AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
251 pages
Le Livre de Poche (01/10/1975)
3.33/5   33 notes
Résumé :
On avait ri en France quand le savant Fulber a offert le plan d'une machine infernale capable de détruire à distance Berlin et par conséquent de terrifier assez l'Allemagne pour qu'elle cesse la guerre déclenchée en 1914. La preuve, pourtant, que l'invention est digne d'intérêt c'est que le Kaiser fait enlever Fulber, sa fille Nicole et Serge, le fiancé de celle-ci, et veut obliger les deux hommes à construire la « Titania » en les menaçant de torturer Nicole.
... >Voir plus
Que lire après Rouletabille chez KruppVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Une fois de plus, je me suis émerveillée des aventures de Routabille, le grand reporter, enquêteur, cette fois-ci espion! Ses aventures nous entrainent en Allemagne pendant la grande guerre, au moment où ce pays est à la recherche d'une technologie de pointe pour fabriquer une arme capable de décimer Paris en une seconde. Sur ce, l'Allemagne n'hésite pas à d'arracher M. Fulber le savant atomique Français entre les mains des Anglais, le kidnapper avec sa famille (sa fille et son beau-fils) . Le savant initie déjà un projet pouvant satisfaire leur souhait. La mission de notre espion de ramener le savant et sa famille et annuler toute fabrication d'une machine à destruction massive...une mission qui va nécessité une intelligence machiavélique pour y parvenir...
Ici, l'action est mis sur les prisonniers de guerre qui sont mis en valeur selon leur capacité. Tout prisonnier ayant un du génie capable de renforcer les atouts de l'armée allemande est ingénieusement exploité. Ils sont traités comme des outils de production militaire. Il y a aussi cette intelligence de Rouletabille qui se déploie malicieusement dans ce milieu paré d'embuche...il y a moins d'actions mais les rebondissements nous tiennent en haleine!
Commenter  J’apprécie          200
147 pages – Edition LCI 71

Pendant la guerre de 14-18 Rouletabille, le célèbre journaliste de L'Epoque, a été rappelé du Front et envoyé en mission à Essen chez Krupp car les allemands ont enlevé un ingénieur et sa fiancée capables de concevoir un engin qui pourrait réduire Paris en poussière : le Tinania !

Il est chargé de détruire l'engin et libérer les deux jeunes gens. Bien que facile à lire j'ai trouvé que les événements se déroulent un peu trop vite, au détriment de l'histoire qui du coup paraît bâclée !

Ça a l'avantage de se lire rapidement !

Challenge MAUVAIS GENRE 2021
Challenge RIQUIQUI 2021
Commenter  J’apprécie          230
Petite déception avec cette 6ème aventure de Rouletabille qui se déroule pendant la 1ère guerre mondiale.

Rouletabille est envoyé à Berlin, au milieu de l'ennemi, pour libérer des Allemands (ou le tuer s'il y est contraint) Fulber, un savant inventeur d'un missile d'une puissance capable d'anéantir Paris si le secret de son fonctionnement tombe aux mains des Allemands. Rouletabille retrouve ses vieux amis La Candeur et Vladimir pour mettre sur pied un plan minutieux et compliqué qui nous emmène dans l'organisation bien rodée des usines allemandes.

Contexte oblige, cet épisode est plus dramatique et plus sombre que les précédents. L'humour y est moins présent et la fin est carrément bâclée, avec un dénouement précipité et peu intéressant.
J'espère que le suivant est plus réussi...

Challenge multi-défis 2021
Commenter  J’apprécie          153
Dans la grande famille des romans policiers et d'espionnage, je reviens aux sources avec Gaston Leroux et son héros favori : le reporter au journal l'Epoque, Joseph Joséphin, dit Rouletabille.

Ce roman est l'un des premiers romans d'espionnage au monde, rien de moins. Nous sommes au début de la Grande Guerre et le caporal Rouletabille est rappelé du front par les plus hautes instances de l'Etat pour une mission d'infiltration en territoire ennemi, au coeur de la Ruhr industrielle, à Essen.

Il s'agit rien de moins que de récupérer un savant atomiste (thème développé en 1946 par Edgar P. Jacobs avec le professeur Mortimer), sa fille et son gendre, enlevés par les services secrets allemands alors qu'ils étaient en pleine mise au point d'une arme de destruction massive destinée à arrêter la guerre (déjà le concept de la dissuasion …)
On ne peut qu'observer la clairvoyance de l'auteur. Il fait paraître son livre dès 1917 en feuilleton et a déjà la prescience de l'arme atomique, dirigée par un missile réglé de façon à ne pouvoir être dévié de sa cible, et capable de détruire en une frappe unique une ville entière comme Paris. Cette bombe autopropulsée – on pense aux V2 de Werner von Braun) est lancée par un canon gigantesque (300 m. de long !) qui n'est pas sans nous faire penser au fameux canon de Saddam Hussein … La mission de Rouletabille, secondé par le bon géant La Candeur et le dandy Vladimir est, au mieux, de récupérer sains et saufs le savant et sa famille, au pire, de les neutraliser - y compris en les tuat - afin qu'ils ne soient pas en capacité de terminer la mise au point de l'engin au profit de l'ennemi.
Rouletabille va ainsi retourner au front, se débrouiller pour se faire capturer et s'inventer une personnalité d'ingénieur en machines à coudre afin de s'introduire dans les usines monstrueuses du magnat de l'acier … où il sait que l'engin de mort est en construction.

Une histoire pas si rocambolesque que ça puisque mon père, en 1941, était lui aussi prisonnier et s'était introduit dans un bâtiment militaire dont il avait pu fournir de sérieux renseignements après son évasion. La description des mouvements des héros au sein de l'usine-camp de travail est donc parfaitement pertinente, et le suspens total jusqu'à la dernière seconde. Malgré la barrière du style, le scénario est finement tissé, avec de la castagne, des périls inouïs, du panache … et aussi de beaux sentiments.

Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
Commenter  J’apprécie          62
ce roman d'aventure se lit très bien, on est tenu en haleine par le fait que Rouletabille, après longue préparation seul puis avec 2 amis et complices, va se jeter dans la gueule du loup, en pays ennemi pendant la guerre, pour réaliser un sauvetage bien peu évident.. C'est bien du Gaston Leroux, de nous présenter les choses les plus invraisemblables, et de s'en sortir avec à peine des ecchymoses.. J'ai apprécié le ton du roman, dès le début, dans les relations entre Rouletabille et ceux qu'il va emmener dans cette audacieuse aventure, dans la manière dont il s'en sort avec ses "supérieurs" allemands. Il garde son sang-froid, comme Hercule Poirot (sauf que lui se mouille beaucoup + dans l'action, il ne s'assoit pour réfléchir que de temps en temps). Paru en 1917 en feuilleton, il a dû avoir beaucoup de lecteurs à cette époque..
Commenter  J’apprécie          72

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
- Mon cher général, interrompis-je, nous vivons à une époque où toutes les imaginations de Jules Verne, sur la terre, dans les airs et sous les eaux, se réalisent si bien et si complètement, qu'il ne faudrait point s'étonner que celle-ci finît par entrer comme les autres dans le domaine de la réalité !
Commenter  J’apprécie          50
Tandis que les autres peuples s'attardent encore à des travaux sur la découverte récente de la dématérialisation de la matière, ici on travaille à la rematérialisation.
Commenter  J’apprécie          30
Une autre salle, avec une auge centrale où les prisonniers peuvent nettoyer eux-mêmes leur linge, c'est le lavoir.
Commenter  J’apprécie          30

Videos de Gaston Leroux (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Gaston Leroux
Gaston Leroux : Le Fantôme de l’Opéra (1964 / France Culture). Diffusion sur France Culture le 3 octobre 1964. “Le Fantôme de l'Opéra” est un film radiophonique de Jean-François Hauduroy adapté, en 1964, du roman éponyme de Gaston Leroux écrit en 1910. Ce fantôme, qui hante les sous-sols de l'Opéra Garnier, n'en est pas vraiment un. Il nous effraie et nous terrifie car c'est un personnage de chair et de sang. Erik, le “fantôme” de l’Opéra, personnage tout à fait extraordinaire, dont le rôle est tenu ici par un acteur non moins extraordinaire, Alain Cuny, avec également Danièle Ajoret, René Farabet et Jean-Roger Caussimon dans le rôle du Persan.
Résumé :
Des événements étranges ont lieu à l'Opéra : le grand lustre s'effondre pendant une représentation, un machiniste est retrouvé pendu. La direction doit se rendre à l'évidence : un fantôme ou un homme machiavélique nommé Erik hante le théâtre. Certains affirment avoir vu le visage déformé de cet être qui ne semblerait pas être humain. Peu après, les directeurs de l'Opéra se voient réclamer 20 000 francs par mois de la part d'un certain « Fantôme de l'Opéra » qui exige aussi que la loge numéro 5 lui soit réservée. Au même moment, une jeune chanteuse orpheline nommée Christine Daaé, recueillie par la femme de son professeur de chant, est appelée à remplacer une diva malade, la Carlotta. Elle incarne une Marguerite éblouissante dans “Faust” de Gounod. Or, elle est effrayée. Au vicomte Raoul de Chagny, qui est secrètement amoureux d'elle, elle confesse une incroyable histoire. La nuit, une voix mélodieuse l'appelle : elle entend son nom et cela lui suffit pour inspirer son chant. En outre, l'ange de la musique visite fréquemment sa loge. Elle affirme avoir entrevu l'être qui l'accompagne dans son art. Mais Raoul et Christine ne tardent pas à découvrir que cette voix est celle du fameux fantôme nommé Erik, un être au visage hideux. Ancien prestidigitateur, il s'est réfugié dans son royaume souterrain, sous l'Opéra, pour y composer une œuvre lyrique. Passionnément épris de la jeune Christine, il l'enlève et l'emprisonne dans son repaire des sombres profondeurs. Raoul de Chagny, aidé d'un mystérieux Persan, se lance à la recherche de la jeune femme. Il doit alors affronter une série de pièges diaboliques conçus par le fantôme, grand maître des illusions. Mais la persévérance du jeune Raoul et le courage de Christine, prête à sacrifier sa vie pour sauver le jeune homme, dont elle aussi est éprise, poussent Erik, le fantôme de l'Opéra, au repentir.
Interprétation : Danièle Ajoret (de la Comédie Française, Christine Daaé), Alain Cuny (Erik), René Farabet (Georges / Raoul de Chagny), Jean-Roger Caussimon (Le Persan), Christian Lude (Firmin Richard, le nouveau directeur), Hubert Deschamps (Armand Monchardin, le nouveau directeur), Jeanne Frédérique (Madame Giry).
Avec le concours de René-Jacques Chauffard, Raymond Pélissier, Raymond Jourdan, Micheline Bona, Dominique Jayr, Pierre Decazes et René Renot.
Bruitages : Robert Maufras Réalisation : Claude Roland-Manuel
Sources : France Culture et Wikipédia
+ Lire la suite
autres livres classés : 1917Voir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (99) Voir plus



Quiz Voir plus

gaston leroux

Quand est-il ne ?

1868
1869
1861
1864

9 questions
23 lecteurs ont répondu
Thème : Gaston LerouxCréer un quiz sur ce livre

{* *}