Pour des centaines de familles, la vie n'a plus été la même après leur expulsion du territoire de Forillon au début des années 1970. Ce pays grandiose, devenu la nouvelle lubie d'un ministre fédéral qui promettait mer et monde à ses habitants, leur a été volé pour être transformé en parc national.
Louis et Michelle Synnott ont tenté d'assurer malgré tout le bonheur de leurs enfants. Ils ignoraient que les grandes blessures se transmettent par un canal secret appelé l'inconscient. À seize ans, Janice recevra leur frustration en héritage et se chargera de la vengeance. (éditeur)
Dès le début j'ai cru être dans un roman historique de ce coin de Canada dans les années 70, mais rapidement j'ai découvert un roman profond sur la transmission.
Tous les personnages sont mis au même plan, leurs ressorts psychologiques sont disséqués avec brio, dans un très beau style.
Que dire des descriptions sensuelles des paysages.....
Un très beau roman qui ne se fera pas oublié!
En plus j'ai pu fouillé un peu l'histoire de cette région canadienne à la pointe est du pays, qui vit le premier débarquement de Jacques Cartier en 1534.
Mais c'est aussi l'occasion de découvrir les populations autochtones de ces terres amérindiennes: les Micmacs.
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j'ai adoré cette histoire familiale avec ses drames sur fond de paysages québécois et cette fin si surprenante et si optimiste
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Tout n’est pas noir dans ce roman ciselé, d’une grande sensibilité. L’espoir semble possible.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Ce que je trouve terrible dans la mort, c'est de perdre la mémoire. Un jour, on est là avec toute une vie derrière soi. L'instant d'après, c'est comme si on n'avait jamais existé, il ne reste plus rien dans notre tête, même pas un carnet de souvenirs qu'on pourrait feuilleter quand on en a besoin. Parce qu'on n'a plus de tête! Être mort, c'est oublier soi-même qu'on a vécu.
Et que je t’enlace, que je te berce d’un bout à l’autre du lit, que je te flagelle avec mes bras devenus branches mortes, que je te bande comme un arc et te possède, t’arrache les cris que je retiens moi-même pour ne pas empirer la douceur et pour que tu me croies robuste. Que ton vent me soulève, que ta vague me plie en quatre.