Challenge plumes féminines 2020 – item n°6
J'avais besoin de changer d'atmosphère entre deux univers fantastiques et un pavé à lire. J'avais acheté ce roman dans un lot sur un groupe Facebook, je ne connais pas du tout l'auteur mais j'aime beaucoup l'édition 10/18 grands détectives, j'y trouve souvent des pépites en romans historiques et policiers.
Habituellement, je ne suis pas une grande adepte de cette période historique, j'ai toujours préféré les égyptiens aux romains mais vu que le roman est assez court, je tente l'expérience. Finalement, l'aspect romain de l'histoire ne me gêne pas trop ni le fait qu'il s'agisse d'un tome 4. On entre assez vite dans le vif du sujet et dans l'enquête à résoudre. Tous les termes latins sont traduits au fur et à mesure avec des notes de fin de page. J'ai bien aimé le passage sur l'éruption du Vésuve, la tension est à son comble. À part le fait qu'ils passent leur temps à crier ou à hurler, l'histoire se lit d'une traite et on n'a peu de temps mort entre les différents évènements. le tout est saupoudré des us et coutumes des Romains et de leur langage propre pour les mois, heures et jours. Je n'ai découvert les annexes qu'à la fin de ma lecture mais c'était très intéressant à lire et d'y apprendre différents éléments (comme la dénomination des mois et de la raison de ces noms). J'ai dû l'étudier à l'école mais je ne m'en souvenais plus.
Comme vous l'aurez compris, je partais avec un a priori dans cette lecture et c'est finalement une excellente découverte. J'ai beaucoup aimé le personnage principal, avocat gaulois qui a l'écoute de Titus. le style de l'auteur est agréable et facile à lire. Je conseille aux amateurs de romans historiques aux temps des Romains et des enquêtes policières de découvrir ce roman et la série dédiée à cet avocat gaulois. Pour ma part, j'essaierai de trouver les autres tomes de cette série.
Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Vous voyez le genre de boui boui tout vilain et pas accueillant qui vous propose entrée/plat/dessert/café pour 10€? Vous savez au fond de vous qu'un truc doit forcement clocher quelque part, mais vous avez tellement faim que vous n'avez plus vraiment le choix...
Ben voila, ce bouquin c'est pareil. Pour 180 pages à peine, cachées derrière une couverture assez laide, vous aurez un polar, de l'Histoire, quelques cartes et un lexique. Même que c'est pas forcément mauvais.
A ce tarif ce sera une sombre histoire de légat qui détourne de l'argent, de province qui refuse de payer, de meurtre et de procès. Une histoire comme Rome en a tant connu. Même si d'après ce que j'en ai recherché cette situation a au moins 50 ans de retard sur ce qui s'est passé (l'Illyrie a visiblement été séparée bien avant 79, année du livre), le boulot sur le contexte n'en reste pas moins intéressant, bien expliqué et bien utilisé. C'est plein d'authentiques détails et de micro-leçon par-ci par-là, dispensés par une écriture simple et visuelle, donnant un livre assez vivant. Beaucoup de personnages historiques sont utilisés (dont le héro, détail osé), à la bonne place et avec le bon ton.
Ce n'est pas le roman du siècle, ce n'est pas la plus grande leçon d'Histoire au monde, mais c'est un package de peu de pages, assez complet, didactique et bien équilibré. Dommage pour l'espèce de petite histoire secondaire et la fin, bâclée, qui gâche un peu le bilan.
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Au 1er siècle de notre ère, un avocat gaulois est la vedette du barreau de Rome. L'empereur le choisit pour défendre le légat d'Illyrie.
Belle petite enquête, plaisante par son exotisme, un peu légère.
J'ai passé un bon moment.
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Bon petit roman historique : la Rome antique à l'époque de Titus. Marcus Aper, brillant avocat né en Gaule, mene l'enquête sur l'assassinat d'un légat d'Illyrie. Une bonne histoire entrecoupée par plusieurs références historiques de l'époque comme l'éruption du Vésuve, la mort de Pline le vieux, us et coutumes du peuple roman.
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Refuser de reconnaître un fait évident en aurait augmenté la gravité au lieu de la diminuer.
Titus cherchait Aper. Il rejoignit l'avocat à l'instant où celui-ci s'apprêtait à partir.
- Tu es déçu lui dit-il ?
- Triste ! César, je suis triste.
-Tu ne pouvais en faire plus ! Ton plaidoyer était émouvant ; Rome a besoin de grandeur !
- Ce ne sont pas ses victoires qui ont fait la grandeur de Rome, mais la paix qu'elle a apporté au monde. La Gaule est en paix, j'en remercie les dieux de Rome !
Le début:
Marcus Aper s'était réveillé avec les premières lueurs du jour. Il était de bonne humeur.
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