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EAN : 9782369070757
272 pages
éditions du Horsain (30/06/2020)
4.92/5   12 notes
Résumé :
Même les extincteurs rêvent de gloire est tour à tour drolatique, poétique et noir, à l’image de son antihéros, obscur écrivain sans le sou. Ça pourrait être déprimant, mais c’est un antidépresseur qui n’a rien de générique. Certes, le protagoniste, Arthur, est dans la dèche, mais il est riche des divagations de sa gamine, du soutien sans réserve de sa femme et de sa capacité à poétiser le réel.

Arthur Zingaro a été dresseur d’autruches en Afrique de ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Arthur est écrivain. Il vit dans un tout petit appart avec sa compagne Marilyn, avec qui il partage pas mal de disputes, d'élans passionnés et une belle complicité.
Il picole pas mal aussi, histoire de faire venir l'inspiration, ou la concentration, ou d'atténuer les contours trop aiguisés de la réalité .
Puis il observe son reflet déformé dans le miroir : sans concession.
Arthur que sa fille La P'tite bouscule avec son énergie dévastatrice de gamine et sa langue bien pendue ,tornade.
Entre deux tranches de la vie d'Arthur, on suit Ludovic, personnage du roman qu'il est en train d'écrire. Ludovic évolue dans un monde qui m'a évoqué autant Philip K.Dick que certains romans « anticipation » de Serge Brussolo . Des passages franchement jubilatoires.
Arthur aussi vit dans un monde déjanté : le nôtre. Et là c'est à " L'Écume des Jours " que j'ai irrésistiblement pensé. Les perspectives un peu faussées, les mots qui gigotent tous seuls et ont leur vie propre . Un monde qui a perdu son bon sens , et ses valeurs. Un peu de sa beauté aussi. C'est un brin désenchanté, à travers les yeux du romancier. Déformé. Il dit que son « corps contient plus de colère que d'eau »  , c'est peut-être ça qui déforme, qui donne cette sensation d'une vie crue et bancale, en constant déséquilibre ?
J'ai eu envie de le secouer au début, Arthur. Qu'il tienne ses engagements, donne des nouvelles à ses amis. Je voulais qu'il se bouge et qu'il défende son livre, qu'il tienne ses engagements même si c'est pour aller s'ennuyer au fond de la campagne dans un village paumé se montrer dans une obscure médiathèque. Je l'ai trouvé un tantinet râleur-méprisant. Mais, vite, irrésistiblement drôle, et pertinent. Et triste. Parce que forcément, c'est une peur immense qui se planque derrière cette grande gueule.
La quatrième de couverture parle d'antihéros pour définir Arthur, mais ce n'est pas comme ça que je l'ai perçu.Il a roulé sa bosse, a vécu des aventures à l'étranger, c'est un peu l'heure du premier bilan, celui de la quarantaine. Au fond il a la trouille, et il montre les dents par peur d'être mordu. Plus on avance plus on sent sa peur, et plus il la dévoile finalement.
"Même les extincteurs rêvent de gloire" m'a beaucoup plu, je ne l'ai pas lâché une fois commencé et les illustrations de Katia L.B. sont vraiment excellentes. L'auteur mélange les registres de langue, c'est une écriture qui m'a réjoui, vivante, loin du pré-mâché pré-digéré bien pensant. C'est amusant, poétique, à la fois rugueux et tendre .
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Le désenchantement pâteux d'un Bukowski mâtiné de Burroughs (à moins que ce ne soit l'inverse), le surréalisme vibrionnant d'un Vian, la drôlerie loufoque d'un Fante et la tendresse hallucinée d'un Saroyan : dans son premier opus en solo, Arthur Zingaro ne saurait renier ses auteurs de référence – que ceux-ci soient cités, ou non, en exergue.
Dans cette autofiction polymorphe et farfelue, il est tour à tour question de logement insalubre et d'échappées belles, de voisins bruyants et de silences insomniaques, de déboires littéraires et de cuites littérales, de romans marquants pour la vie et d'auteurs marqués par la vie, d'amitié artistique et de jalousie amoureuse, de scène de ménage (avec didascalies, s'il vous plaît !) et de passion charnelle – bref, de tout ce qui constitue le quotidien du narrateur, auteur en quête de reconnaissance vivant d'amour et d'eau, ou plutôt de bière, fraîche.
Louvoyant entre cynisme et tendresse, Arthur Zingaro explore sans complexe diverses formes d'écriture en lardant son récit pseudo-autobiographique de poèmes incisifs reflétant l'humeur du moment ou d'extraits de son roman surréaliste en cours d'écriture ; il explose sans vergogne les conventions typographiques en jonglant avec les majuscules, les polices de caractère, les passages en italique et autres alinéas décalés – sans compter les illustrations pointues de Katia L.B. qui rythment le roman avec peps et humour.
Ayant placé son ouvrage sous l'égide ignifuge d'extincteurs rêveurs, Arthur Zingaro peut toutefois se vanter d'attiser la flamme du lecteur à travers cette « autobiokaléidoscopie » qui lance des éclats de toutes les couleurs, des plus sombres quand il évoque la société actuelle aux plus acidulées quand il parle de sa fille, en passant par les plus flamboyantes lorsqu'il est question de l'amour de sa vie. Ce roman éclaté est quelquefois déstabilisant, amusant souvent et toujours vivifiant : merci et bravo, Monsieur Zingaro !
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patage 14 octobre 2020

Que dire, sinon s'enduire de tous ces mots/maux …
Une petite paraphrase de Bashung, qui va bien à ce livre hors du commun, loin des sentiers battus, ce qui rassure.
Le temps passe inexorablement, le voyage est inerte dans l'antre de l'écrivain, un modeste appartement du Havre. La vie est difficile sans le sou, mais elle est dominée par la soif d'écrire, coute que coute, pour la gloire pourquoi pas, à quoi bon, pour exister surtout, pour ne pas sombrer.
Ce voyageur immobile, Arthur Zingaro, ce double qui se joue de la pudeur de son auteur ventriloque, cultive un humour ravageur, son oeil est acerbe, sa plume aiguisée pourfend les travers du genre humain, et la tâche est ardue…
« Même les extincteurs rêvent de gloire » est une oeuvre poétique sans faille, d'une humanité viscérale.
L'énergie qui s'en dégage est une onde positive, malgré la noirceur du propos. On rit beaucoup, et les bons mots de « la gamine » comme il l'appelle, y sont pour quelque chose, sans parler des séances chez le psy !
L'autre attrait de ce livre, et pas des moindres, ce sont les caricatures de Portraits Katialb, dessins hilarants, ravageurs qui électrisent et entérinent les propos de l'auteur.
Sans nul doute, le duo fait mouche à tous les coups, une belle maitrise, une belle complicité, une réussite totale.
Ce que Arthur Zingaro met en exergue tout au long du livre, c'est une âme d'écorché vif qui traine sa carcasse bon gré, mal gré, entre deux godets de whisky.
Son observation du monde est juste, caustique, son humour est décapant, son verbe est virtuose, d'une précision de snipper. Cette maitrise de l'écriture force le respect et l'admiration.
Un léger regret, le chapitre, « règlement de compte » visant les pseudo critiques.
Bien qu'aussi brillamment écrit que le reste, on a envie de dire à l'auteur qu'il vaut mieux que ça, que la sincérité et le brio de sa plume n'ont pas à se soucier de ce genre d'olibrius dont le seul talent est de démolir des oeuvres qu'il n'a pas lus et qu'il serait bien incapable d'écrire.
« Même les extincteurs rêvent de gloire » Un livre qui met le feu aux poudres.
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Même les extincteurs rêvent de gloire, c'est avant tout le plaisir de l'écriture.. Elle aigre-douce, elle douce-malmène, elle se déguste crue, trash à l'envi, pour servir le quotidien de l'auteur, ses doutes, ses faiblesses et aussi sa formidable hardiesse. Pas de faux-semblant. Au coeur d'une oeuvre picaresque !
On est au Havre, le plus souvent dans un appartement gigogne ! Ce pourrait être vraiment très assommant. Mais Ludovic Lavaissière nous manipule avec élégance. Ludovic ou Arthur ? Réalité ou fantasmagorie ? le vrai et le faux, ici, s'entremêlent délicatement pour mieux nous reconnaître. Car c'est de nous dont il parle ! de tous nos matins vert-de-gris, où mettre le pied par terre demande déjà d'y trouver du sens. Et de tous ces jours où envers et contre tout, on trouve la force. Et on se réjouit.
Sa salamandre se veut miteuse, répugnante, cité cosmopolite des pauvres et des paumés. Mais l'oeil de cet auteur protéiforme est acéré. Il vient trouver dans chacune de ses interstices, le grain de beauté. Il y a une poésie ici à la Brautigan, ou encore à la manière de John Fante. J'y ai aussi trouvé un désespoir à la Russe. Il est désabusé notre Arthur ! Mais que Ludovic laisse taire un peu son ego.
Car le gars, il est quand même sacrément bien entouré. Une femme, sa femme, Marilyne, qui maîtrise parfaitement le trait pour décrire le quotidien avec un humour sans faille, qui tourne le dos aux miasmes de cette routine et cette gamine aux punch-line délicieuses, de celles qui viennent changer le cours d'une journée par leur pouvoir fulgurant de poétisation de la vie. Quant au pote, Richard, il est de ces amis qui peuvent te servir un magistral « Mon cul » à l'une de tes énièmes questions existentielles sans que tu lui en veuilles. Tout au contraire !
Alors oui, Arthur est verni Et Ludovic signe avec Même les extincteurs rêvent de gloire une formidable ode à l'amour et à la poésie. Je le recommande vivement !
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Il a fallu du temps pour que je me rende compte que derrière la fenêtre et par-delà les bâtiments du Havre torpillés par l'église Saint Joseph on devine au loin la mer sur la photo de couverture du dernier roman d'Arthur Zingaro. Roman protéiforme dans sa forme, Roman à tentacules qui s'étendent en tous sens pour ventouser fiction, poésie, autobiographie, essai, illustrations, et ramener tout à lui sous son ventre comme un trésor de guerre. Roman matriochka aussi car il conte l'histoire d'un écrivain sans éditeur qui nous livre au détour des chapitres, comme pour nous demander notre avis, des extraits de ses écrits.
Un écrivain fauché, au chômage, en recherche de notoriété et qui rêve de gloire, rien de nouveau donc ni de critiquable. Mais les extraits du manuscrit qu'il nous livre à lire labourent les sillons psychédéliques de la littérature SF seventies à coups d'animaux génétiquement modifiés prenant le pouvoir sur une civilisation à la dérive. Une plume fluorescente qui sent le soufre, à moins d'écouter Angel's egg de Gong en boucle en sniffant du K.dick depuis cinquante ans, personne n'est dupe : c'est bien halluciné mais totalement désuet. Alors dans la vraie vie Arthur philosophe, observe, critique et dépeint son quotidien cocasse dans un Havre sombre qui n'a rien de paix.
Dans sa quête obsessionnelle de laisser à jamais une trace littéraire et de garder un goût relatif à la vie, il est entouré de personnages hauts en couleur : sa femme Marilyn, sentinelle-phare veillant tant bien que mal sur l'équilibre d'un foyer où évolue en sautillant de page en page leur fille, sorte de diablesse à ressort qui pimente leurs journées de ses facéties ; son psy auquel il apporte plus de réponses et de clés de lecture à son propre état que le thérapeute n'est en mesure de lui donner et son ami Galli, sage guide spirituel dispensant à distance de justes conseils.
Il a fallu du temps pour que je me rende compte qu'on distingue la mer sur la photo de couverture du roman d'Arthur Zingaro, on aimerait lui dire que la sérénité est peut-être à trouver là-bas, fuir la déprime et gagner de grands espaces loin des tumultes de la ville et de ses démons. Il a connu ces moments de grâce en Côte d'Ivoire, comme il le relate superbement dans une manière de carnet de voyage qui referme cette oeuvre singulière. On aimerait tellement qu'il puisse y arriver à nouveau.
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Bouffer des bornes pour aller cracher mon cocktail de fesse, de crasse et de gnôle à la gueule de rustiques amorphes ! Lire comme une quiche ! Vanter les mérites d'un bouquin alors que le doute m'écrase ! Vendre à la criée ! Fourguer trois poches à des pingouins qui n'ont pas la moindre idée de ce que je ponds ! Vider les bourses comme la dernière des racoleuses !...
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Jadis, j'ambitionnais de devenir acteur et rêvais de mes de mes quinze minutes de gloire, mais ça, c'était hier. Aujourd'hui, la comédie humaine est la seule forme de spectacle à laquelle je demeure sensible. Certains se pâment encore devant les vedettes, mais moi, je suis devenu un contemplatif. Je m'extasie devant l'essor d'un héron ou celui d'un geai des chênes, le cul rivé au banc d'un parc.
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Retour à la cage à lapins, Marylin s'est justement lancée dans un grand nettoyage Feng Shui. Vacuum-cleaning ! Elle se débarrasse de tout ce qui encombre vainement sa vie. Je vais finir échoué sur le palier, à côté des poubelles à descendre, avec mes pornos du siècle dernier, ma télé-Lazare qui ressuscite tous les dix ans et mon tourne-disque qui refuse de jouer les 45 tours jusqu'au bout...
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Il me serait pénible de renoncer à la mer.La mer figure la liberté. Une liberté relative puisque nos demeurons aimantés à une bille tournant sur elle-même au milieu d'une nuit cosmique, mais une liberté tout de même. J'ai l'habitude de venir m'y ressourcer, chaque fois que je manque d'air, chaque fois que le ville menace de se refermer sur moi telle une dalle tumulaire.
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Mû par un réflexe machinal, je me redresse et détire mes membres puis je zappe sur un débat, une de ces joutes stériles entre experts. M'as-tu-vu-à-la-télé, trompe-l'oeil, veuves-poignet et autres saladiers qui promotionnent leur livre au passage ; charlots de la Table ronde, passés maîtres dans l'Art d'avoir toujours raison.
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Videos de Ludovic Lavaissiere (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ludovic Lavaissiere
FRANÇOIS R. CAMBUZAT qui a joué avec DIZZY GILLESPIE, LYDIA LUNCH ou DENIS LAVANT* et a fondé le PUTAN CLUB* avec GIANNA GRECO, dit ici l’un des poèmes d’ARTHUR ZINGARO, extrait du livre « MÊME LES EXTINCTEURS RÊVENT DE GLOIRE ».
« MON ŒIL INTERNE CHERCHE LE CODE DE MON ÂME »
J’écoute le va-et-vient de la circulation, le pouls de la nuit bat dans mon cœur, j’enfile la dépouille d’un souvenir, tandis que les mouches, bleues, grignotent le pavillon de mes oreilles et que mon œil interne cherche le code de mon âme.
©Arthur ZINGARO, Même les extincteurs rêvent de gloire, 2020.
Publié chez HORSAIN*, « MÊME LES EXTINCTEURS RÊVENT DE GLOIRE » est une autofiction d’ARTHUR ZINGARO. Le héros, Arthur, y expérimente la vie difficile d'écrivain sans le sou, mais riche de sa vie familiale et de sa capacité à poétiser le réel.
Avec leurs différentes créations, PUTAN CLUB, MACHINE ROUGE, IFRIQIYYA ELECTRIQUE et bien d’autres encore, FRANÇOIS & GIANNA ont donné des milliers de concerts à travers le monde.
* Voir une vidéo de MACHINE ROUGE (FRANÇOIS CAMBUZAT / DENIS LAVANT / GIANNA GRECO) : https://www.youtube.com/watch?v=bZHPxf-WUt4
* Voir une vidéo du PUTAN CLUB (FRANÇOIS CAMBUZAT / GIANNA GRECO / ZOÉ MARTINOT) : https://www.youtube.com/watch?v=n_7d0Dku9l0
* Commander « MÊME LES EXTINCTEURS RÊVENT DE GLOIRE » (ARTHUR ZINGARO) : https://horsain.wordpress.com/2020/06/22/meme-les-extincteurs-revent-de-gloire/
* Autres liens utiles :
Le booktrailer de « MÊME LES EXTINCTEURS RÊVENT DE GLOIRE » : https://www.youtube.com/watch?v=2pLPwv0S3CA Vidéo du comédien Marc DURET (La haine, Nikita, Outlander...) disant un poème du livre : https://www.youtube.com/watch?v=USvFTAOMhAk L’éditeur d’Arthur ZINGARO, les éditions du HORSAIN : https://horsain.wordpress.com/2020/06/22/meme-les-extincteurs-revent-de-gloire/ Page Facebook d’Arthur ZINGARO : https://www.facebook.com/ArthurZINGARO.Ecrivain/ Page Facebook de l’illustratrice du livre : https://www.facebook.com/PortraitsKLB Interview d’Arthur ZINGARO par PAROLES D’AUTEURS : https://pda.impossible-dictionnaire.com/arthur-zingaro/ Chronique de « MÊME LES EXTINCTEURS RÊVENT DE GLOIRE » par OBSKÜRE MAG : https://www.obskure.com/arthur-zingaro-meme-les-extincteurs-2020.html Chronique de « MÊME LES EXTINCTEURS RÊVENT DE GLOIRE » par Alain RAIMBAULT, Prix Émile-Ollivier 2007 (Québec) : http://alainraimbault.blogspot.com/2020/10/arthur-zingaro-meme-les-extincteurs.html #françoiscambuzat #putanclub #Ifriqiyyaelectrique #lydialunch #Littératurefrançaise #littératurecontemporaine #littérature #poésie #dirtyrealism #johnfante #bukowski #williamsaroyan #normancoast #actualitélittéraire #livreaddict #livrestagram #critiquedelasociété #parentalité #psychiatrie #religion #athéisme #famille #faitsdesociété #nature #humourdécalé #amourdesmots #henrymiller #poétique #drôle #chômage #télévision
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