Trois boules, deux boules, une boule....me mettent l'eau à la bouche pour cette nouvelle où j'aborde pour la première fois l'écrivaine américaine Alice McDermott. Les boules sont des boules de glace, et malheureusement ou heureusement mon péché mignon.
Une vie passée à manger des glaces, et à plus de quatre-vingt ans elle se porte à merveille ! Moral de l'histoire ( qui me convient parfaitement 😄), pour une vie longue et saine, mangez des glaces !
Merci Arabella !
« Le plaisir, c'est le plaisir. Un reste de fraises, les mains d'un jeune homme, un nouveau-né dans les bras ou le visage changeant d'un enfant qu'on a mis au monde. Des lèvres posées sur la joue familière, râpeuse, d'un époux. Une langue sur la dernière coulure de caramel dans un pot vide. le plaisir, c'est le plaisir. Quand on en est friand, on découvre qu'il y en a des quantités. Des quantités pour nous satisfaire – lécher le dos de la cuillère. En prendre une autre, encore une autre. Des quantités. Jamais assez. »
la nonpareille, une bien jolie collection des éditions La Table Ronde. Je la découvre avec une très courte nouvelle de Alice McDermott, jamais assez.
Une nouvelle pétillante, pleine de malice et de gourmandise, étonnante aussi par sa grande sensualité à prendre la vie à pleine bouche.
le plaisir caché de lécher les restes de crème des coupelles de glace, le ravissement de toucher la joue râpeuse d'un homme et se laisser embrasser par lui, la douceur d'une caresse sur la peau d'un bébé.
Et quand l'âge vient et que ces plaisirs deviennent plus rares, revenir au goût sublime de la crème glacée, le pêché mignon de la vie et de sa volupté.
Un livre délicieux à ne pas manquer !
Je n'ai lu qu'un seul roman de cet auteur "La visite à Brooklyn" et je me souviens l'avoir aimé.
J'ai donc été tentée par cette nouvelle, mais je me suis ennuyée.
Une femme nous raconte des moments de plaisir de sa vie, que ce soit des plaisirs gustatifs, comme la glace qu'elle aimera tout au long de son existence, mais aussi des plaisirs sensuels et charnels, avec des petits amis, des fiancés, son mari ou plus tard la joie d'être mère ou grand-mère.
Je ne suis pas entrée du tout dans ce récit trop bref à mon goût et je n'y ai pris, pour ma part, aucun plaisir.
J'ai des goûts relativement tranchés en littérature : beaucoup d'auteurs m'ennuient ou ne m'intéressent pas plus que ça, et dans ce cas, après une ou deux tentatives, je passe mon chemin. En revanche, lorsqu'un écrivain m'a captivé, lorsqu'une écriture m'a charmée, m'a fait plonger dans l'univers de son créateur, j'ai tendance à vouloir tout lire, j'attends chacune des nouvelles parutions. C'est le cas pour Alice McDermott, dont les beaux romans qui se passent dans la communauté irlandaise de New York m'ont fait passé de belles heures de lecture. L'annonce de la parution d'un de ses livres me fait toujours plaisir, et j'attendais donc la sortie de cet opus, Jamais assez.
Il ne porte que trop bien son titre, il s'agit en réalité d'une nouvelle, sortie dans une petite collection, La nonpareille, où sont édités, dans un mini format, des textes courts. Une jeune fille, puis femme, est au centre du récit, et sa passion des glaces, qui symbolise une forme du goût du plaisir, qu'elle assume malgré l'entourage, toujours prêt à juger, à décider ce qui est le mieux pour elle. Cela donne un texte léger, optimiste au final, plein de joie de vivre. C'est moins complexe et en demi-teintes que les romans d'Alice McDermott, mais c'est délicieux.
Juste un petit bémol : c'est vraiment très court. J'aime les nouvelles, mais dans un recueil on peut en savourer plusieurs. Or ici, juste un petit texte, c'est incontestablement frustrant, justement parce que c'est délectable, et on voudrait, comme sait si bien le faire le personnage de la nouvelle, faire durer le plaisir.
J'attends maintenant avec encore plus d'impatience le prochain livre d'Alice McDermott.
J'ai toujours énormément de plaisir à retrouver la plume de cette auteure américaine d'origine irlandaise. Jamais assez est une petite merveille qui raconte toute une vie, distillée en trente pages pleines de délicatesse.
Une vie ordinaire et le décor poudré d'un appartement, les bruits de fond d'un quartier populaire de New-York, peut-être aussi la brise de mer de Long Island que le vingtième siècle en vieillissant alourdit et métamorphose. Une famille nombreuse qui va s'élargissant, les années se succèdent en générations. Et au coeur de ces pages, celle dont l'étincelle de vie se nourrit du plaisir de chaque instant précieux. le plaisir plein et rond d'une coupe de glace léchée en secret, la caresse d'un amant, bercer un nouveau-né.
Le plaisir, c'est le plaisir.
Un reste de fraises, les mains d'un jeune homme, un nouveau-né dans les bras ou le visage changeant d'un enfant qu'on a mis au monde. Des lèvres posées sur la joue familière, râpeuse, d'un époux. Une langue sur la dernière coulure de caramel dans un pot vide. Le plaisir, c'est le plaisir.
En prendre une autre, encore une autre. Des quantités. Jamais assez.
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