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EAN : 9782350684185
288 pages
Cairn (26/09/2016)
3.75/5   18 notes
Résumé :


A Pau, la mort d'une jeune femme apparemment sans histoire va révéler nombre de secrets enfouis au fond des bois. Rendez-vous discrets d'étudiantes vendant leur corps pour payer leur loyer, sombres trafics dans le camp de Gurs pendant la guerre, relations adultères d'un professeur de fac,

Au fil de son enquête, le lieutenant Yann Loubeyres ravive les mémoires béarnaises.

Et dans cette région où les habitants parlent co... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Un bon polar, de la collection Du noir au sud, toujours dans l'ambiance du Sud-Ouest, avec des personnages attachants, au caractère bien trempé. Le rythme est prenant, du début à la fin. L'enquête est menée par le lieutenant Yann Loubeyres, un flic qui ne lâche pas l'affaire, même la nuit où il ne trouve pas le sommeil. Pour comprendre ce qui est arrivé à Elodie, il va plonger dans l'univers de la fac (de Pau) et dans la vie de celles qui vendent leur corps pour payer leur loyer. Il va s'intéresser à un prof, très intéressé par les étudiantes les plus séduisantes. Il va aussi fouiller dans les archives de la seconde guerre mondiale. Mais les habitants de cette région n'aiment pas parler du marché noir et du camp de Gurs.
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A Pau, dans un bois, une jeune fille est découverte pendue. le lieutenant Yann Loubeyres va mener l'enquête. Est-ce un crime liée à la prostitution estudiantine ou en rapport avec les recherches de le jeune fille sur le camp de Gurs ?
Un bon polar qui se passe chez moi dans le Béarn avec en toile de fond le camp de Gurs. Ce camp d'internement a connu quatre groupes d'internés : les républicains espagnols et volontaires des brigades internationales de 1939 à 1940 puis les indésirables en 1940 (Allemands ayant fuit l'Allemagne), puis de 1940 à 1944 les Juifs étrangers et enfin de 1944 à 1945 les collabos et anti franquistes.
Comme dans beaucoup de régions les non-dits sur le rôle des familles durant la Guerre est parfois encore tabou de nos jours. L'auteur en parle tout comme il aborde le problème de la prostitution des étudiantes pour finir leurs fin de mois.
Le style est très agréable et le roman se lit vite.
Une belle découverte pour moi.
Si vous souhaitez découvrir davantage l'histoire du camps de Gurs allez voir le site suivant : http://www.campgurs.com/default.asp?type=S&savoirplus=1&idsection=1
Bonne lecture...
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J'adore le format de cette collection du Noir au Sud, semi-poche, la taille permet une lecture confortable.
Point extrêmement positif les couvertures sont très soignées.

Une étudiante est retrouvée morte dans un bois, à première vue il s'agit d'un suicide, mais encore faut-il attendre le rapport du légiste.
Yann et ses collègues vont tout mettre en oeuvre pour démêler le vrai du faux, il semblerait que tout ne soit pas aussi simple qu'il ne le parait...

Malgré cette mort suspecte qui prend de la place, l'auteur a développé les diverses occupations de la police comme son combat contre les go fast et le home jacking.
Il est agréable de voir passer ces fléaux qui ne sont pas sans conséquence.

J'aime le personnage de Rachel, la femme flic de l'équipe d'enquêteurs, elle bouillonne et explose sous l'injustice de ses gamines qui doivent se prostituer pour financer leurs études.
Et oui quand on se rapproche d'une fac et qu'on gratte un peu j'imagine qu'il est fréquent d'y trouver le même phénomène.
C'est particulièrement touchant, d'autant plus quand on est une femme.
Bref je ne vais pas faire l'apologie du féminisme, mais le sujet reste d'actualité et j'ai trouvé bien de l'aborder.

Je dénoncerais un petit manque d'originalité dans le choix du titre, déjà vu, même s'il faut l'avouer il est raccord avec le récit et la couverture.

Les passages concernant le camp de concentration de Gurs à Pau, d'ailleurs transformé en bois, sont particulièrement plaisants à suivre.
J'ai aussi aimé retrouver les vieilles familles qui règnent à la campagne et qui ne lâchent rien quand il ne faut pas dénoncer les autres.
Vous vous doutez que certains secrets inavouables doivent parfois être maintenus dans l'oubli... ou pas...

J'ai pris un sacré plaisir avec cette lecture, belle qualité, belle découverte.

Lien : https://leshootdeloley.blogs..
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Dans la longue lignée des policiers, il eest aujourd'hui difficile de se distinguer. Et une position géographique ne suffit pas forcément…

Dans le Bearn, une jeune étudiante, Elodie, est retrouvée morte pendue à un arbre dans le bois de Pau. L'inspecteur Loubeyres enquête…

Et voilà globalement ce que nous réserve l'enquête. Alors évidemment, les motivations vont tourner autour des secrets du coin, des histoires de familles ou de village. Mais hormis le cadre, rien ne distingue cette enquête d'une autre. Pire même : le final semble rushé et les personnages manquent de profondeur. Nous n'irons pplus au bois ressemble à un épisode de série TV : ça va vite, au plus pressé, mais ça manque grandement de puissance, d'exploration des lieux, des personnalités, pour convaincre tout à fait. D'autant que les lieux eux mêmes ne sont pas spécialement décrit. Sur tous les points, on reste en surface et cela n'en fait qu'une enqupete mineure. Mais dés le pitch, le potentiel ne paraissait pas forcément trés présent…
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Nous n'irons plus au bois de Philippe Lescarret est un policier ce déroulant dans la région de Pau. Une étudiante en histoire est découverte pendu dans le bois de Pau. Elle menait une thèse sur le camp de Gurs. Entre Secret de village, sous entendu et un lieutenant qui est persévérant entre tous ses non dits. Un véritable coup de coeur, mélangeant histoire de la région et enquête policière a travers les divers protagonistes du roman.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
La discussion reprit, un peu plus tard, entre les membres de l’équipe.
– De toute façon, s’il n’y avait pas les prostituées, on aurait encore plus de crimes sexuels, affirma Pourtau en avalant un café.
– Non mais je rêve, coupa Rachel. Alors on devrait autoriser les maisons closes ?
– C’est pas ce que j’ai dit. Mais il y a des filles qui aiment ça…
– Parce que tu crois qu’il y a des filles qui aiment ça, se taper des gros dégueulasses à longueur de journée ? Et tout ça pour payer leur appart ou leur dose de came?
– T’énerve pas, Rach, la prostitution a toujours existé…
– Et alors c’est une raison ? hurla-t-elle. C’est facile, t’es un mec, t’as un boulot et un salaire. Tu te mets à la place d’une fille à la rue sans boulot et sans famille ?
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De grands arbres, plantés au lendemain de la fermeture du camp, longent la D926. C’est bien pratique une forêt, pour faire disparaître les traces d’une sale histoire ; c’est aussi utile pour dissimuler des indices sur une scène de crime. Je garai ma moto à côté d’une guérite et pénétrai à pied par l’entrée sud, du côté où l’allée est bordée de colonnes en granit ; vingt-sept colonnes censées représenter les populations qui ont été entassées là.
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