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Gérard Gengembre (Éditeur scientifique)
EAN : 9782253024545
280 pages
Le Livre de Poche (01/01/1997)
3.9/5   118 notes
Résumé :

Yvette : Yvette - Le retour - L’abandonné - Les idées du colonel - Promenade - Mohammed-Fripouille - Le garde - Berthe

Yvette est un recueil de nouvelles de Guy de Maupassant publié en 1884 chez l'éditeur Victor Havard. Les nouvelles ont fait l'objet d'une publication antérieure dans Le Gaulois, Le Figaro ou Gil Blas, parfois sous le pseudonyme de Maufrigneuse.

Extrait : -- Une parvenue, une rastaquouère, une drôlesse charmant... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Yvette est un recueil savoureux, solide, travaillé et très — trop — peu célébré de Guy de Maupassant. Aucune nouvelle n'y est peut-être exceptionnelle, mais le niveau d'ensemble est vraiment très bon et homogène. Il ne contient que huit nouvelles car la nouvelle titre est incomparablement plus longue qu'à l'habitude. Ma favorite, si je devais en sortir une du lot, serait sûrement celle intitulée le Retour.

1. La nouvelle titre, Yvette, reprend et enrichit la nouvelle Yveline Samoris que l'auteur n'avait pas fait figurer dans un recueil de son vivant et qui fut finalement reprise après sa mort dans le Père Milon et autres nouvelles. Elle nous dévoile le chemin fait d'ombres et de lumières d'un surprenant couple mère/fille.

Nouvelle copieuse de quatre chapitres, au style peaufiné, où l'on observe un habile glissement de la narration qui nous fait adopter au départ les vues du viveur Servigny, principal prétendant d'Yvette pour progressivement nous amener dans la tête de la jeune convoitée. Celle-ci, éclose dans le temple de la débauche et des dérives mondaines tenu par sa mère, et dont nous allons être témoins de l'édification, du passage du stade de la jeune fille insouciante au stade de la femme qui va devoir s'assumer. La réalité va donc brusquement lui sauter au visage, emportant du même coup pas mal de ses illusions et de ses convictions qu'elle pensait intangibles.

2. le Retour est un conte particulièrement bien soigné sur le plan de l'écriture. Un effort manifeste a été fait par son auteur pour cerner le ton juste, le plus neutre, le moins dans le pathos possible afin de nous servir aux petits oignons l'histoire émouvante des retrouvailles chez ces petites gens qu'il aimait tant, humbles pêcheurs de Normandie, pas latins pour deux sous, pas démonstratifs mais au coeur généreux et vaste comme l'océan des terre-neuvas.

À noter, le cafetier de la fin de l'histoire ne saurait être autre que Toine, héros magistral d'une autre nouvelle publiée deux ans plus tard. Chapeau pour le style, sans fioriture, millimétrique où chaque mot fait mouche.

3. L'Abandonné revisite un thème souvent exploité par Maupassant (voir Un Parricide dans le recueil Contes du Jour Et de la Nuit ou Duchoux dans La Main gauche) à savoir celui de l'enfant illégitime abandonné puis rencontré par ses parents bien des années plus tard, pour le meilleur ou pour le pire...

4. Les Idées du Colonel sont une sorte d'ode à l'étrange pouvoir de la femme, apte, selon le colonel en question, à revigorer et transfigurer n'importe quel homme (mais seulement s'il est français, histoire de faire un peu dans le chauvinisme bon marché en ces années post 1871 et du même coup séduire les lecteurs des journaux plutôt conservateurs dans lesquels paraissaient les nouvelles en première publication).

5. Promenade raconte l'édification subite d'un gratte-papier d'une soixantaine d'années qui, exceptionnellement, va déroger à son train-train réglé comme du papier à musique au geste près depuis quarante ans. Je vous laisse en découvrir le résultat...

6. Mohammed-Fripouille est un étonnant conte, dans la lignée de ceux qu'il a écrit après ses voyages en Algérie. Mais ici, ce conte revêt un caractère plus original. Il nous dresse le tableau d'une sorte d'« Inglourious Basterds », conduit par le fameux Mohammed-Fripouille, sorte de mercenaire de l'armée française (qu'on appellerait de nos jour plutôt une légion étrangère), allant faire une expédition punitive auprès d'un groupe d'autochtones en bordure du désert suite à l'assassinat d'un touriste anglais.

7. le Garde est en quelque sorte une fusion entre deux caractères déjà explorés par l'auteur : le vilain garnement de la nouvelle Coco dans Contes du Jour Et de la Nuit, d'une part, et de la droiture morale du Père Milon dans le recueil éponyme, d'autre part. L'oncle, garde-chasse zélé, ancien gendarme, se fait une fierté de protéger des braconniers les terres de son employeur, l'autre, le neveu fourbe, en profite pour se faire quelques francs en allant poser des collets quand son oncle revient harassé de ses rondes. Tous les ingrédients pour une fin détonante !

8. Enfin Berthe nous plonge dans le destin sordide d'une fille de bonne famille née handicapée mentale mais belle comme une déesse... je vous laisse imaginer ce qu'un homme peut faire d'une telle aubaine !

Donc, tout bien pesé, un excellent recueil, mais ce n'est là que mon avis, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Jean de Servigny est un noceur, élégant et vrai Parisien. Il veut introduire un ami proche, tout aussi riche que lui, auprès de la marquise Obardi ; sous ce nom prestigieux, une demi-mondaine. Jean de Servigny avoue qu'il rêve de séduire la fille de cette dernière, Yvette. Il pense qu'elle est rouée, tout en paraissant innocente. Quoiqu'il en soit, elle appartient à la « prostitution dorée », ce qui la rend inépousable.
Alors, innocente ou rouée ?
Yvette est la plus longue nouvelle du recueil et la plus forte. Elle dépeint une société où les femmes qui ne sont pas nées riches n'ont qu'une façon de le devenir un jour.
Le retour, courte nouvelle, laisse sur sa faim.
L'abandonné est d'une infinie tristesse, mais toutes les nouvelles bénéficient du talent de narrateur De Maupassant.
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Recueil de huit nouvelles, toutes pessimistes.
Qu'il s'agisse de la première qui donne son nom au livre, et qui met en scène une jeune fille élevée dans le monde de la galanterie, et qui ne voit pas ou ne veut pas voir la nature du métier de sa mère. Cette histoire est rapportée par un viveur incapable de comprendre le drame de la jeune fille, la femme ayant toujours pour objectif naturel de réjouir la vie de l'homme.
Du retour, qui raconte sobrement la tragédie de ceux qui ayant pour une raison ou une autre disparu de longues années sans pouvoir donner de leurs nouvelles, reviennent pour voir leur place prise par un autre. Toutefois comme nous sommes dans le monde des paysans âpres au gain De Maupassant, l'homme qui revient n'oublie pas que la maison, elle, lui appartient par acte passé chez le notaire.
La troisième L'abandonné, traite d'un thème fréquent chez Maupassant, l'enfant illégitime. Confié à des paysans dès sa naissance, inconscient du tort qui lui a été fait, il s'accommode fort bien de son sort, tandis que la mère n'a jamais cessé de penser à lui et veut, pour sa plus grande punition, le voir au moins une fois avant de mourir.
Dans Promenade, on retrouve l'univers des petits employés de bureau, condamnés à une vie médiocre par un salaire très insuffisant.
Les idées du colonel et Mohammed-Fripouille traitent de la guerre. La première illustrant l'idée que pour un Français rien ne vaut une femme pour le faire se surpasser est sans doute la moins tragique.
Le garde est une histoire de chasse, comme on en trouve d'autres chez Maupassant. Bien sûr il y aura un accident funeste.
Enfin Berthe est peut-être la plus poignante. Racontée par un médecin qui se veut objectif, cette nouvelle présente le cas d'une enfant puis d'une femme, née idiote, qu'il essaie d'ouvrir à un peu de réflexion, finalement pour son plus grand malheur.
J'ai apprécié ce recueil, et j'espère en avoir dévoilé assez pour mettre en appétit ceux qui ne l'ont pas encore lu, sans gâcher complètement le plaisir de la découverte.

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Sous ce titre se cachent plusieurs nouvelles : Yvette - le retour - L'abandonné - Les idées du colonel - Promenade - Mohammed-Fripouille - le garde – Berthe, quoi que “nouvelles” soit un mot un peu fort car à part Yvette les autres textes sont plus des anecdotes que des nouvelles !

Comme tous les textes De Maupassant ceux-ci sont des reflets de la vie de l'époque avec ses différentes couches de la société quand la “haute” n'hésitait pas à s'encanailler ! Dans Yvette, Maupassant dépeint une jeune fille qui semble tour à tour naïve, ingénue ou rouée, alors que sa mère est entretenue et qu'un riche dandin décide de s'en faire aimer sans envisager de l'épouser !

Maupassant sait décrire parfaitement et brillamment toutes ces situations et sans jamais juger, tout comme Tchekhov, toutefois avec un peu moins d'humour et de dérision ! Il a une très bonne vision des natures humaines et les exprime sans tomber dans la caricature.

Les autres textes sont très bien écrits, du beau Maupassant, leur coeur est captivant mais je les trouve trop courts pour qu'il en reste réellement un souvenir précis.

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Yvette est l'une des meilleures nouvelles qui nous révèlent l'ingénieux talent de narrateur, en même temps ambigu, de notre très cher Maupassant, une nouvelle bien structurée, bien construite qu'on accompagne Yvette dans la découverte de son monde, de son environnement qui n'est qu'entaché de beaucoup d'illusion...

Comme toujours, on commence la lecture et on s'attend toujours un retournement quelconque, à une surprise... Quoi de plus normal que deux bourgeois se fassent invités par une belle marquise et sa fille déjà en âge de se dire femme, on voit tout de suite que deux couples vont se former, ils vivront pleinement leur aventure amoureuse, voilà l'histoire terminée, on la boucle...beuh non! la surprise arrive, elle est bien plus perçante qu'un coup d'épée, bien plus acide que du chloroforme, bien aigre que de la vinaigre...

Yvette, croyant appartenir en bonne et due forme à la bourgeoisie, incite M Servigny à demander sa main auprès de sa mère puisqu'il prétend l'aimer...Erreur lui dira haut et fort sa mère après que Servigny lui ai signifier cette impossibilité...il est impossible à un bourgeois d'épouser la fille d'une courtisane, qui, elle aussi, est appelée à devenir courtisane..; ça, Yvette n'en avait jamais rien su, ni prit conscience...
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Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
La mer fouette la côte de sa vague courte et monotone. De petits nuages blancs passent vite à travers le grand ciel bleu, emportés par le vent rapide, comme des oiseaux ; et le village, dans le pli du vallon qui descend vers l’océan, se chauffe au soleil. Tout à l’entrée, une maison, seule, au bord de la route. C’est une petite demeure de pêcheur, aux murs d’argile, au toit de chaume empanaché d’iris bleus. Un chat dort sur la fenêtre, et des giroflées épanouies font, au pied du mur, un beau bourrelet de fleurs blanches, sur qui bourdonne un peuple de mouches.
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- Eh bien ! oui, je suis une courtisane. Après ? Si je n’étais pas une courtisane, moi, tu serais aujourd’hui une cuisinière, toi, comme j’étais autrefois, et tu ferais des journées de trente sous, et tu laverais la vaisselle, et ta maîtresse t’enverrait à la boucherie, entends-tu ? et elle te ficherait à la porte si tu flânais, tandis que tu flânes toute la journée parce que je suis une courtisane. Voilà. Quand on n’est rien qu’une bonne, une pauvre fille avec cinquante francs d’économies, il faut savoir se tirer d’affaire, si on ne veut pas crever dans la peau d’une meurt-de-faim ; et il n’y a pas deux moyens pour nous, il n’y en a pas deux, entends-tu ? quand on est servante ! Nous ne pouvons pas faire fortune, nous, avec des places, ni avec des tripotages de bourse. Nous n’avons rien que notre corps, rien que notre corps.
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Eh bien, oui, je suis une courtisane. Après ? Si je n'étais pas une courtisane, moi, tu serais aujourd'hui une cuisinière, toi, comme j'étais autrefois, et tu ferais des journées de trente sous, et tu laverais la vaisselle, et ta maîtresse t'enverrait à la boucherie, entends-tu ? Et elle te ficherait à la porte si tu flânais, tandis que tu flânes toute la journée parce que je suis courtisane. Voilà. Quand on n'est rien qu'une bonne, une pauvre fille avec cinquante francs d'économies, il faut savoir se tirer d'affaire, si on ne veut pas crever dans la peau d'une meurt-de-faim ; et il n'y a pas deux moyens pour nous, il n'y en a pas deux, entends-tu ! Quand on est servante ! Nous ne pouvons pas faire fortune, nous, avec des places, ni avec des tripotages de bourse. Nous n'avons rien que notre corps, rien que notre corps. (...) Tant pis ! Quand on est belle fille, faut vivre de ça, ou bien souffrir de misère toute sa vie... toute sa vie... pas de choix.
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"Qu'avez-vous donc, Mademoiselle? je vous trouve changée depuis l'autre semaine. Vous êtes devenue une personne toute raisonnable".
Yvette répondit:
"C'est la campagne qui m'a fait ça. Je ne suis plus la même. Je me sens tout drôle. Moi, d'ailleurs, je ne me ressemble jamais deux jours de suite. Aujourd'hui, j'aurai l'air d'une folle, et demain d'une élégie; je change comme le temps, je ne sais pas pourquoi.Voyez-vous, je suis capable de tout, suivant les moments. Il y a des jours où je tuerais des gens, pas des bêtes, jamais je ne tuerais des bêtes, mais des gens, oui, puis d'autres jours où je pleure pour un rien. Il me passe dans la tête un tas d'idées différentes. Ça dépend aussi comment on se lève. Chaque matin, en m'éveillant, je ne pourrais dire ce que je serai jusqu'au soir. Ce sont peut-être nos rêves qui nous disposent comme ça. Ça dépend aussi du livre que je viens de lire..."
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Elle ne peut lui échapper, à moins de se faire religieuse, ce qui n’est guère probable, étant donné ses manières et ses goûts. Elle n’a donc qu’une profession possible : l’amour. Elle y viendra, à moins qu’elle ne l’exerce déjà. Elle ne saurait fuir sa destinée. De jeune fille, elle deviendra fille, tout simplement. Et je voudrais bien être le pivot de cette transformation.
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