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Une enquête de Loveday & Ryder tome 2 sur 7

Alexandra Herscovici-Schiller (Traducteur)
EAN : 9791033909958
304 pages
Harper Collins (06/10/2021)
3.91/5   287 notes
Résumé :
Été 1960. Après la fête de fin d’année organisée par les étudiants de St Bede’s College sur les berges d’une rivière, le corps d’un certain Derek Chadworth est retrouvé flottant dans les eaux de Port Meadow. Si tous les jeunes gens présents sur les lieux affirment que la mort de Derek est accidentelle, aucun d’entre eux ne peut attester avoir bel et bien aperçu ce dernier durant les festivités.

Confronté à des témoignages vagues qu’il juge peu crédi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (114) Voir plus Ajouter une critique
3,91

sur 287 notes
Un Pique-nique presque parfait est le deuxième tome de la série Loveday et Rider. le Corbeau d'Oxford avait permis de faire connaissance avec le couple d'enquêteurs, Trudy Loveday une jeune stagiaire dans la police et Clement Ryder, le coroner qui voudrait faire l'impasse sur les symptômes d'un Parkinson débutant. Nous sommes dans les années 60, et c'est Oxford qui sert de décor.

Lors qu'un pique-nique au bord de la rivière, organisé par un petit groupe d'étudiants aristocrate, dont le détestable Littlejohn, une banale collision entre trois barques tourne au drame : le corps d'un étudiant est retrouvé près de la berge. Il s'est noyé. Et le capitaine Jennings a bien envie de s'en tenir au verdict non concluant du jury, et de classer l'affaire, soucieux de ne pas mettre en cause les familles huppées de la ville universitaire.

C'est compter sans le Dr Clement Ryder, qui réclame l'aide de Trudy, pour approfondir les quelques détails troublants des témoignages.

Les personnages sont sympathiques, et particulièrement la jeune Trudy dont l'obstination à se faire une place dans ce monde misogyne de la police anglaise dans les années 60. Et on apprécie les efforts didactiques du coroner pour canaliser l'intelligence vive de la jeune stagiaire, dont il pressent la compétence.

L'enquête n'est pas particulièrement originale, mais met agréablement en scène la vie quotidienne routinière, ici bouleversée, d'une petite ville anglaise.

Alors, poursuivre la série? Pourquoi pas

Merci à Babelio et aux éditions Harper Collins pour leur confiance

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Deuxième aventure en compagnie de Loveday & Ryder, et je suis toujours aussi fan du duo que forment la jeune policière stagiaire et le coroner anglais. Nous sommes loin des thrillers glaçants, certes, mais Faith Martin n'épargne pas non plus nos héros et ses lecteurs en mettant en avant la part d'ombre de tout un chacun. Nouveau crime, nouvelle ambiance, et cette fois-ci, ce sont les étudiants de la prestigieuse université d'Oxford qui sont mis en avant.

Suite à un pique-nique bien arrosé, un étudiant est retrouvé noyé dans les eaux de Port Meadow, tout près d'Oxford. Si à première vue, la mort pourrait sembler accidentelle, les témoignages un peu nébuleux des témoins poussent Clement à se poser des questions. Y a-t-il anguille sous roche, ou les jeunes gens veulent-ils tout simplement ne pas entacher leurs réputations avec une petite beuverie qui aurait mal tourné ? Un mystère que le coroner décide d'élucider avec notre jeune Truddy, toujours partante pour sortir de sa monotonie au commissariat. Et cette fois-ci, notre héroïne va devoir donner de sa personne. Elle est mandatée pour s'infiltrer parmi les étudiants et glaner des informations. Un nouveau challenge électrisant mais qui pourrait aussi se révéler dangereux.

Comme pour le premier tome, Faith Martin nous entraîne dans une enquête où les apparences sont trompeuses. Navigant entre fausses pistes, coupable idéal et corruption, nous découvrons un petit peu plus la société londonienne à travers ses étudiants aisés et les passe-droits que certains s'accordent au vu de leur rang. Trudy va encore une fois apprendre que le monde n'est pas aussi idyllique qu'elle l'aimerait et comprendre combien les riches et les biens nés peuvent se sentir au-dessus des lois. La justice est une machine à deux vitesses et qui n'est pas toujours respectée par ceux d'en haut. Mais la jeune femme n'en perd pas sa ferveur et son envie de poursuivre sa carrière. Elle va devoir s'endurcir, perdre peu à peu sa naïveté et apprendre à esquiver pour atteindre son but. Et j'apprécie vraiment le contraste entre le monde "réel" et sa vision un peu utopique de ce qu'il devrait être. En plus de rendre le personnage plus attendrissant, il y a cet idéal pour lequel elle se bat qui redonne un peu foi en l'humanité. le roman perd de sa noirceur grâce à elle. Trudy est le rayon de soleil dans une journée brumeuse, l'anti cynisme qui fait toute la différence.

Et pourtant, au fil de l'enquête, ce que nous apprenons n'a rien de très plaisant. Encore une fois, les apparences sont trompeuses et quand les langues se délient enfin et que nos deux enquêteurs mettent le doigt sur l'élément clé de toute cette affaire, il y a de quoi perdre son sang-froid. La différence des classes est encore plus mise en avant dans ce deuxième tome, et l'on voit combien les riches tout comme les personnes d'un certain rang, se croient au-dessus des lois et voient le petit peuple comme de la chair à canon. C'est révoltant et par le biais de Trudy, ce sentiment est exacerbé. Et on pourrait croire que cela nous empêche d'avoir une certaine partialité, mais au contraire, j'ai trouvé que c'était plutôt une manière de mettre en avant la souffrance de ceux d'en bas. Et aussi par la même occasion, de permettre à notre héroïne d'apprendre que la justice comme la police peuvent être corrompues. Une leçon difficile à avaler pour notre jeune idéaliste, mais primordiale.

Quant à notre duo Loveday & Ryder, il est toujours aussi efficace. On voit que leur relation commence à évoluer doucement, chacun voyant l'autre comme un ami sans utiliser le terme à haute voix. C'est touchant et mignon, même si j'avoue que j'aimerai les voir être encore plus proches. de façon tout à fait platonique, j'entends bien. Pour moi Clement est un mentor quelqu'un qui comprend Trudy, voit son potentiel et va l'aider à grimper les échelons. Rien de plus. Mais, notamment avec sa maladie, je me dis que passer la barrière du secret serait génial. Alors oui, le coroner est quelqu'un de fier, un homme de surcroît et british pour en rajouter, mais je pense que ce cap donnerait encore plus à la dynamique du duo. J'espère que l'on verra Ryder se confier car cela devrait changer leur dynamique et la rendre encore meilleure.

Un deuxième tome qui m'a beaucoup plu, si bien que je vais enchaîner avec le troisième. L'enquête est prenante, l'auteur nous met dans les baskets de Trudy nous permettant de jouer les détectives et d'essayer de découvrir le coupable en faisant travailler nos méninges, et encore une fois, le travail psychologique et sur les émotions des protagonistes fait vraiment la différence. Une saga très humaine à bien des niveaux.
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Ce deuxième tome des aventures policières de la jeune Trudy Loveday et du coroner Clement Ryder tient toutes ses promesses.
Trudy Loveday est stagiaire dans la police, en 1960 en Angleterre, à une époque où les femmes sont encore très faiblement représentées dans cette profession. Elle est d'ailleurs souvent reléguée à de simples patrouilles.
Mais depuis que le coroner l'a prise sous son aile, elle participe de temps en temps à de vraies enquêtes à ses cotés.
Dans ce volume, un étudiant est retrouvé noyé dans une rivière, alors même qu'on grand pique-nique était organisé pour fêter la fin des examens.
Mais les étudiants en question étant tous des fils et des filles d'hommes riches et puissants, il ne sera pas simple de les faire parler, c'est pourquoi Trudy Loveday va jouer les étudiantes à son tour pour espérer glaner quelques informations.
J'ai bien aimé cette enquête qui montre bien la place que les femmes occupaient dans la société, reléguées le plus souvent à la maison avec les enfants. On découvre aussi l'univers des étudiants titrés qui se croient au dessus des lois.
Une enquête pas si simple qu'elle n'en a l'air, avec du suspense et des touches d'humour.
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Ce fût un plaisir de retrouver pour ce tome 2, la "so lovely" Trudy Loveday, jeune policière de dix-neuf printemps dans le Oxford des années 60.
Après un pique-nique organisé par des étudiants de la célèbre université, un cadavre est retrouvé, aussitôt, l'ex-chirurgien le Dr Clement Ryder , fait appel à Trudy pour "infiltrer ( légèrement...) le milieu huppé de St Bede's college. le coté "intouchable" de ses fils d'excellentes familles est évoqué, la juxtaposition entre cette jeunesse dorée et celle du village ( un peu esquissée), le côté féministe de Trudy qui essaie de percer dans un métier jusque là réservé aux hommes, est très bien montré. On est dans le roman policier soft, de ceux qui peuvent plaire aux adolescentes et leur donner le ticket d'entrée pour ce genre de littérature.
Agréable, léger, distrayant . A "caler" entre deux romans policiers un peu plus costauds ...
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Le corps d'un homme a été retrouvé, flottant dans la rivière à Port Meadows, lors d'un pique-nique bien arrosé. Il s'agit de Derek Chadworth. Parmi les témoins du drame, étrangement, personne n'a rien vu, c'est tout juste si on pense qu'il était là. Tous els témoignages se ressemblent étrangement, comme si les étudiants avaient tous répété leur leçon avant. Il faut dire, que le « chef » est un notable, dont le père est influent…

Le Dr Clement Ryder relève des failles lors des témoignages et obtient qu'une enquête soit ouverte pour déterminer s'il s'agit d'un accident ou d'un meurtre. Il demande au chef de la police de lui adjoindre Trudy Loveday, stagiaire, pour l'aider dans son enquête car il a déjà travaillé avec elle, avec succès, sur une précédente affaire, ce que le chef n'apprécie guère, mais comme il n'apprécie pas que des femmes entrent dans la police, il accepte…

Ce roman propose une enquête intéressante, sur fond de sexisme, nous sommes en 1960, alors les femmes qui travaillent ne sont pas vues d'un bon oeil et cela donne des réflexions savoureuses sur le sexisme dans la police, mais aussi sur l'influence des nobles sur ladite police : un coup de fil suffit pour bloquer une enquête pour que le rejeton ne soit pas inquiété !

On se promène avec plaisir dans la campagne anglaise et le duo Loveday et Ryder est plutôt attachant, même si parfois on a l'impression de se retrouver dans un épisode de « Barnaby » ce polar léger, sans hectolitres d'hémoglobine, mais plutôt orienté psycho-sociologique, est intéressant et se consomme sans modération.

Dès que j'ai découvert le livre dans ma boite aux lettres, je me suis précipitée dessus pour le lire, il faut dire que la couverture était alléchante, et en plus, il me permettait de commencer le challenge du « Mois anglais »…

C'est le premier livre de l'auteure que je lis, et j'ai vraiment envie de découvrir le premier opus de ce duo: « le corbeau d'Oxford »…

Un grand merci à Babelio et aux éditions Harper-Collins de m'avoir permis de faire la connaissance de ce duo fort sympathique et de l'auteure que je découvre.
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Coroner depuis deux ans, Clement avait appris à lire les jurys aussi clairement que ses livres de médecine autrefois. Quelle que soit l’affaire, il s’était aperçu que tous les jurys présentaient certains points communs.

Par exemple, la majorité des jurés avaient conscience de la responsabilité qui leur incombait, et cela les inquiétait. C’était particulièrement visible dans les cas de suicide, où aucun d’eux ne voulant ajouter à la détresse de la famille endeuillée en s’appesantissant sur les raisons du passage à l’acte de leur proche, ils préféraient inclure dans leur verdict la formule « alors qu’il n’était pas en pleine possession de ses moyens »
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Le coroner la regarda tristement. Elle avait l’air à bout. Il aurait voulu lui taper dans le dos et lui dire que tout irait bien. Mais c’était impossible. Il ne pouvait pas la protéger de la dure réalité du métier de policier. La vérité, c’était que si elle faisait bien son travail, des gens iraient en prison à cause d’elle. Ils seraient peut-être même exécutés.

- Pauvre Trudy, murmura-t-il. Cette affaire a été difficile pour vous, n’est-ce pas ? Vous réalisez que vos supérieurs ont des pieds d’argile, que la justice et la vérité sont des concepts fluctuants et que la frontière entre le bien et le mal est plus ténue que vous le croyiez. Est-ce que cela vous donne envie de changer de métier ? Demanda-t-il doucement.

Même si elle était épuisée et abattue, elle releva immédiatement le menton.
- Non, pas du tout.

Page 276
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– Allons-nous commencer par le lieu de l’accident ? demanda-t-elle, toute contente.
– Pourquoi faire ? demanda Clement, l’air surpris. Je doute qu’il reste quelque chose à voir après tout ce temps, et la police a passé l’endroit au peigne fin. Tous les indices qu’ils auraient pu manquer ont dû être piétinés par du bétail ou éffacés par la rivière. Ou croyez-vous que nous allons trouver un mégot de cigarette contenant du tabac cultivé exclusivement dans un petit village de Malaisie, et vendu en Angleterre uniquement à trois professeurs émérites et un ermite ? Ce qui nous mènera directement à notre suspect ?
Trudy éclata de rire.
– C’est bon, j’ai compris ! Ce genre de choses n’arrivent que dans les romans de Sherlock Holmes. Par quoi commençons-nous ?
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Si elle avait souvent rêvé d'aller à l'université, elle avait toujours su que c'était impossible. Pour commencer, les filles de la classe ouvrière comme elle ne pouvaient pas s'offrir ce luxe ; elles devaient commencer à travailler juste après le lycée. Ses parents n'auraient jamais pu lui payer des études - encore moins à Oxford !
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Pauvre Trudy , murmura-t-il. Cette affaire a été difficile pour vous, n'est-ce pas ? Vous réalisez que vos supérieurs ont des pieds d'argile, que la justice et la vérité sont des concepts fluctuants et que la frontière entre le bien et le mal est plus tenue que vous le croyiez. Est-ce que cela vous donne envie de changer de métier ?
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