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L'Héritière des Raeven tome 1 sur 3
EAN : 9782362311659
410 pages
Castelmore (17/02/2016)
3.39/5   261 notes
Résumé :
Pour Assia, une nouvelle vie commence !

Assia, dix-neuf ans et bac en poche, rentre chez elle après des années en pension. Mais il n'y a personne pour l'attendre et elle apprend que toute sa famille est morte. La voilà seule au monde...

La jeune fille découvre alors qu'elle est l'héritière d'une lignée de sorcières. Elle va devoir apprendre à manier ses nouveaux pouvoirs avec pour unique professeur un vieux grimoire, puisque sa mère n'e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (80) Voir plus Ajouter une critique
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sur 261 notes
A l'origine de son livre, Méropée Malo est partie d'un constat assez simple. Malgré le succès de cette série télévisée, les histoires modernes de sorcières possédant une telle ambiance sont assez rares dans la littérature jeunesse/young-adult. Une réflexion que je me suis également faite à de nombreuses reprises ; c'est pourquoi ce livre ne pouvait pas mieux tomber.

Pourtant, je ne cache pas avoir eu assez peur au début. En effet, les premiers chapitres sont assez maladroits, bourrés d'incohérences qui m'ont agacées à plusieurs reprises. Je vous rassure, tout s'explique par la suite. Mais il n'empêche qu'une jeune fille de dix-neuf ans, qui rentre chez elle après de longues années passées en pension, et qui se rend compte seulement à ce moment là que sa famille est morte depuis huit ans ? Si, dans le résumé, cela ne m'avait pas titillé plus que cela, j'avoue que la façon dont c'est relaté m'a quelque peu hérissé le cheveu. Bref, ça ne colle pas, mais alors pas du tout.. Et, à l'heure de la technologie actuelle, ne pas se rendre compte que sa famille est décédée depuis huit ans, j'y ai cru moyen…

Sans oublier qu'Assia m'a assez énervée dès le début. C'est typiquement le genre d'héroïne trop lisse et trop parfaite que je ne supporte pas, celles qui savent accomplir dix milles choses parfaitement pour que cela soit réaliste. Ici, en l'occurrence, Assia est une excellente escaladeuse, une excellente roller girl, une excellente joggeuse, une excellente hackeuse… Et en plus elle fait même du yoga. Elle sait donc quasiment tout faire, et à la perfection en plus. Sauf que, pour ma part, ces héroïnes là m'insupportent tant elles paraissent se détacher complètement de la réalité.

Pourtant, malgré ces points négatifs, j'ai été surprise de me retrouvée complètement captivée par ce roman. Et je ne cache pas qu'Assia m'a petit à petit moins insupportée et que l'histoire est devenue tout doucement cohérente au fur et à mesure des révélations sur la famille d'Assia. Ce qui fait que je me suis rapidement prise au jeu. Et, effectivement, à la manière d'une série télévisée, l'histoire se laisse tout doucement apprivoiser, et j'ai alors beaucoup aimé l'intrigue que j'ai pu y découvrir.

Ce premier tome est très riche en rebondissements. Il se passe énormément de choses, et c'est un point qui m'a assez étonnée. L'intrigue peut paraitre parfois complexe ; même si on devine aisément certaines révélations, L'héritière des Raeven a tout pour nous promettre une saga des plus prometteuses. L'auteur réussit parfaitement à mêler ce fantastique dans la vie banale de son héroïne, sans que l'un ne prenne le pas sur l'autre. On a envie de découvrir comment Assia va pouvoir conjuguer les deux, mais aussi comment elle va pouvoir révéler ses pouvoirs sans vraiment personnes pour la guider sur le chemin de la magie.

Pour conclure : ce premier tome a su me surprendre même si ce n'était vraiment pas gagné au début. Malgré la faiblesse des personnages, j'ai beaucoup aimé le mythe autour des Raeven qu'a créé l'auteur même si je regrette les quelques facilités qu'elle prend pour expliquer certaines choses. La seconde moitié du roman m'a bien plus emballée que la première car elle soulève toutes sortes de questions. L'héritière des Raeven est une saga avec un fort potentiel, et j'ai vraiment hâte de découvrir ce que Méropée Malo nous réserve pour la suite.
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qui la terre s'arrête de tourner un matin d'été alors que cela aurait dû être des retrouvailles pleines d'émotion.

Sa tristesse, sa solitude même semble transpirer des pages du livre sous la plume de Méropée Malo.

En fait il ne m'a fallu que quelques pages pour me sentir à l'aise dans ce roman et m'y jeter à coeur perdu.

Assia nous touche, nous émeut et nous énerve aussi en même temps. Même si l'on peut comprendre parfois ses espoirs et ses déceptions, ses envies de bonheur et ses responsabilités, on a du mal à accepter sa manière de gérer tout ça.

Je ne la décrirais pas comme caractérielle mais cependant elle n'est pas non plus une potiche sans saveur. Elle est jeune et se laisse parfois un peu emportée par ses émotions. La situation lui donne des excuses : orpheline depuis huit ans lorsqu'elle l'apprend seulement, une maison immense à entretenir sans moyens, un amour parfait avec le seul qu'il aurait fallu éviter ... Rajoutons à cela une ascendance qu'elle a du mal à accepter et qui a aussi du mal à lui échoir cela fait beaucoup pour une seule personne.

Pourtant j'ai adoré la plume de Méropée Malo justement pour tout cela. Parce qu'Assia ne se découvre pas sorcière comme ça d'un claquement de doigt, que l'apprentissage est long et parfois laborieux et que comme si cela ne suffisait pas le destin mettait sur sa route un homme magnifique mais pourtant inaccessible selon ses propres critères.

Car Alec est tout sauf le bad boy que l'on croise habituellement dans les romans. Il est attentionné, doux et charmant au point que notre première impression, par habitude, va être « trop beau pour être honnête ». Et puis on se rend compte que, oui il a des secrets, mais oui aussi il est clean, a des sentiments sincères et semble franc du collier. Bien entendu il a aussi son caractère qui parfois va faire des étincelles frotté contre celui d'Assia mais c'est là encore un point qui rend ce roman presque réel.

On n'entre pas dans la destinée de l'héritière des Raeven comme dans un roman superficiel. L'auteure nous pousse à suivre page après page la vie d'Assia car ce n'est qu'ainsi que nous pourrons, tout comme elle, découvrir de quoi demain est fait mais aussi peut être de quoi a été fait ce passé qui lui a ôté ce qui lui restait de famille.

Beaucoup de questions se posent sur sa maman et sa tante, sur leurs pouvoirs, leurs vies dans ce lieu où la famille semble avoir autant de ramifications.

Et puis d'autres aussi sur les Forsythe l'Autre famille d'Ysmans et leur querelle ancestrale.

Les informations que l'auteure distille au compte-goutte nous permettent de ne pas nous ennuyer un seul instant. Et même si j'ai tout d'abord eu du mal avec Alec pour son côté trop parfait j'ai apprécié à la longue sa ténacité, mais surtout sa pugnacité et sa fidélité. Ce que nous apprenons sur lui et sa famille me pousse à ne pas tarder beaucoup avant d'attaquer le tome 2.

J'ai trouvé cependant que le final du tome 1 ne nous laissait pas suffisamment un sentiment de frustration ;). Méropée n'est pas une auteure sadique avec ses lecteurs, c'est par cela qu'elle surprend aussi.
Alors si vous voulez de la magie, des paysages magnifiques, des personnages attachants et de nombreux secrets, je pense que vous pouvez sans problème vous lancer dans la destinée de l'héritière des Raeven.
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J'ai abandonné en cours de route, pour les lectrices habituées au romans de sorcières rien de neuf sous le soleil ; on a déjà vu ça avec Melissa de la Cruz ou encore la série Charmed : une sorcière qui apprend qu'elle a des pouvoir, une famille rivale, une jeune femme en quête d'elle-même. le problème du roman de Méropée Malo c'est que malgré les nombreux rebondissements qui s'enchaînent, on s'ennuie ferme avec cette héroïne cliché (blonde et athlétique, mais attention elle est aussi hackeuse la nuit, wahou.) qui tombe sous le charme du fils de la famille rivale (forcément un adonis aux yeux magnifiques) ; les réactions des personnages sont absurdes et frustrantes ("j'apprend qu'on me cache la mort de mes parents depuis 8 ans, mais bon allez je vais faire du jogging !" Et qu'est-ce qu'elle en fait du jogging...)
Bref, pas d'accroche avec les personnages, pas d'accroche avec le scénario (ponctué de moments inintéressants au possible) sans originalité.
Il plaira sûrement aux jeunes lecteurs qui ne connaissent pas ce genre d'univers, et le seul point positif est l'écriture de l'auteur, intéressante.
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Je suis tombée par hasard sur cette série en craquant sur la couverture... du tome 3! J'ai eu un peu de mal à trouver le 1er tome mais une fois fait, je me suis plongée dedans assez vite et je l'ai dévoré tout aussi vite!
Assia est une jeune fille de 18 ans qui sort de son pensionnat en Suisse pour retrouver sa famille. Sauf qu'elle découvre une fois rentrée que sa mère et sa tante, sa seule famille, sont mortes depuis des années. Que va-telle devenir seule dans une grande maison qu'elle ne peut pas vendre et sans argent? Organiser sa vie pourrait être une tâche classique mais petit à petit Assia découvre que sa famille a une famille ennemie dans la ville, même si le bel Alec est très à son goût. Et puis les amis de ses parentes semblent attendre quelque chose d'elle qu'elle ne comprend pas... et pour cause, personne ne lui a jamais dit qu'elle descend d'une longue lignée de sorcière et qu'elle même doit être douée de ce talent.
Ce premier tome de la trilogie l'héritière des Raeven démarre une aventure intrigante mêlant magie, mythologie, technologie, écologie... et un peu d'amour aussi.
A suivre dans le tome 2
#ChallengeMultiDéfis2019 item 31 une trilogie 1ère partie
#ChallengeMauvaisGenre
#ChallengeSéries2019
#ChallengePavés2019 pour la trilogie
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J'ai acheté ce livre lors d'une promo Bragelonne, une occasion parfois de "découvrir" des perles, ici ça commence très fort !
En quelque pages nous apprenons qu'Assia était sans nouvelle de sa mère et de sa tante depuis huit ans qu'elle est entrée en sixième dans une pension de standing. Rentrant chez elle son bac en poche, un homme âgé ouvre la porte de la maison et lui annonce tout de go le décès de ses parents et que le coût de sa pension a épuisé tous les fonds dont elle avait hérité, elle se retrouve donc désargentée et obligée d'abandonner ses rêves d'études. Elle cherche dans ses cartons ses baskets et part faire un jogging … et bouscule un "homme sublime avec des yeux magnifiques", etc … et je viens de vous résumer les 4 ou 5 premières pages !


Je lis de tout, y compris du fantastique, de la SF et de la fantasy, j'adore les mondes décalés parfois difficiles à imaginer … mais j'ai des difficultés à accepter les incohérences, ça me donne l'impression que l'auteur se fiche de moi en n'essayant pas d'étayer son monde. Ici j'ai l'impression que la lecture est destinée aux plus jeunes, ce qui ne me dérange pas, mais je n'aime pas qu'on prenne les jeunes pour les imbéciles qu'ils ne sont pas !
Ici l'action est située en France à notre époque, l'héroïne dispose d'un smart phone, et ne semble manquer de rien, qui peut accepter que les services sociaux où autres ne s'occupe pas d'une orpheline et ne nomme pas quelqu'un pour administrer son héritage au mieux ? Qui peut imaginer une ado qui laisse passer huit ans avant de s'inquiéter de l'absence de ses parents ? bon elle a du redoubler une fois, il me semble que de la sixième à la terminale il n'y a que sept ans d'études, pas huit n'est-ce pas ? pourtant elle a eu son bac avec mention, à 19 ans quand même, ce n'est pas une génie, mais elle n'a jamais pensé à téléphoner, s'inquiéter, ou même prendre le train pour faire les 400 kms qui la séparent de sa maison, et lorsqu'elle apprend le drame il ne lui vient pas à l'idée de questionner l'avoué qu'elle met dehors, et celui-ci n'insiste pas …


J'ai pour habitude de lire les livres entièrement, quitte à me forcer, mais là je viens de souffrir en m'obligeant à finir plusieurs mauvais livres, je ne suis pas maso, j'abandonne ! J'en ai vraiment marre de tous ces livres bâclés ! Un livre que je ne conseillerai à personne …
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Allongée dans le lit d'Alec, Assia regardait défiler les minutes sur le réveil. Le sommeil la fuyait depuis deux heures déjà. Elle se retourna une nouvelle fois, fermant résolument les yeux, et tenta de s'endormir.
Peine perdue.
Son esprit revenait à Alec, enfermé dans la salle de bain et condamné à passer la nuit sur un minuscule matelas de camping. Sa chambre était baignée de clarté lunaire et Assia voyait luire, à l'autre bout de la pièce, la clé qui enfermait son petit ami, comme pour la narguer.
Après deux nouveaux changement de position, elle en arriva à la conclusion qu'elle ne passerait pas la nuit ici. Pas si elle voulait dormir, en out cas. Vêtue d'un tee-shirt d'Alec qui lui descendait jusqu'aux cuisses, Assia traversa la chambre jusqu'à la porte de la salle de bain.
Elle se colla contre la porte; aucun bruit. La main sur la clé, elle hésita à la faire tourner . Et si elle réveillait Alec? Il avait besoin de sommeil, lui aussi, après la soirée qu'ils venaient de vivre.
Assia prit une longue inspiration puis décida d'entrer. Elle fit tourner la clé le plus silencieusement possible dans la serrure, ouvrit la porte et, à l'intérieur, la verrouilla. Il faisait plus sombre que dans la chambre, la salle de bain n'étant éclairée que par deux petites lucarnes au-dessus du grand miroir surplombant l'évier.
Assia se laissa le temps de s'habituer à l'obscurité, ensuite, elle se concentra sur la clé
- Assia? que se passe-t-il?
La voit d' Alec n'était pas épaissie par le sommeil. Ouf, elle ne l'avait pas réveillé.
Elle repéra le matelas devant elle s'agenouilla:
- Je n'arrive pas à dormir.
Après l'amas de couverture du lit, elle frissonnait sur le carrelage, court-vêtue. Alec soupira.
- Le but de tout ceci est de m'empêcher de sortir. Si tu apporte la clé dans cette pièce, ça ne sert plus à rien...
- Justement, dit Assia en se retenant de claquer des dents. J'ai ensorcelé la clé, elle est invisible. Et je l'ai cachée ici. Donc tu ne peux toujours pas sortir.
Il y eut un silence interloqué puis Alec rit tout bas. Il tapota l'espace presque inexistante devant lui, sur le matelas.
- Je me considère comme têtu mais là, je suis battu.
Soulagée, Assia entra dans le lit de fortune ; la présence d'Alec l'environna immédiatement de chaleur. Elle ferma les yeux :
- Je promets d'essayer de ne pas trop bouger.
Il ne répondit pas mais, lui écartant les cheveux , il lui embrassa la nuque.
- Tu as intérêt, sinon c'est moi qui t'attache.
- Tu serais bien embêté pour trouver la clé, dit-elle en se calent plus prêt de lui
- Et en plus, tu as le dernier mot.
Il l'entoura de son bras, elle attrapa sa main pour y glisser ses doigts.
Maintenant, il faut dormir, murmura-t-il. On en saura plus demain
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Assia n’avait gardé presque aucun souvenir des lieux. Elle découvrait donc la pièce et ses hauts murs aux caissons moulurés ; sur sa droite, une antique horloge en bois se tenait droite entre deux fenêtres encadrées de lourds rideaux couleur ivoire. Devant elle, un canapé semblait inviter à des occupations tranquilles – discussions en famille, tasse de thé le soir et lecture. Une bibliothèque occupait tout le mur du fond, ses étagères chargées de livres d’art, de fins ouvrages de poésie et de guides pratiques de jardinage.

C’était un bel endroit, vaste et lumineux. L’appréhension de la jeune fille diminua.

Elle remarqua alors que la vitre de l’horloge aurait eu besoin d’un bon coup de chiffon, que le canapé n’était pas blanc comme elle l’avait cru d’abord, mais recouvert d’un drap clair pour le protéger de la poussière… comme si la maison était inhabitée.
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"-Un jour, expliqua Constance, ta mère est rentrée bouleversée.
Je ne sais pas ce qu'elle avait combattu exactement mais...
je crois qu'elle en avait tout juste réchappé.
Elle et sa sœur t'avaient confiée à moi pour que je te garde. Quand elles sont rentrées, tu as couru dans les bras de ta mère; tu avais encore les cheveux roux, comme sur la photo. Elle t'a couverte de baisers comme si elle avait cru ne jamais te revoir- ce qui était vrai en un sens.
Alors tu as reculé d'un pas et tu as dit :"N'aie pas peur, maman. Je suis là.""
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— C’est impossible, dit Assia en secouant la tête. Je dois voir avec elles où m’inscrire à la rentrée : études de commerce ou d’ingénieur ? On est en juin et je dois me décider pour septembre. Ce n’est pas gratuit, il faut…
Elle ne put continuer ; les mots du vieil homme s’ancraient en elle. L’étendue de sa perte lui fit l’effet d’un coup de poing en pleine figure et les larmes lui montèrent aux yeux. La seule chose qui l’arrêta fut la honte de pleurer devant un parfait inconnu.
— Oui, l’argent, murmura-t-il d’un ton doux qui insupporta Assia. Vois-tu, ton école coûtait très cher et tout ce qui restait de ta famille, ton héritage pécuniaire, s’entend, a été englouti pour payer ces cours. Aujourd’hui, malheureusement…
Assia ouvrit de grands yeux. Il ne lui restait plus rien ? Mais de quoi allait-elle vivre ? Elle avait dans son sac à main quelques billets : le restant de son argent de poche, rien de plus. Quand cela serait épuisé…
Elle contempla le vieil homme désolé qui se tenait devant elle et sentit que la digue qui retenait ses larmes allait céder. Alors, venu du fond de son âme, une petite radicelle de colère se mit à ramper vers la lumière. Parce que tout valait mieux que de se noyer dans le chagrin, Assia l’agrippa. Elle se rappela toutes les fois où, quand le courrier arrivait, elle attendait en vain qu’on appelle son nom. Elle se rappela les nuits où elle avait eu tant de mal à trouver le sommeil parce qu’elle se demandait, encore et encore, ce qu’elle avait pu faire de mal pour que sa tante décide de l’exiler dans cette école si loin de chez elle.
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Le vieil homme avait laissé les clés sur la porte d’entrée.
D’habitude, Assia vérifiait soigneusement qu’elle emportait tout ce qu’il lui fallait. Pas cette fois. Elle devait sortir le plus vite possible, comme si elle espérait laisser derrière elle le chagrin…
Les marches du perron descendues, elle vérifiait qu’elle avait bien pris le plus important, son téléphone qui faisait aussi GPS, quand on l’arrêta d’une main sur le bras.
— Désolé, fit une voix masculine. Je ne voulais pas vous envoyer valdinguer dans le décor mais vous ne m’aviez pas vu et notre collision me semblait inévitable.
Assia leva les yeux sur l’inconnu. Un instant, son cerveau cessa de fonctionner. Il était… sublime ?
Des hommes beaux, Assia en avait déjà vu. Elle était même sortie avec deux garçons, des jumeaux – mais pas en même temps –, qui déclenchaient sur leur passage des murmures sans fin chez les filles.
L’homme en face d’Assia avait des yeux bleus si foncés qu’ils en paraissaient noirs, une légère barbe de deux jours, un nez droit finement dessiné, des lèvres… des lèvres sur lesquelles elle devait cesser de bloquer, se reprit-elle avec un début de panique.
Elle se redressa et contempla cet ensemble irrésistible de beauté et de masculinité, couronné par un sourire gentil.
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