Le Mystère de la Main rouge

Larguez les amarres, lecteurs ! Ce deuxième volet des aventures du sieur Joly vous fait traverser la France dans son entier, direction la Méditerranée et son île de beauté. Sur fond de Révolution, dans une ambiance de cape et d'épées, suivez cette chasse au trésor façon roman d'aventure.

Et pour mon plus grand plaisir, Loevenbruck met au-devant de la scène les laissés pour compte de la Révolution, car ici, ce sont les dames, les pédés et les sarrazins qui matent les méchants !

Cavalcades, combats d'épée, coups de feu, complots, tentatives de meurtres, piraterie, tout est réuni pour te faire haleter du début à la fin… car le rythme, soutenu, mêle mystère ésotérique, vengeance personnelle et nationalisme corse…

Alors levez l'ancre, hissez la grand-voile et, entre terre et mer, partez dans le maquis sur les traces du loup des cordeliers à la recherche du trésor de Montmartel !
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Nous retrouvons Gabriel Joly quelques jours après la Révolution Française. Il mène de nouveau une enquête débutée dans le loup des Cordeliers.
J'ai trouvé ce tome très agréable à lire, beaucoup de rythme et d'évènements on suit avec plaisir tout ce petit monde. Les chapitres sont courts ce qui permet de ne pas s'ennuyer, des rebondissements très plaisants, les combats sont bien décrits. L'ajout de dessin de scènes ou paysages entre certains chapitres ajoutent un intérêt au roman. Les personnages sont toujours haut en couleurs notamment le Récif et Mlle Théroigne de Méricourt.
Ce tome est plus un roman de capes et d'épées que le précédent qui lui était plutôt centré sur le côté historique.
J'ai hâte de lire le dernier tome de la saga.

Ce deuxième tome commence là où s'arrête le premier tome. La prise de la Bastille a eu lieue, Gabriel Joly a découvert l'identité du Loup des Cordeliers mais ce dernier a disparu.

Le contexte historique est un peu moins présent dans ce deuxième tome car se passant que sur quelques semaines, il ne s'est pas passé énormément de choses historiquement mais on sent toujours qu'il y a eu beaucoup de recherches de la part de l'auteur.

L'histoire va donc se concentrer sur l'enquête de Gabriel afin de retrouver la trace du Loup des Cordeliers. Son enquête va le mener sur la trace du Loup, bien sûr, mais aussi d'une société secrète appelée la Main Rouge, qui oeuvre en secret pour faire basculer la Révolution en faveur des bourgeois.
Aidé par Mlle Théroigne de Méricourt, qui se retrouve avec des tueurs aux fesses et du pirate Récif, qui lui est sur les traces d'un trésor.
L'enquête de Gabriel va le mener tout droit vers la Corse, pays tellement bien décrit par Henri Loevenbruck que cela m'a rappelé des souvenirs d'enfance.

Les chapitres alterne entre l'enquête de Gabriel et la course-poursuite que mène le Loup contre cette fameuse Main Rouge qui semble liée à son passé. Pour le coup, on s'attache plus facilement au Loup et on comprend pourquoi il mène cette vendetta.

Je trouve que dans ce deuxième tome, on retrouve beaucoup plus que le précédent, les ingrédients d'un roman d'aventure à la Dumas. On a les affrontements à l'épée, qui sont particulièrement bien écrits, on a une bataille navale comme le laisse présager la couverture du livre, et une enquête vraiment bien ficelée. J'ai beaucoup aimé lire ce livre et j'ai eu plus de frissons que le premier tome, les pages se tournaient toutes seules et je n'avais qu'une envie c'est de découvrir la fin.

Fin d'ailleurs qui a fait parler d'elle comme pour le premier tome mais d'une manière différente. Pour ne pas vous gâcher le plaisir, je n'en dirais pas plus. En tout cas, pour moi, elle a été à la hauteur de mes attentes.

Si vous n'avez pas encore lu le loup des Cordeliers ou si vous l'avez lu mais pas encore cette suite, il faut que vous le fassiez, ce sont de très bons romans d'aventure et j'ai hâte de lire la suite.

Deuxième tome des aventures de Gabriel Joly, journaliste enquêteur, sous la révolution, pendant la révolution, en même temps que la révolution.

L'auteur fait alterner, avec réussite, la fiction et l'histoire. C'est plaisant, et ça n'ajoute pas de lourdeur au récit. C'est bien.

Société secrète, contre révolution, voyages jusqu'en Corse, on passe un bon moment, c'est dynamique.

A titre perso, je n'aime pas trop la fin, mais après tout, l'auteur est libre du scénario.

C'est la suite des aventures de Gabriel Joly du Loup des Cordeliers.
J'ai nettement préféré ce tome 2 au précédent.
J'ai trouvé l'intrigue beaucoup plus prenante et les personnages beaucoup plus attachants également.
Du coup, j'ai pris plaisir à ma lecture et me sens prête à continuer cette saga dès la parution des tomes suivants en format poche.

Le mystère de la main rouge est la suite du roman : le loup des Cordeliers. On y retrouve Gabriel Joly qui connaît désormais l'identité du loup des Cordeliers : il s'agit de la bibliothécaire du couvent des Cordeliers : Lorette Printemps. Gilbert Joly a perdu la trace de la belle bibliothécaire qui n'est pas muette alors qu'elle le fait croire. Notre journaliste va devoir résoudre des énigmes et même se rendre en Corse pour retrouver le colonel Duvilliers membre d'une mystérieuse secte. Il sera aidé dans sa tâche par le pirate Récif qui est à la recherche d'un trésor, et Anne-Josèphe Théroigne de Méricourt qui veut savoir pourquoi on essaye de l'assassiner.
Le style de l'auteur est agréable et décrit très bien la Révolution Française.
Je suivrai les prochaines aventures de Gabriel Joly.

Le mystère de la main rouge. Loevenbruck. Ed. xo 459 p.
Dans la digne lignée de la première partie. Je vous invite vraiment à lire ma critique du tome 1 le Loup des Cordeliers pour apprécier ce qui suit.
D'abord, je reprends une critique d'un lecteur du tome 1 (ni la page de couverture ni la 4ème de couverture) : rien n'annonce qu'il s'agit d'un tome 1 et on est bien déçu de constater en arrivant en fin de récit du t.2 …qu'il faut acheter la suite 😊
Je vous rassure : pas besoin de l'acheter.
Pas besoin non plus d'acheter ce tome-ci sauf si les « plus » indiqués ci-dessous vous attirent et que les moins ne vous rebutent pas.
C'est simple, page 273 j'en ai eu assez « et j'explique pourquoi » comme dirait Gaspard Proust (dans « GP tapine »).
Les plus. Dans la veine du t.1., H.B. nous projette dans le drame de la Révolution Française et nous fait participer à de grands moments (ici la prise la bastille par exemple, le lynchage de Foulon,…)
Et l'humour dans les dialogues de la grande époque.
Cela donne peut-être une idée démoralisante de ce que notre époque a perdu en charme et en esprit 😊
Les moins.
Le scénario du t.2. devient de plus en plus inintéressant. Les personnages également suivent la pente descendante (voir ma critique du t.1.)
Le pire ? le personnage du Loup des Cordeliers…Et je le regrette car c'est un personnage potentiellement attachant. L'auteur en fait un James Bond dans le tome 2 (excellent à l'escrime, funambule, excellent chauffeur de chariot, cavalier hors pair (on se demande quand il a appris, se rendant invisible quand il le faut, excellent limier,…) alors que vu son éducation et son enseignement…mais je n'en dit pas plus par peur de dévoiler l'intrigue.
Un exemple : le Loup (humain) se fait arrêté dans sa charrette avec un coffre (pourquoi prendre la route alors que tous les gendarmes sont sur les dents ?
Ensuite la fuite et les cascades (digne d'un Fast and Furious mâtiné de Zorro).
Puis Loup se bat contre 3 gendarmes cavaliers expérimentés (qui n'ont pas l'idée d'arrêter le chariot ???) et gagne (sont-ils incompétents !).
Le personnage arrive à approcher de son loup à peine domestiqué (une bête sauvage enfermée dans un enclos à qui on vient rendre une visite une fois par jour pour la nourrir…), attaqué lâchement par un homme en arme, blessé à mort, terrifié par l'endroit sombre…
Puis les routes des routes de Loup et loup se séparent,
Puis le Loup (humain) se met en chasse (à cheval) de sa proie, un cavalier (expérimenté) parti un jour avant:
a) vers une destination inconnue
b) seul et sans s'attirer aucun ennui (que les routes sont sures à cette époque décrite comme étant fort troublées dans chaque région)
c) et arrive à suivre jusqu'à Antibes
Là déjà il faudra m'expliquer comment c'est Dieu possible de suivre une personne sans avoir placé une balise sur son cheval, sauf peut-être vu l'époque avec une boule de cristal ? ou encore si le Loup a lu le scénario avant de partir ?
d) Arrivé à Antibes les portes sont gardées…
e) La suite est digne de James Bond car il faut quand même être excellent nageur, sans peur du noir, maître de ses émotions,…
f) Alors que Loup n'a jamais été formé pour cela, n'a jamais connu cela, il se faufile dans le noir absolu. Ouf les portes sont franchies en secret car figurez-vous que la Municipalité fait garder sévèrement les portes mais est trop bête que pour ne pas placer de grille sur le chemin bien connu de tous et emprunté par Loup.
Entretemps, le loup (le vrai) on ne sait comment avait retrouvé son maître…ce dernier arrivé, aux abords d'Antibes, l'invite par la parole et en tapant des mains, à lui faire comprendre qu'il ne faut plus suivre…Et le loup comprend. Qu'est ce qu'il est intelligent ce loup !
Et puis Mme. de Mericourt…Intelligente, pleine d'esprit. Mais pas assez. Bête même. Quand on cherche à vous assassiner, on porte tout de même 2 pistolets chargés et dès qu'on sait, on s'en sert pour éliminer ses 2 agresseurs facilement ou mieux on en blesse un et on le garde pour l'interroger…
Et c'est comme cela avec chaque personnage : ils ont l'air très intelligent et attirant mais l'auteur les totalement non crédibles et c'est regrettable…Un véritable fouillis de bonnes idées et d'invraisemblance. On en arrive à être déçu, écoeuré, triste.
Les chapitres sont mal découpés… 3 pages sur le Loup et on repasse à Joly puis 5 pages de Joly et repasse au Loup …etc. etc. vous comprenez que dans ce cas on n'a pas l'occasion de s'attacher à l'intrigue. Emotion ? Enervement.
Du coup j'ai fait quelque chose que je n'ai jamais fait : j'ai lu 4 chapitres avec le Loup en suivant et je suis revenu en arrière pour ceux avec Joly …
Chaque personnage est à l'avenant : le commissaire qui n'arrête pas de se faire rouler par Joly, individualiste et égoïste, qui ne tient pas sa promesse de partager les infos, de travailler en équipe, du coup ce manque de dialogue lui nuit (puisque le Commissaire possède une information qui lui aurait été bien utile).
Je n'ai pas besoin de lire plus de quelques pages du t.2. pour deviner qui est Lorette p.ex.
Récif le pirate ? N'en parlons pas…voir t.1 😊
Je vous fais grâce des autres critiques, cela suffit. Ce qui est irritant c'est le tapage médiatique fait autour de ce roman qui bien sûr va marcher ! le fait d'avoir été promu par Busnel…On se demande qui cela dessert le plus ? Loevenbruck ou Busnel ?
On en attend donc plus de H.L. que des autres romanciers et…après avoir acheté le livre (ben oui, Busnel sert à vendre point, on se demande si on lit le même livre… !) on tombe de (très) (très) haut. En tout cas le lecteur est blousé.

Donc, écart entre le tapage médiatique et la qualité « normale » d'un livre qui n'a pas été assez travaillé (pourtant grosse équipe autour de H.L.) au niveau scénario cousu de fil blanc, ou peu crédible et trop de beaux personnages qui finissent par devenir irritants.
Je voudrais terminer sur un plus qui fait que ce livre vaut globalement 3,5 : le travail historique !
Moins de personnages afin de mieux les faire vivre et interagir entre eux et face aux évènements historiques, plus de cohérence dans le scénario, sur fond de drame historique voilà une recette qui aurait marché. H.B. a du potentiel.
Si vous voulez lire un bon ouvrage d'aventure, historique réussi lui, dans la lignée de Dumas, avec de belles émotions à la clé : les ouvrages de Michel Folco. https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Folco.
« Même le Mal se fait bien » puis « Dieu et nous-seuls pouvons » (sur la dynastie des bourreaux Pibrac), « Un loup est un loup », etc … toutes les critiques Babelio sont supérieures à 4,2 !
Et puis Dumas : plus de 300 ouvrages ! A quoi cela sert de vouloir une pâle et énervante copie alors que l'original, grandiose dans la palette d'émotions qu'il sait nous faire ressentir est si facilement accessible. Jamais lu Dumas ? Lire ma critique du t.1. le Loup des Cordeliers.

La suite des aventures du journaliste Gabriel Joly et de ses acolytes nous entrainent a la poursuite de la Main rouge, mystérieuse société secrète qui n'est pas sans influencer le cours de la Révolution !
Au milieu du tumulte de la révolution, l'identité du Loup des Cordeliers a été démasquée mais voilà qu'il disparait et c'est sur ses traces que nous partons en Corse via Antibes. Mais l'ile attire les différents personnages, chacun pour ses propres raisons.
Le précèdent opus « le loup de Cordeliers » s'attardait d'avantage sur les évènements de la révolution française pour une bonne séance de vulgarisation de l'histoire de France. Ici, le décor a été plante et les personnages sont installés. Il s'agit d'avantage d'aventure, de voyages, de mystères, de machinations et de complots. le rythme enlevé est maintenu par des chapitres courts, permettant de suivre facilement plusieurs histoires en une. le pages se tournent mêlant actions, sentiments amoureux, patriotismes, appas du gains.. Tout y est, meme quelques jolies planches d'illustrations pour un vrai plaisir de lecture plein de rebondissements, aux personnages attachants et qui permet un vrai voyage au 18eme siècle !

J'ai beaucoup plus aimé ce tome 2. Si l'Histoire est toujours présente en toile de fond, entre le 14 juillet et la nuit du 4 août 1789, le côté roman d'aventures est beaucoup plus assumé: on a même droit à un abordage au large de la Corse! le mystère de la Main Rouge est résolu après celui du Loup des Cordeliers du tome 1. Je n'ai toujours pas compris par contre comment une fillette vivant en plein coeur de Paris a réussi à dresser un loup sous le nez de toute la ville et de tous ceux qui l'ont élevée...
Petit plus : les illustrations qui m'ont rappelé les romans d'aventures que je lisais enfant...

Livre d'aventures qui se mêle à la grande histoire de la révolution française en effet l'action se passe en 1789 après la prise de la bastille, où l'on suit Lorette qui poursuit le meurtrier de sa mère qui fait parti de l'organisation secrète que l'on nomme la main rouge, elle-même est recherchée par le journaliste d'investigation Gabriel Joly qui est profondément amoureux d'elle. Ce que je remarque grandement dans ce livre, c'est que les méchants ont tous l'air d'avoir pris des cours avec les stormtroopers et les gentils avec aigle de faucon, pas un coup ne manque sa cible.