Tout comme le premier volume, j'ai bien aimé la suite des "Maîtres du pain" et peut-être même plus car les tensions sont exacerbées entre conflits historiques et différends familiaux, entre traditions et modernisme.
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Ils s'étaient battus comme des chiens, comme des hommes...La preuve, ils en avaient perdu beaucoup, des hommes !
En cet instant déchirant, malgré tous leurs désaccords, son vrai père, son père selon son cœur, celui qu'elle choisissait, c'était bien lui, le père nourricier bourru et aimant, le boulanger de Perpezac.
Un boulanger, ce n'est pas un chevalier d'industrie ; c'est juste un brave bougre qui travaille de ses mains et qui aime ce qu'il fait !
Ils s'étaient souciés de justice sociale, de confort, de pouvoir d'achat, ils avaient poursuivi leurs querelles internes, le seul vrai sport national, alors que leur belliqueux voisin ne songeait qu'à prendre sa revanche...
En fait, Hector Landeman, dit Tenia, appartenait à cette sorte de gens qui ignorent qu'ils sont malheureux. Et tant qu'ils l'ignorent, tout va bien pour eux: ils s'emploient à rendre les autres malheureux.
Adaptation #2 : La nuit des enfants rois