En 2009, 2011 et 2012 sont parus en version française les trois tomes de la 'Trilogie écossaise' de
Peter May (L'Île des chasseurs d'oiseaux,
L'Homme de Lewis,
le Braconnier du lac perdu). J'avais adoré cette série, ses personnages, son ambiance so scotish.
Sur Wikipédia, on a l'impression qu'ils ont été publiés en français avant les textes anglophones.
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Tout ça pour dire que ce polar, '
Le Mort aux quatre tombeaux' date lui de 2006, ce qui pourrait expliquer qu'il soit à ce point en-deça de ce que je connaissais jusqu'alors de cet auteur.
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Ici, Enzo
MacLeod, un ancien légiste de la police écossaise, relève un défi idiot (élucider le mystère de la disparition d'un people, dix années plus tôt). Une étudiante arrive à point nommé pour lui servir de petite main. Elle est décrite sans complaisance comme pataude, rustaude, mais elle a une grosse paire de seins qu'Enzo a beaucoup de mal à ne pas regarder trop longuement. J'ai oublié de dire que la jeune fille, née dans les années 80, porte le prénom de Nicole (au cas où on n'aurait pas visualisé sa rusticité) et en pince visiblement pour le vieux prof.
Le père de la gamine est encore "pire" (selon les critères d'Enzo), lui qui n'a jamais mis les pieds en ville - même pas à Cahors - et fait décidément de drôles de cadeaux !
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L'enquête avance grâce aux recherches fébriles de Nicole & Enzo sur Internet (merci l'Adsl). Ce sont de fins limiers, ces deux-là : des ossements, quelques objets dans une malle (des pin's, par exemple) et les voilà en pleine chasse au trésor, de Paris à Paris via plein d'autres villes... Ils recherchent les morceaux suivants puisque, comme le titre l'indique, il y a quatre sépultures pour un cadavre.
Dès la 2e découverte, on se dit que ça va être très long, car c'est tiré par les cheveux, cousu de fil blanc, téléphoné, et très enfantin (me rappelant mes Fantômette, Alice, Club des Cinq...).
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A part ça, le prof boit beaucoup trop, il séduit & emballe pas mal aussi, bien qu'il ait l'air assez cracra.
Est-ce pour ces raisons qu'il "oublie" sa fille et Nicole dans un endroit connu de ceux qui essaient de l'éliminer ?
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Je découvre en terminant cette lecture que
Peter May et son personnage Enzo sont allés au bout du challenge puisque la série 'Assassins sans visage' compte sept opus.
Je suis à bout de souffle, moi ! le dernier décor a mis à rude épreuve ma claustrophobie et mes petits problèmes respiratoires passagers.