rayon des produits surgelés. Petites poésies de l'amour au quotidien, amusantes, mais dont on atteint le niveau de saturation vers la page 70... Laborde, aussi connu pour ses démêlés, avec la justice est «fièrement» dépositaire de l'une des dernières censures littéraires pour son livre L'Os de Dionysos, en 1987.
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