La spirale de la mort, c'est le nom d'une figure en patinage artistique.
C'est tout à fait approprié vu que ce roman policier se déroule dans l'univers du patinage en Finlande.
Une jeune fille de seize ans, jeune prodige dans ce domaine est retrouvée assassinée.
Le commissaire principal ne peut se charger de l'affaire, vu que sa propre fille est elle aussi une patineuse de haut niveau, il délègue donc l'enquête à une inspectrice compétente et enceinte jusqu'aux yeux, sur le point de partir en congé maternité.
Certaines enquêtes nous font découvrir en profondeur des univers particuliers, c'est le cas ici, où l'on apprend le nom des figures imposées lors des compétitions, où l'on découvre le rythme soutenu des entraînements, où l'on ressent l'investissement personnel des patineurs, mêmes les plus jeunes, où l'on comprend toutes les exigences de cette discipline, et où la recherche des sponsors à presque autant d'importance que les efforts fournis chaque jour ou que le poids d'une patineuse….
J'ai beaucoup aimé suivre l'inspectrice, qui est elle-même passionnée par cette discipline, et qui va devoir s'investir très rapidement et intensément dans cette dernière enquête avant de devenir maman.
Comme souvent, les mensonges et les fausses pistes seront nombreux et feront perdre beaucoup de temps aux inspecteurs, ce qui aura de lourdes conséquences sur la résolution finale.
J'ai aussi aimé découvrir des policiers qui jonglent entre les interrogatoires, la recherche d'indices, la vérification des faits et gestes, qui luttent contre la fatigue, les problèmes personnels, la jalousie des uns et l'ambition démesurée des autres, sans compter la grossesse de l'inspectrice, qui la rend particulièrement sensible et vulnérable.
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Un polar bien trop classique pour me convaincre.
Rien de nouveau sous le soleil, une affaire assez peu intéressante au bout du compte, avec un rythme assez lent, un scénario trop simple et rempli de clichés, sans grosse surprise, et surtout sans le petit truc en plus.
Les personnages sont caricaturaux à souhait, et la victime ne nous inspire aucune sympathie. L'enquêtrice ne vaut pas mieux, car si elle ne répond pas aux codes de l'enquêteur torturé, dépressif, alcoolique, voire les trois à la fois, elle n'en est pas plus intéressante pour autant.
Alors le monde du patinage artistique aurait pu apporter quelque chose, mais apparemment, l'idée n'était pas de nous présenter ce milieu qu'on ne connaît pas forcément, c'est juste un décor - avec des termes techniques, certes mais rien de plus - pour contextualiser l'enquête.
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Elle reste, la culpabilité. On ne s'en débarrasse sans doute jamais. Il faut juste vivre avec, même s'il y a forcément des matins où on n'ose pas se regarder dans la glace.
Regarder les hommes bien roulés fait partie de mes distractions favorites.
Sarjakuvafestivaalit 2011 - Korkkaripäivä