👜👠Seizième tome d'Agatha Raisin... et la sagesse de la dame semble toujours aussi absente.👠👜
Et c'est décidé ! le crime étant l'affaire d'Agatha Raisin, pourquoi ne pas ouvrir une agence de détectives et se faire de l'argent. Son agence à peine ouverte, son personnel à peine engagé, que surgit Mrs Laggat-Brown avec une histoire de menace de mort sur sa fille unique. Pour Agatha, commerciale aux dents dures, c'est l'enquête à ne pas manquer pour se faire connaître !
Seulement, le danger rôde autour d'Agatha... et de manière très proche...😗
A chaque sortie de livre de cette série, j'achète les ouvrages pour ma maman qui en est friande. J'ai souvent eu la dent dure avec cette série et j'avais décidé de ne plus en lire. Mais ma maman sait se faire obéir. Au final, je suis plutôt ravie de l'ensemble. Certes, je n'en attendais rien du point de vue de l'intrigue, je n'espérais pas de chamboulements dans les personnages. Non, au final, j'ai passé un moment de lecture sympathique avec Agatha Raisin et sa logique froide.
Ce nouvel ouvrage fait entrer le personnage d'Agatha Raisin dans une nouvelle sphère professionnelle : les enquêtes privées. Cela apporte une nouvelle fraicheur à l'ensemble qui, avouons-le était répétitif entre les relations amoureuses d'Agatha et son coeur d'artichaut. Bon, cet aspect est encore présent, mais il est moins prégnant.
L'autre élément sympathique de ce nouvel opus concerne le personnage d'Emma Comfrey. Secrétaire d'Agatha Raisin plutôt posée et discrète et qui, au contact d'Agatha et de son entourage dévie du tout au tout ! Ce personnage aurait pu être Agatha Raisin elle-même si elle avait été plus cinglée.
L'aspect policier est ici plus visible avec une enquête rocambolesque et ridicule tellement le scénario est tiré par les cheveux. le final dans l'appartement d'Agatha où les deux tueurs se retrouvent est expéditif, sidérant et burlesque au possible.
Agatha Raisin n'est pas ce que nous pourrions qualifier de lecture sérieuse qui demande calme et sérénité pour être appréciée. Au contraire, l'ambiance de l'ouvrage, la cocasserie des événements en font une lecture décapante et apaisante. Personnellement, l'épilogue m'a énormément fait rire et m'a rappelé le plaisir que j'avais éprouvé à la lecture de la quiche fatale.🙂
Bémol cependant avec ce titre : Bal fatal : entrez dans ladanse ??? Quel est le lien avec le roman ???? 🤨🤨
Pour conclure, à lire pour vous remonter le moral ou pour le plaisir.🙂
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Ayant un peu, beaucoup, besoin de lire des choses légères et sans grande réflexion, j'ai pensé que poursuivre les Agatha Raisin étaient une bonne chose.
D'autant que l'air de rien les intrigues sont quand même bien menées, malgré cette légèreté .. et donc une lecture agréable, fluide , facile et récréative.
J'ai toujours plaisir a rentrer dans cet univers , même si Agatha m'agace assez souvent... déjà sont côté nymphomane est pénible, mais elle est également un peu superficielle l'air de rien.
Avec ce tome 15 j'ai réellement passé un bon moment.
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A chaque nouveau titre, je me dis : "Allez, c'est le dernier que je lis", vu que je suis de plus en plus souvent déçue par cette série.
Mais j'ai bien entendu craqué encore une fois et j'en ressors encore une fois très déçue.
L'intrigue semblait de prime abord plus passionnante que les précédentes, car Agatha a désormais ouvert sa propre agence de détectives.
Mais sa vie sentimentale est au point mort, elle tombe encore une fois amoureuse d'un homme qu'elle a vu 5 minutes, elle va encore se mettre en danger inutilement et quand elle parvient à résoudre quelque chose, ça tient bien plus du miracle que de la déduction.
Je me suis beaucoup ennuyée au cours de cette enquête qui, en plus, porte un titre trompeur, car il n'y a pas le moindre bal fatal dans cet épisode. Il y a bien une réception de fiançailles, mais personne ne meurt au cours de cette soirée.
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Agatha avait oublié que Roy s’habillait de manière conventionnelle uniquement quand il travaillait pour certains de ses clients très vieux jeu. Elle fut donc décontenancée de le voir apparaître dans son séjour, prêt à sortir, vêtu d’une marinière noir et blanc et d’un pantalon moulant noir, le tout agrémenté d’un foulard rouge noué autour du cou.
« Tu vas sortir comme ça ?
— Où est le problème ? Tu as dit qu’on allait dans un resto français, alors j’arbore un look français.
— Tu les as vus où, tes Français ? Dans une caricature ? Et quand tu vas manger chinois, qu’est-ce que tu portes ? Un chapeau conique par-dessus des nattes ? Bon, viens ! On va être en retard.
Agatha regarda Mrs Laggat-Brown avec curiosité.
« On dirait que vous n’avez pas beaucoup apprécié la liberté que vous a procurée le divorce, Catherine. Dès que votre mari rapplique, hop ! c’est lui qui commande.
— Mais sans homme, on est tellement démunie ! C’est vrai : une femme qui n’a pas d’homme se sent si seule et si bête ! Les féministes peuvent bien dire qu’on n’a pas plus besoin d’homme qu’un poisson n’a besoin de vélo, ça m’a toujours paru plutôt stupide. Après tout, de quel droit parlent-elles au nom des poissons ? Les poissons pourraient très bien avoir envie de vélos, s’ils avaient le choix. Elles n’en savent rien !
Agatha avait oublié que Roy s'habillait de manière conventionnelle uniquement quand il travaillait pour certains de ses clients très vieux jeu. Elle fut donc décontenancée de le voir apparaitre dans son séjour, prêt à sortir, vêtu d'une marinière noir et blanc et d'un pantalon moulant noir, le tout agrémenté d'un foulard rouge noué autour du cou.
"Tu vas sortir comme ça ?
- Où est le problème? Tu as dit qu'on allait dans un resto français, alors j'arbore un look français.
- Tu les as vus où, tes français ? Dans une caricature ? Et quand tu vas manger chinois, qu'est-ce que tu portes ? Un chapeau conique par-dessus des nattes ?
Agatha était en colère que la première publicité faite à l’agence ait chanté les louanges de sa secrétaire. Elle avait sorti son nouveau tailleur de femme d’affaires pour l’occasion, et le journal n’avait même pas publié de photo d’elle !
Agatha ne se serait jamais doutée qu’il faille autant d’argent pour monter une agence de détectives. Nourrie de films dans la veine des adaptations de Raymond Chandler, elle avait supposé qu’il suffisait de rester assis derrière un bureau à attendre l’arrivée majestueuse d’une belle dame vêtue d’un chemisier à épaulettes. Ou quelque chose dans ce goût-là.
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