Mathieu Lindon/5
2 notes
Résumé :
« Il était une fois moi, croyez en moi, s’il vous plaît, qui que je sois. »
Le nouveau livre de Mathieu Lindon est une exploration littéraire de nos tentatives souvent désespérées, parfois drôles, cruelles, absurdes, de donner un sens à la vie, de formuler une proposition logique à tout ce que nous sommes, qui que nous sommes, et à ce que nous vivons ou pas. Comme dans un roman policier, ou comme dans un conte de fées (« Imagine le carnage si tous les vœux se... >Voir plus
Le nouveau livre de Mathieu Lindon est une exploration littéraire de nos tentatives souvent désespérées, parfois drôles, cruelles, absurdes, de donner un sens à la vie, de formuler une proposition logique à tout ce que nous sommes, qui que nous sommes, et à ce que nous vivons ou pas. Comme dans un roman policier, ou comme dans un conte de fées (« Imagine le carnage si tous les vœux se... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Je me suis procuré ce livre en me basant sur le grand intérêt et l'appréciation que j'ai eu à lire plusieurs de ses livres. Mais là, je me suis buté à un texte qui m'est absolument impénétrable, abscons. Je ne peux en dire plus.
Citations et extraits (25)
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L’odeur nauséabonde, on comprend ce qu’elle est, mais en quoi consiste le conte de fées, quelle merveille est à prévoir ? Que faire d’elle, même avec des pouvoirs magiques, qui la rendent si attrayante ? On peut tâcher de la scinder, comme un fleuve s’écoulerait par ses affluents, à l’inverse du processus habituel, la fatiguer pour qu’elle perde son caractère d’odeur et donc que la nausée n’y soit plus attachée mais c’est toujours la même rengaine, s’il ne s’agit plus d’une odeur nauséabonde on sort des données de l’hypothèse, si dès le départ il s’agit d’une rose, pas besoin de fées ni de conte, encore que les roses pourries dégagent à la longue des parfums bien différents de ceux qu’on célèbre dans mille poèmes quand elles sont pleines de vie et d’épines.
C’était la poule et l’œuf : elle ne serait pas nauséabonde si personne ne la respirait. Alors la faute à qui ? Et si personne n’avait la nausée, elle ne serait pas nauséabonde. Alors de nouveau la faute à qui ? D’autant que l’adjectif qui la définissait était exagéré, c’est-à-dire faux, puisque personne n’avait la nausée de son fait dans le taudis, il y avait tant de mobiles pour l’avoir que les habitants avaient appris à ne plus l’avoir du tout, sinon ç’aurait été invivable, et dans les lieux luxueux qu’elle ternissait de sa présence on s’enfuyait avant d’avoir à lui faire vraiment face et on eût trouvé du dernier manque de chic de vomir dans sa suite sous prétexte qu’une odeur, fût-elle nauséabonde, réclamait le plein effet de sa définition dans les plus brefs délais.
Parfois, elle se demandait si un conte de fées ne pouvait pas être un roman engagé et elle évoluer, devenir une odeur de propreté, identité qu’elle n’aurait pas su définir autrement que par des mots, en l’occurrence guère utiles à l’odorat, words words words. Elle n’avait pas plus l’ambition de devenir l’héroïne d’éventuels « Contes des mille et une odeurs » que de « Contes des mille et un bruits ». Elle était une odeur qui ne souhaitait combattre qu’en restant ce qu’elle était jusqu’à ce qu’on la perçoive autrement, soit que des préjugés aient entravé la bonne image que le monde aurait dû avoir d’elle, soit qu’il faille s’accommoder de la nausée et du nauséabond, ce serait plus commode que de désinfecter la planète ou d’en conquérir une autre.
Les rois et les reines, les riches, les grands du monde, un jour elle eut envie de faire leur connaissance. Une odeur est capable d’être un parfait passe-muraille si elle reste concentrée sur ellemême, recroquevillée au moment fatal. Elle sortit de sa cave, connut les bienfaits de l’air libre sans rien perdre de son identité, voyagea à travers champs et villes pour se retrouver dans un luxueux hôtel d’une capitale courue. Elle s’installa dans une suite, y prenant ses aises et heureuse que les habitants changent régulièrement, comme dans son ancien taudis où ils se partageaient les heures, même si là ils restaient plus continûment avant de disparaître à jamais.
L’odeur nauséabonde pouvait espérer une issue heureuse, ces dénouements ne sont pas rares dans le monde des contes de fées, mais qu’aurait-ce été pour elle, rester soi en n’étant plus odeur nauséabonde ou un paradoxe de ce style ? elle eût été bien en peine de le penser. D’autant qu’elle était inébranlable, une odeur intérieure aussi bien quoiqu’il soit entendu qu’on ne la pollue pas de psychologie excessive, une odeur primaire comme il est des couleurs, grâce ou à cause d’elle on pouvait parvenir à une autre mais elle serait toujours là, cachée et qu’on ne pourrait faire autrement que débusquer malgré soi.
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"Bienvenue aux éditions P.O.L", un film de Valérie Mréjen. Pour les 40 ans des éditions P.O.L, quelques un(e)s des auteurs et des autrices publié(e)s aux éditions P.O.L écrivent une carte postale et laissent un message aux éditions P.O.L.
Avec par ordre d'apparition de la carte postale: Violaine Schwartz, Jean-Paul Hirsch, Lucie Rico, Emmanuel Lascoux, Jacques jouet, Philippe Michard, François Matton, Frédéric Boyer, Catherine Henri, Suzanne Doppelt, Lamia Zadié, Marianne Alphant, Suzanne Duval, Laure Gouraige, Emmanuel Carrère, Jean Rolin, Elisabeth Filhol, Célia Houdart, Nicolas Fargues, Nicolas Bouyssi, Louise Chennevière, Frédérique Berthet, Marie Darrieussecq, Jocelyne Desverchère, Jean Frémon, Kiko Herrero, Julie Wolkenstein, Emmanuelle Bayamack-Tam, Liliane Giraudon, Frédéric Forte, Pierric Bailly, Valère Novarina, Hélène Zimmer, Nicolas Combet, Christian Prigent, Patrice Robin,, Emmanuelle Salasc, Alice Roland, Shane Haddad, Mathieu Bermann, Arthur Dreyfus, legor Gran, Charles Pennequin, Atiq Rahimi, Anne Portugal, Patrick Lapeyre, Caroline Dubois, Ryad Girod, Valérie Mréjen / Dominique Fourcade, Marielle Hubert, Robert Bober, Pierre Patrolin, Olivier Bouillère, Martin Winckler, Jean-Luc Bayard, Anne Parian, Nathalie Azoulai, Julie Douard, Théo Casciani, Paul Fournel, Raymond Bellour, Christine Montalbetti, Francis Tabouret, Ryoko Sekiguchi,
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