Jean Lambert (1914- 1999) fit la connaissance de
Gide en 1936 , il devint son gendre en 1946 en épousant sa fille Catherine (1923-2013), c'est un témoignage, loin d'une hagiographie, un portrait vivant , sympathique , franc, respectueux, sans indulgence, quelques fois même avec une once de sévérité « un livre qui ne ressemble pas à celui qu'il rêvait d'écrire » qui raconte les évènements de sa vie, auxquels il a été intiment mêlé ,basé sur ses souvenirs, sur des documents, mais certains furent perdus lors du naufrage de l'Andréa Doria en 1956.
Une contribution personnelle pour mieux faire connaître un
Gide intime qui fut plus que son beau-père , il fut aussi son ami ,
Gide entre ses soixante-dix et ses quatre vint ans. Un homme affable qui aimait voir les gens heureux autour de lui, sans affectation, un peu grippe-sou. Des éléments qui mêlent vie de famille, domiciles , séjours et voyages multiples , rue Vaneau, à Cuverville, à Cabris ( à la Messuguière qui doit son nom à la messugue ou ciste sauvage) en Suisse, à Marseille, en Afrique du Nord, en Italie, à la Mivoie, à Lévis-Saint-Nom (Seine et Oise), Juan-Les-Pins… Un récit comme « un livre d'images» [...]presque toutes de l'homme dans sa vie la plus familière […] pour donner de lui une idée qui s'accorde avec celle qu'en peut avoir un lecteur […] le
Gide de tous les jours.."