J'adore le format de cette collection du Noir au Sud, semi-poche, la taille permet une lecture confortable.
Point extrêmement positif les couvertures sont très soignées.
Une étudiante est retrouvée morte dans un bois, à première vue il s'agit d'un suicide, mais encore faut-il attendre le rapport du légiste.
Yann et ses collègues vont tout mettre en oeuvre pour démêler le vrai du faux, il semblerait que tout ne soit pas aussi simple qu'il ne le parait...
Malgré cette mort suspecte qui prend de la place, l'auteur a développé les diverses occupations de la police comme son combat contre les go fast et le home jacking.
Il est agréable de voir passer ces fléaux qui ne sont pas sans conséquence.
J'aime le personnage de Rachel, la femme flic de l'équipe d'enquêteurs, elle bouillonne et explose sous l'injustice de ses gamines qui doivent se prostituer pour financer leurs études.
Et oui quand on se rapproche d'une fac et qu'on gratte un peu j'imagine qu'il est fréquent d'y trouver le même phénomène.
C'est particulièrement touchant, d'autant plus quand on est une femme.
Bref je ne vais pas faire l'apologie du féminisme, mais le sujet reste d'actualité et j'ai trouvé bien de l'aborder.
Je dénoncerais un petit manque d'originalité dans le choix du titre, déjà vu, même s'il faut l'avouer il est raccord avec le récit et la couverture.
Les passages concernant le camp de concentration de Gurs à Pau, d'ailleurs transformé en bois, sont particulièrement plaisants à suivre.
J'ai aussi aimé retrouver les vieilles familles qui règnent à la campagne et qui ne lâchent rien quand il ne faut pas dénoncer les autres.
Vous vous doutez que certains secrets inavouables doivent parfois être maintenus dans l'oubli... ou pas...
J'ai pris un sacré plaisir avec cette lecture, belle qualité, belle découverte.
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