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Marthe Metzger (Traducteur)Thekla Hammar (Traducteur)
EAN : 9782234056275
180 pages
Stock (22/10/2003)
3.29/5   29 notes
Résumé :

C'est tout un monde féerique, tantôt réel, tantôt chimérique, qui revit dans ce recueil de conte, l'un des plus beaux de Selma Lagerlöf. Inspirés des légendes de son Vermland natal et des récits de son enfance, ils mêlent la poésie à l'émotion du quotidien. Les personnages - pasteurs, vagabonds ou paysans entretiennent avec le passé et les morts une relation naturelle et séculaire.... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Ce petit recueil de nouvelles est correct, sans plus. Évidemment, Selma Lagerlöf a une belle plume. Évocatrice. Et c'est ce qui « sauve » L'anneau du pêcheur. En effet, si le style est bon, les différentes nouvelles ne se démarquent pas les unes des autres. Ne se démarquent pas du tout. Une semaine après avoir terminé la lecture de ce recueil, aucune de ses histoires n'arrive à me rester en mémoire. Même en me forçant un peu ! Je dois retourner dans le livre et regarder les titres des différentes nouvelles (et même relire quelques extraits) pour m'aider à m'en rappeler. Pas bon signe…

Certaines évoquent son coin de pays, le Varnland, le centre de la Suède. Et même peut-être un peu son histoire de famille. C'est le cas de « Magister Frykstedt » et « La cravache ». Il y est question des bonnes vieilles valeurs familialles. On y retrouve des petites gens (paysans, forgerons, pasteurs) dans leur quotidien. Ce sont surtout des récits anecdotiques. le tout est décrit et raconté avec beaucoup de réalisme. C'est aussi le cas du « Journalier de chez Dobbrichsen » et « Une histoire de Hallstanaes ». On y apprend qu'il est important de se contenter de ce qui est mis à notre disposition (par le Seigneur ?). de vivre humblement. Simplement. Religieusement.

D'autres relèvent un peu plus du folklore, comme « Mam'zelle Fredrika » ou « La pierre du lac Rottne ». On y retrouve des trolls ou autres créatures légendaires. Puis, il y a ces histoires d'un autre temps. « Il ne faut jamais trop penser », l'Égypte arabo-musulmane. « L'antique Kungahallä », une sorte de Suède médiévale. « La reine des bois », la Rome antique, même si elle se déroule en Germanie. Quant à la fameuse nouvelle éponyme « L'anneau du pêcheur », elle se déroule à Venise, au moment de son apogée. Très belle histoire. Poignante.

Toutes, elles rappellent l'importance de rester toujours reconnaissant et humble, elles sont empreintes des valeurs judéo-chrétiennes. Ce doit être le fil conducteur, ce quelque chose qui relie toutes ces histoires. Ça et Noël, un thème récurrent, pas seulement dans ce livre mais dans l'oeuvre de Selma Lagerlöf. (Je viens de terminer un autre de ses recueils, intitulé « le livre de Noël.) Malgré cela, le tout manquait d'unité à mes yeux. En fait, il manquait surtout ce je-ne-sais-quoi qui aurait dû rendre mémorable ce recueil. Il n'en reste qu'un vague souvenir évanescent qui disparaitra trop rapidement, hélas.
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Ce recueil de nouvelles est plutôt décevant. Dans aucune je n'ai retrouvé ce qui m'avait plus dans le violon du fou. Certes, la plume est belle, mais elle est au service de récits qui ont bien vieillis, avec un peu trop de connotations moralistes ou religieuses. Sur les 16 nouvelles celles que j'ai préférées sont :
«Parmi les rosiers grimpants» : un moment d'observation de la nature, d'une abeille et d'une araignée dans un jardin. Il n'y a pas d'histoire mais c'est très agréable à lire.
«L'antique Kungahälla» : récit étrange et énigmatique qui prend tout son sens avec le récit suivant
«La reine des bois» : avec le récit précédent ce texte forme un conte mythologique nordique plein de charme et de mystère.
«La souricière» : conte moral, mais amusant et joliment bien tourné.
Les autres nouvelles, je les ai oubliées aussitôt lues, elles insistaient bien trop à mon goût sur la nécessité de rester humble, de rester à sa place, de se résigner à son sort, en se souvenant d'un joli moment, d'un Noël passé, d'un être aimé, … J'attendais plus de merveilleux, plus d'ambiance féérique et de poésie.
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Je n'avais jamais entendu parler de Selma Lagerlöf (honte à moi), pourtant prix Nobel de littérature en 1909. Je connaissais pourtant son ouvrage le plus connu – sans pour autant l'avoir lu -, soit le merveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la Suède, mais je ne savais pas jusqu'à présent qui l'avait écrit.

La nouvelle est un format que j'apprécie même si je sais que c'est assez peu lu et aimé en France, contrairement aux Etats-Unis où c'est un genre à part entière, la plupart des grands écrivains ayant fait leurs armes dans ce domaine avant de s'essayer au roman. Je n'ai donc pas hésité trop longtemps lorsque j'ai trouvé ce recueil dans une bouquinerie de ma ville.

Ce livre est composé de seize histoires représentant des nouvelles à proprement parler, des contes (se passant à Noël généralement) ainsi que des souvenirs de l'auteure. Sincèrement, j'ai mis plus d'un mois à terminer ce recueil et n'ai pas pris un immense plaisir à sa lecture. Alors, c'est vrai que l'avantage de lire des nouvelles est qu'on peut piocher ici ou là une histoire, poser le livre pour y revenir après (contrairement aux romans, je suis pour ma part incapable de lire deux romans en même temps, j'ai l'impression de me gâcher mes lectures dans ce cas). Mais ici, vraiment, j'y revenais à reculons et l'ai terminé aussi « rapidement », c'est à dire avant la fin de l'année 2020, car je souhaitais pouvoir l'intégrer dans le challenge solidaire.

Sur les seize histoires, seules deux ou trois m'ont intéressée, et encore j'aurais bien des difficultés à vous les raconter tant leur souvenir reste brumeux. En gros, il ne m'en reste (presque) rien.

La plume de l'auteure est belle et poétique mais ne m'a pas transportée. J'ai finalement trouvé qu'elle avait mal vieilli (et je précise que tous les auteurs du XIXème ou du début du XXème ne me font pas cet effet-là, bien au contraire).

En résumé, je suis contente d'avoir découvert une nouvelle auteure mais je ne crois pas que j'y reviendrai.
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"L'Anneau du pêcheur" est un recueil de nouvelles "merveilleuses", dans le sens où il est question de récits nourris de légendes de son pays natal, le Vermland, mais aussi d'histoires lointaines empruntées au passé de l'auteur que j'ai découvert après avoir regardé un documentaire sur l'histoire de l'hôtel The american colony !

J'ai fait des recherches et découvert que cet hôtel avait fait l'objet d'un roman "Jerusalem" écrit par l'auteur, prix Nobel de littérature, l'un des plus célèbres écrivains suédois. Etant donné que je ne n'avais jamais entendu parlé de cet auteur, j'ai cherché une oeuvre et mon choix c'est porté sur ce livre, très agréable à lire malgré de nombreuses références à la Foi, aux croyances, qui peuvent parfois alourdir le propos (mon avis).
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L'autrice de L'empereur du Portugal avec des contes venus du froid, ça ne pouvait que me séduire ! Sauf que... je n'y ai trouvé (presque) qu'ennui et leçon moralisante, là où j'espérais merveilleux et ambiance qui emmène ailleurs... Bref, raté !
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
On pourrait croire que les dieux affligent les riches de ces rejetons fainéants, incapables, faibles, imbéciles, sans énergie, rien que pour montrer à l'humanité la folie d'amasser des richesses. Quand donc les hommes ouvriront-ils les yeux? Quand donc prêteront-ils l'oreille aux avertissements divins?
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La pensée qu'un être humain pût passer, aussi pauvre et sans joie, toute son existence terrestre, et l'éternité ensuite, m'était insupportable (Le journalier de chez Dobbrichsen).
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Elle n'avait pas fermé les yeux, mais ne cessait de regarder, de regarder. Elle ne suppliait pas avec des paroles : il y a des souhaits trop grands pour être exprimés (La pierre du lac Rottne).
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Le voyageur, en entendant ce récit, contemplera la terre avec moins de regrets. Bien que la ville ait fait place à des champs et des praires, bien que les vaisseaux aient déserté le fleuve, c'est pourtant ce sol qui permet une vision des jours d'autrefois. c'est ce sol que parcourent encore les souffles venus du payse des rêves. [page 100, "la reine des bois"]
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Videos de Selma Lagerlöf (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Selma Lagerlöf
https://www.laprocure.com/product/1525906/chevaillier-louis-les-jeux-olympiques-de-litterature-paris-1924
Les Jeux olympiques de littérature Louis Chevaillier Éditions Grasset
« Certains d'entre vous apprendrez que dans les années 1912 à 1948, il y avait aux Jeux olympiques des épreuves d'art et de littérature. C'était Pierre de Coubertin qui tenait beaucoup à ces épreuves et on y avait comme jury, à l'époque, des gens comme Paul Claudel, Jean Giraudoux, Paul Valéry et Edith Wharton. Il y avait aussi des prix Nobel, Selma Lagerlof, Maeterlinck (...). C'était ça à l'époque. C'était ça les années 20. Et c'est raconté dans ce livre qui est vraiment érudit, brillant et un vrai plaisir de lecture que je vous recommande. » Marie-Joseph, libraire à La Procure de Paris
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