AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782918767541
215 pages
Asphalte (01/10/2015)
3.76/5   25 notes
Résumé :
Puerto Apache est un bidonville autogéré en plein coeur de Buenos Aires, sur la rive du río de la Plata. Ses habitants sont pleinement conscients de leur condition d’exclus et se revendiquent comme étant « un problème du XXIe siècle ».
Parmi eux, le Rat, qui vit de petits larcins. Mais son activité la plus lucrative, c’est de travailler pour un caïd de la ville : il doit retenir des séries de nombres, sans les noter, et les restituer telles quelles à un autr... >Voir plus
Que lire après Puerto apacheVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
3,76

sur 25 notes
5
3 avis
4
7 avis
3
0 avis
2
1 avis
1
0 avis
Voilà un roman noir qui sort de l'ordinaire, non pas à cause de son scénario – connu ! – mais à cause de la narration de l'histoire !

Direction l'Argentine… le Rat, personnage principal, nous en faisons la connaissance alors qu'il est ligoté sur une chaise, en train de se faire passer à tabac par trois mecs dont il n'a aucune idée de ce qu'ils lui veulent.

Là où on sort des sentiers battus (si je puis m'exprimer de la sorte face à un type qui se fait casser la gueule), c'est grâce à tous les petits récits coincés dans le récits principal.

On tabasse le Rat et lui, il digresse dans sa tête au bout de deux paragraphes de cassage de gueule, notre ami nous parle de son pote Cúper, de sa maîtresse Maru, du quartier spécial qu'est Puerto Apache, bidonville autogéré en plein coeur de Buenos Aires…

Et c'est ainsi durant tout le récit – les petits récits explicatifs de la vie du quartier ou du Rat, pas son ravalement de façade ! Au début, ça surprend, j'ai tiqué et puis, je me suis prise au jeu.

Voilà que je reprends pied après ce voyage brutal dans une Argentine post écroulement économique, en plein marasme social, le tout du point de vue de ces habitants d'un bidonville, la fange de Buenos Aires, la lie qui stagne au fond des chiottes.

C'est avec délectation que j'ai suivi les pérégrinations du Rat afin de trouver qui, de son patron ou d'un autre, a voulu lui faire peur, qui lui a envoyé ces trois crétins pour l'amocher sérieusement.

Mais faut surveiller ses arrières, mon Ratounet, parce dans le bidonville, tu y as tes amis, mais aussi sûrement des ennemis qui ne te veulent pas que du bien !

Les complots, les magouilles, les règlements de compte, les truands, les coups bas, écraser les autres pour y arriver, les arrangements avec la vérité et la misère sociale font partie de la vie et de tout bon roman noir. le scénario n'est éculé que parce qu'il fait partie intégrante de la réalité.

Le Rat n'a rien d'un Ratatouille, ce n'est pas pour les enfants, mais le ton de plume, bien qu'incisif, avec une pointe d'humour désabusé qui n'était pas pour me déplaire.

Un roman noir profond, avec multitude de personnages bien décrits, de par toutes ces petites ellipses qui émaillent le roman et qui pourraient en rebuter plus d'un car on peut se perdre aussi bien dans les petites venelles sombres que dans la narration.

C'est aussi sombre que la misère qui suinte des murs de Puerto Apache, mais les habitants et les criminels qui le peuplent sont philosophes et ne manquent pas d'humour. Noir et désabusé, bien entendu !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          170
Le Rat est en train de se faire passer à tabac. Il ne sait pas trop pourquoi et, en fait, ses tortionnaires non plus. Mais il faut croire qu'il rend quelqu'un nerveux. Peut-être son patron, le Pélican, peut-être quelqu'un d'autre. Pourtant le Rat ne sait pas grand-chose ; tout ce qu'il fait, c'est mémoriser des numéros pour le Pélican et les restituer à Barragán. Mais bon, à Puerto Apache, ce n'est pas parce qu'on ne sait rien que l'on est innocent. Ni parce qu'on sait quelque chose que l'on est coupable, d'ailleurs.
« À Puerto Apache il y a, je sais pas, vingt ou trente blocs. On a tracé les rues, on a tiré au sort, on a donné à chacun sa parcelle, mais on a rien brûlé. S'il y avait des arbustes ou des plantes à déplacer, on les a déplacés. On est pas venus ici pour tout saccager. On est venu ici parce que les gens ont besoin d'un endroit pour vivre. Nous, on est réglos. On a nos embrouilles, comme tout le monde, parce qu'on a pas le choix mais on est réglos. »
Là, au lendemain de l'explosion de l'économie argentine, on vit comme on peut. Un petit gouvernement local s'est mis en place avec le Vieux, le père du Rat, à sa tête. Mais si ce petit État du bidonville de Puerto Apache se dirige seul, il n'est pas si différent du monde qui l'entoure. On y vit, on y meurt, et si quelqu'un doit avoir honte, c'est moins ceux qui vivent là, que ceux qui n'ont pas su faire en sorte que personne n'ait à vivre là.
« Il y a quelques temps, on a fabriqué un énorme panneau, on l'a fixé sur des poteaux, comme ça les cons de bourges qui longent le fleuve dans leurs Kawasaki, leurs BMW ou leurs 4x4 ne peuvent pas rater la définition de Puerto Apache que Cúper a inventée :
Nous sommes un problème du XXIe siècle
On s'est installés à l'automne 2000. Je n'arrive toujours pas à comprendre si c'était la fin du siècle dernier ou le début du suivant. »
Échappant à ses bourreaux, le Rat ne peut chercher refuge que dans son monde. Ce bidonville sur la frange de Buenos Aires. Là où se trouvent ses seuls amis, mais aussi tous ses ennemis… et allez savoir qui ils sont, tous ceux-là. Certes, ils sont nombreux ceux qui n'attendent qu'une explosion de violence à Puerto Apache pour avoir un prétexte pour raser le quartier : les services municipaux, les promoteurs… mais il va bien falloir que le Rat, qui n'a rien d'un héros et encore moins d'un gros bras, découvre ce qui se trame contre lui, quitte à jouer du poing et des armes.
Histoire de règlement de comptes et de complot vieille comme le roman noir, Puerto Apache est aussi et surtout, une galerie de portraits, une photographie des exclus de la société argentine, des victimes de la crise. Un lieu ou la solidarité n'est pas un vain mot mais où l'égoïsme et la possibilité de s'en sortir en écrasant quelques concitoyens est parfois bien tentant. Petit monde dans lequel les vertus comme les vices se trouvent exacerbés, le bidonville est un théâtre sur la scène duquel la comédie de la vie donne sa pleine mesure.
Et Juan Martini de se joindre au cortège de ces auteurs argentins – Ernesto Mallo, Mariano Quirós, Raúl Argemí, Leandro Ávalos Blacha, Miguel Ángel Molfino, Guillermo Saccomanno, Félix Bruzzone… – qui nous proposent aujourd'hui une vision à la fois sombre et teintée d'humour d'une société qui semble marcher tranquillement à se perte mais au sein de laquelle se révèle une humanité qui n'a pas forcément envie de se laisser faire.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
Commenter  J’apprécie          130
« Nous sommes le problème du XXIème siècle ». C'est ce que l'on peut lire sur une banderole qui orne la périphérie de Puerto Apache, quartier fictif de Buenos Aires qui donne son nom au roman de Juan Martini. S'il est fictif, Puerto Apache s'inspire des bidonvilles, baptisés «villas miseria», bien réels de Fuerte Apache et de la Villa 31 où s'entassent les exclus de la société argentine. Dans cet enfer urbain en bord de mer, que l'auteur a située plus précisément sur la réserve naturelle de Costanera Sur, on se débrouille comme on peut pour survivre.

En subissant un passage à tabac bien en règle, on peut dire qu'on entre de plein pied dans le monde brutal du Rat, petit voyou de Puerto Apache, qui nous dévoile son parcours avec un langage de la rue à la fois tonique et narquois posant ainsi un regard lucide et désenchanté sur son petit univers de trahisons et de violences. de réflexions en digressions parfois tragi-comiques, l'auteur dresse de manière percutante, un portrait piquant d'un personnage attachant et haut en couleur. Roman noir et social tout à la fois, nous découvrons ce quartier de misère où évolue le personnage principal et sa cohorte d'exclus qui s'organisent du mieux qu'ils peuvent pour survivre tout en faisant face aux autorités qui ne peuvent accepter ce bidonville en bord de mer. Dirigé par la « Première Junte » dont fait partie le père du Rat, on découvre la vie sociale de ce quartier atypique où l'on a installé dans le même bâtiment, une mairie et un bordel pour faire face aux risques sanitaires liés aux infections sexuellement transmissibles. Malgré les ravages de la violence et de la drogue qui gangrènent le secteur, il y a cette volonté de bâtir une vie sociale s'incarnant notamment avec la construction d'un cinéma de fortune.

Avec Puerto Apache, l'auteur met en exergue les conséquences des crises successives qui ont secoué le pays en soulignant l'imbrication de l'économie parallèle des trafics en tout genre dans les circuits financiers officiels de la ville. Bars clandestins où officient les petits caïds de la drogue, hôtels de luxe où siègent les pontes politiques, bars branchés peuplés de mannequins affriolants, le Rat parcourt les rues de Buenos Aires en quête de vérité sur fond de règlements de compte qui ne sont pas étranger avec le coup d'état qui se prépare à Puerto Apache.

Dans un contexte à priori masculin, les femmes sont un peu en retraits, même si leurs rôles respectifs restent prépondérants dans la dynamique du récit. La belle Marù devient ainsi le pivot des relations qui se nouent entre le Rat, incarnation des bas-fonds de la ville, le Pélican, narcotrafiquant brutal et Monti, un politicien véreux bien plus dangereux qu'il n'y paraît. Vivant dans les beaux quartiers de la ville, Marù devient l'alter ego du Rat en adoptant les attitudes les plus viles afin de pouvoir survivre dans son propre univers qui, derrière son opulence de facade, apparaît sous un jour aussi dur et cruel que celui de Puerto Apache.

Par le biais d'un texte précis et efficace qui nous permet de nous accrocher à une intrigue éclatée et tortueuse, Puerto Apache nous entraîne ainsi sur la scène urbaine d'une ville aussi trépidante que le roman. L'Argentine dans tous ses états.
Commenter  J’apprécie          10
Merci à Masse Critique pour l'envoi de ce service de presse.
L'effet que produit ce livre sur moi est celui d'une montagne russe.
La lecture du résumé m'a, tout d'abord, emballée puis l'ouvrage en lui-même, à l'heure où l'on fait des économies de bouts de chandelle, les éditions Asphalte continuent de produire de beaux objets. La photo de couverture est à l'image du roman : un bidonville coloré n'oublions pas que l'action se passe à Buenos Aires !

C'est à la lecture des premières pages que la descente s'est enclenchée, un personnage appelé le rat ne pouvait pas me laisser indifférente et pourtant la magie n'a pas opérée.
J'ai donc pris la décision de me laisser porter par l'auteur et de suivre les pérégrinations de ce rongeur certes pris au piège au début mais en fuite par la suite.

Juan Martini a le don de perdre son lecteur : une multitude de personnages évoqués, des ellipses temporelles et le fouillis des rues argentines m'ont déroutée, si bien que je n'ai pas pris autant de plaisir à lire ce roman tant attendu.

Les thèmes de ce livre pourraient se résumer grâce à l'adage « sexe, drogue et rock n'roll » mais sans le rock n'roll, remplacez le plutôt par la cumbia genre musical révélée par Gilda, célèbre chanteuse argentine dans les années 90 !
Argent, magouille, trafic et femmes sont donc inextricablement liés à Puerto Apache et d'une complexité telle que les mettre sur papier sont une épreuve pour tout auteur qui se respecte, peut-être, que, ce que j'ai perçu comme un texte décousu ne reflète juste qu'une organisation difficile à imaginer ou à décrire.
J'attendais de ressentir une ambiance, une atmosphère, la pauvreté d'un bidonville mais à la place je n'ai perçu que la hiérarchie d'un système inégalitaire qui se veut populaire mais où chacun se doit de rester à sa place, question de vie ou de mort. N'est ce pas le rat ?

Comme toute montagne russe qui se respecte elle se doit de remonter et c'est à la fin que mon opinion s'est mitigée. En effet, je ne peux pas dire que la lecture a été fastidieuse, loin de là, j'ai laissé glisser sur moi une histoire qui ne m'a pas touchée mais je ne peux que conclure en disant que ce texte est à l'image de sa couverture et illustre le quotidien d'une société en souffrance. Après tout, les habitants de Puerto Apache ne sont ils pas : « un problème du XXIème siècle »?
Commenter  J’apprécie          21
Un livre à part .Une plume particulièrement réaliste qui fait que tu es le narrateur ,tu n'es plus un simple spectateur ,tu vis tout ce que vis le mec.
L'histoire principale agrémenté de la vie du narrateur fait que tu es là-bas .
L'auteur à une plume particulière ,agréable ,fluide .Ses personnages sont profonds ,réalistes .
J'ai adoré ce livre à cause de l'histoire ,du tableau qu'il dépeint .Ce livre est bourré de petites et de grandes vérités qui font prendre conscience de certaines choses .

Le livre en lui-même a une taille agréable à prendre en main ,l'écriture est petite mais trop et la couverture est très belle .

En somme une très bonne lecture ,appréciable de tout côtés .
Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Cúper fait une drôle de tête quand je lui raconte des histoires. Des fois, sans qu’il s’en aperçoive, j’observe son expression pendant qu’il m’écoute. Il devient quelqu’un d’autre. On dirait qu’il change de visage, c’est dur à expliquer avec des mots. Cúper est moche comme un pou, mais dans ces moments-là, on dirait, je sais pas… un prince. Un prince un peu bête peut-être, mais un prince quand même. Je suis très sérieux. Ça n’a rien à voir avec le fait que Cúper soit mon ami. Je le dirais dans tous les cas, ami ou pas. Je mens presque jamais, mais presque personne me croit. C’est ça, le problème. C’est pour ça que si j’invente pas rapidement quelque chose, ces trois-là vont me défoncer. Ils vont m’exploser la gueule pour la simple raison que j’ai rien à leur dire. Pas à eux, en tout cas. Si le Pélican était là, en face de moi, ce serait différent. C’est comme ça. Moi, au Pélican, j’aurais deux ou trois mots à lui dire. Que les choses soient claires. Mais non. Le Pélican n’est pas là : il n’y a que ces trois types. Et eux, ils ne panent rien. Dans ce monde, il y a des gens pour qui les mots ont un sens. Et d’autres, pas. Au fond, c’est ça, le secret de la politique.
Commenter  J’apprécie          60
« Je suis le Rat », je lui dis.
Le type me croit pas. Il m’envoie une mandale, j’essaie d’esquiver mais il m’atteint en pleine face, il me défonce l’arcade. Je ne vois plus rien de l’œil gauche. Que du sang. J’ai les mains sur les genoux, je tiens comme je peux sur cette petite chaise. Mon couteau est dans ma poche arrière.
« Espèce de crétin. Dis-moi la vérité et tu sauves ta peau. »
Le type se lèche les articulations. Il s’est fait mal aux doigts.
« J’te jure, je lui dis. Je suis le Rat. »
Ce mec est un con. Pourquoi je lui mentirais ? Je suis déjà mort. J’ai pas de raison de lui mentir. De toute façon, il m’en colle une autre. Je ne bouge pas. Je veux qu’il s’explose la main. Il m’éclate l’œil. Le même. Maintenant, je ne vois même plus le sang. Le type s’est broyé la main. Les os, ça fait du bruit quand ça casse. C’est comme ça. Les petits os de la main, ils font crac et ils cassent.
La haine le rend fou. Il m’attrape par les cheveux, me secoue la tête et me crache au visage. Puis il me lâche, il recule d’un pas, il souffle et il me dit :
« Sale race de bouffeurs de chats. »
Je rigole.
« C’est quoi, ces petits os en sucre ? T’as de l’ostéoporose ? »
Les deux types qui l’accompagnent se marrent aussi. J’ai ma petite culture. Une de mes ex m’a appris à écrire. Savoir écrire, ça n’est pas rien. S’il me traite de bouffeur de chats, c’est à cause de Rosario. Je fais comme si de rien n’était. Je ne lui donne pas ce plaisir. Un jour, je vais écrire ce que je pense de tout ça. Vous allez voir. Le type s’approche à nouveau de moi et me gifle sec du revers de la main gauche. Il m’explose la tronche.
Commenter  J’apprécie          40
On est arrivés là un soir de l’automne 2000. On a fait sauter les cadenas, les grilles, et on s’est installés. On était pas nombreux, juste un petit groupe, à peine une vingtaine je crois. C’est nous qui avions monté le coup. Quelqu’un a eu l’idée, et on a monté le coup. Ça n’a pas été difficile. Le seul projet que les politiques, les entrepreneurs et les mafieux avaient pour la Réserve, c’était de la brûler. Ils voulaient tous la brûler, la déclarer inutile, stérile, comme on dit, la vider de sa faune pour faire du business. Faire du fric. Des tonnes de fric. Y mettre des banques, des restaurants, des casinos clandestins, des hôtels, des bordels, ce genre d’affaires. Cette ville ne peut rien imaginer d’autre. Ici, pour transformer le plomb en or, on brûle des arbustes et on emmerde les canards. Détruire des réserves, des parcs nationaux, des terrains publics… Rien de légal. Alors on a pensé que c’était pas un mauvais endroit pour vivre. Nous, on a rien brûlé, on a pas fait fuir les animaux, ni les insectes. Nous, on aime bien les moustiques. On pourrait presque dire que ça nous plaît quand ils nous piquent et qu’on se paye des boutons sur les bras et sur les chevilles. La seule chose qu’on fait contre les moustiques, c’est des feux pour qu’ils dansent dans la fumée et qu’ils nous laissent tranquilles un moment. Il n’y a rien de poétique dans ce que je dis. C’est la réalité. Ici, il s’en passe des choses, mais personne tue jamais un moustique.
Commenter  J’apprécie          20
Il y a quelques temps, on a fabriqué un énorme panneau, on l’a fixé sur des poteaux, comme ça les cons de bourges qui longent le fleuve dans leurs Kawasaki, leurs BMW ou leurs 4x4 ne peuvent pas rater la définition de Puerto Apache que Cúper a inventée :
Nous sommes un problème du XXIe siècle
On s’est installés à l’automne 2000. Je n’arrive toujours pas à comprendre si c’était la fin du siècle dernier ou le début du suivant.
Commenter  J’apprécie          50
[...] Il y a des fois où on ne pense à rien. C’est des moments rares, parce qu’on a presque toujours la tête encombrée.
Commenter  J’apprécie          30

autres livres classés : Buenos Aires (Argentine)Voir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (54) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2873 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}