AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782382111949
M+ éditions (12/10/2023)
4.27/5   22 notes
Résumé :
Et si nos pires ennemis étaient ceux qui veulent que demain soit un autre hier ?
Dans une lointaine forêt tropicale, Rainbow, un jeune oiseau croyait que sa vie serait faite de bonheurs simples, dans son écrin de verdure.
Mais un jour, conformément à l’usage dans sa tribu, ses parents lui coupent les vivres : il devra désormais se battre pour sa nourriture quotidienne, et de ce fait renoncer aux plaisirs qui faisaient son bonheur.
Cependant Rain... >Voir plus
Que lire après L'inaccessible étoileVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
4,27

sur 22 notes
5
10 avis
4
9 avis
3
0 avis
2
1 avis
1
0 avis
« Un peu plus près des étoiles
Au jardin de lumière et d'argent,
Pour oublier les rivages brûlants.
Un peu plus près des étoiles
À l'abri des colères du vent,
À peine un peu plus libres qu'avant ».

Gold, j'ai touché de l'or à la masse critique mauvais genre, merci à Babelio et aux éditions M+.
Mauvais genre, ce n'est pas le bon terme, imaginaire aurait été plus approprié.

J'ai encore des étoiles plein les yeux, ébloui par ce conte philosophique qui illumine cet automne atone. de quoi me ressourcer et me redonner de l'énergie, avec en toile de fond cette matinée calme et ensoleillée, qui m'incite à vous communiquer le plaisir que j'ai eu à lire « L'inaccessible étoile ».
Je ne connaissais pas Philippe Meisburger, qui en est à son troisième roman.
Il a su me passionner, avec une écriture simple et rythmée qui incite à tourner les pages dans cette aventure poétique dont les personnages principaux sont des oiseaux.
La couverture est attirante, un oiseau blanc et doré en plein vol, qui regarde derrière lui, comme s'il quittait avec nostalgie un territoire connu, mais en souhaitant découvrir d'autres horizons, petit oiseau libre décidé à prendre sa vie en main, ou plutôt à déployer ses ailes.

Petit Rainbow, je t'aurais imaginé cheval, galopant dans des prairies verdoyantes d'Asie centrale, un Crin-blanc des steppes, sans limites et sans frontières. Mais non, tu es multicolore, tu ne pouvais qu'être loriquet, aux plumes étincelantes, aux couleurs de l'arc-en-ciel.

« Tu as soif d'idéal, attiré par les étoiles ».

La constellation de la Croix du Sud et l'Alpha du Centaure, tu les as vues de ton nid, dès que tu as brisé la coquille, petit oisillon déjà à l'écart de la foule sans vif mental.
Observer, comprendre, appliquer, telle est ta devise, petit Rainbow, warrior pour la liberté.
Tu ne comprends pas pourquoi certains secteurs de ton territoire sont interdits, notamment la merveilleuse cascade que tu as découvert, en allant vers le Sud.

« Elle entre dans notre champ visuel, magnifique, sublime, splendide, luisante comme une chute d'étoiles sous la lumière lunaire, qui n'éteint que peu les autres joyaux de la voûte céleste, à commencer par la voie lactée, merveilleuse, qui traverse le ciel de part en part ».

Tu voudrais profiter de la vie, de sa beauté, tu voudrais améliorer la vie de tes semblables, asservis par la routine, manger, transmettre la vie.
Toujours le même trajet pour atteindre l'arbre aux baies, en évitant les toiles des mygales, et revenir aux nids, dans la forêt luxuriante.
Pourquoi ?
Parce que c'est comme ça, la vie n'est pas un plaisir, c'est un combat, il faut remplir l'existence, et ne pas se faire remarquer, l'éternel recommencement du cycle de la vie.

« Il est inutile de vouloir changer le monde, car la majorité ne sait même pas se représenter le monde autrement. Il est tout aussi inutile de vouloir le sauver. .. car le monde ne veut pas être sauvé ! Il faut faire profil bas et ne pas réfléchir. Jamais réfléchir. Juste obéir. C'est le seul moyen de s'en tirer dans la vie. Ne pas sortir du rang, ne pas être le clou qui dépasse, celui qui attire le marteau. C'est comme ça... croire qu'on peut changer le cours des choses, c'est... c'est puéril... »

Pauvre petit Rainbow, même le sage Archibald et l'amie Mathilda entrent dans le système, et ce n'est pas les discussions dans l'agora qui pourront changer les choses, il y aura toujours un Cyrus pour haranguer la foule et se la mettre de son côté. La loi du plus fort, plutôt de celui qui parle le plus fort, le plus bête peut entraîner la majorité silencieuse.
Alors, on ne sort pas du moule, on se la coule douce, car ça pourrait être pire, avoir à manger, c'est déjà ça…

« Quand on a tout pour être heureux, on ne doit plus se battre pour sa vie, et donc on ne se bat plus dans la vie. Et quand on ne se bat plus, on perd l'expérience, on oublie tout, jusqu'au fait que la vie est un combat. Par conséquent, à la première contrariété, on en sort forcément perdant... voilà pourquoi le bonheur à perpétuité est impossible... le bonheur peut exister de manière transitoire, mais seuls le malheur et l'adversité sont faits pour durer... »

Et quand la cascade disparaît, c'était bien la preuve qu'il ne fallait pas aller vers le Sud. le petit HPI Rainbow hait les « hache pays » qui ont bâti la digue, mais il est trop tard.
Car le monde des bipèdes, je vous le concède, n'est pas très mature, et pourtant il dure, malgré les pandémies et les guerres, oui mais toutes ces ratures dans le paysage, ça fait pas très sage, et dame nature, elle sature, de cette aventure, pas très sûre.
Alors, ça part en vrille, la forêt grille, l'humain vacille, mais cette étoile qui brille, c'est là-bas l'espoir, Elatum, le monde élevé, le paradis, puisqu'il n'est pas terrestre, autant s'élever, prendre la voie des airs, quitter ce désert, laisser les ventre à terre, monter au firmament, il n'y a rien d'infamant, à essayer ce médicament, se brûler les ailes, et la Terre quitter, faire encore du zèle, pour l'éternité.

Comment ça finit ? C'est celui ou celle qui le lit qui le sait ! Ne comptez pas sur moi pour divulgâcher cette quête, ce conte, cette fable, ce bijou d'innocence, cette perle de jouvence, ce récit visionnaire, cette histoire hors du temps.
Un cadeau de Noël avant l'heure, oui, assurément, au pied du sapin, un joli présent.
Mais ne croyez pas qu'il soit réservé aux enfants, il est pour tout âge, celui de raison et celui de déraison, mais surtout celui qui croit encore aux histoires, celui qui a besoin d'espoir, pour la magie d'un soir, quand le monde incertain, peuplé de crétins, nous éteint, presque chaque matin.

Faut aussi que j'vous dise comment c'est écrit.
C'est Rainbow qui raconte, du je permanent, employé au présent, c'est indicatif, mais pas vindicatif, avec de l'italique pour tout ce qui est pensé, ça allège le contenu, et le rend aérien.
Normal pour une histoire d'oiseau, chaque voyelle a sa couleur, oiseau les a toutes, les voyelles et les couleurs, un arc-en-ciel dans l'espace, qui jamais ne s'efface, car il est exceptionnel, proche de l'éternel.

« Une île de lumière, un vent de liberté, trop loin, trop loin pour l'emporter ».
Commenter  J’apprécie          3410
L'inaccessible étoilePhilippe Meisburger** Masse critique nov 2023
lecture novembre 2023
En lisant la première page du livre je me dis que je ne fais pas partie des destinataires de la dédicace parce que le roman est adressé « à tous les inventeurs, les défricheurs...à tous ceux qui changent le monde en ringardisant celui d'avant, à tous ceux qui veulent que demain ne soit pas un autre hier », aux « inventeurs d'histoires ».
Pourquoi faut-il ringardiser le monde d'avant ? de quel monde d'avant parle l'auteur ? Quel hier ne doit pas revenir ? Je sens comme quelque chose de faussement novateur, mais je m'accroche à l'inaccessible étoile, la quête, magnifique poème de Jacques Brel, en me disant que ce sujet ne peut être que très beau et en plus une plume à découvrir.
L'histoire est belle, elle se passe dans une communauté d'oiseaux , les loriquets, où le petit Rainbow sort du lot par une curiosité débordante et une envie de déguster la vie qui va à l'encontre des principes des membres de la tribu, trop conservateurs, trop rigides à son goût. L'auteur nous présente Rainbow comme la joie de vivre, l'explorateur, le pionnier, et les siens tout son contraire. de là s'enchaînent discussions contradictoires, affrontements, déceptions jusqu'au bannissement du rebelle qui, fidèle à ses rêves, continue sa route vers l'inaccessible étoile. Une fable-allégorie où l'oiseau rencontre aussi l'homme, découverte pour l'un comme pour l'autre et, peut-être, apprivoisement.
La construction du roman est faite sur l'intransigeance, la dualité, l'opposition brutale entre le noir et le blanc, et quand je pense que les deux pourraient donner de si subtiles et beaux gris !
La narration se fait à la première personne du singulier, c'est le héros qui raconte sa vie et nous fait part, à nous lecteurs, de ses réflexions intimes qui reviennent en italique d'une manière trop récurrente, trop systématique, trop voulue philosophique, et qui ne font qu'une lourde monotonie « Nuage, nuage… rends-moi mes étoiles… j'ai besoin de mes belles étoiles... »p.19 « Et ça [voler] vous donne des sensations juste… wouah ! … c'est juste magique… franchement, une vie sans avoir volé au moins une fois en toute liberté, c'est une vie foutue en l'air !»p.27 Je trouve l'enthousiasme de Rainbow sèchement décrit, diminué par la langue, les mots fatigués n'arrivent pas à faire naître mon émotion, et puis Rainbow aurait pu s'appeler Arc-en-ciel plus en harmonie avec le français dans ses rythmes et vibrations. le langage plutôt sec se veut autoritaire, langage petit qui se veut grand et plein d'enseignements, langage insignifiant qui se veut instructif « Mes yeux balaient ce décor idyllique découvrant avec délectation cet endroit fantastique,... quelles sensations ! Je vole… je vis »p.31
Des expressions de tous les jours, un peu dépourvues de souffle à force d'être trop utilisées à longueur de journée, et si ce n'était que ça, mais tout est décousu, chaque mot bute sur lui-même, chaque phrase se fait piéger entre ses deux pieds et tombe comme une pierre dans l'eau. Les réflexions de Rainbow ainsi que ses découvertes sont tantôt celle d'un enfant, tantôt celles d'un adulte intellectuel et philosophe « Je n'aurais jamais pensé que quelque chose d'aussi beau [cascade] puisse exister en notre bas monde… je m'octroie le plaisir ultime : laisser cette splendeur éblouir ma rétine » »p.30. Un enfant qui fait « wouah », ne « s'octroie » pas des plaisirs avec cette forme d'autorité ! de ce que je connais du langage des enfants.
L'idée est belle et fort intéressante, l'apprentissage à partir de l'enfance, pendant toute la vie, le rêve, sortir du lot, et la fin du roman encore plus intéressante, mais tout est appauvri par une langue et un style nullement soignés et des arguments faiblement étayés. Des phrases toute faites, des phrases « tendance » abondent et moi qui cherchais la création ! le langage lance, à qui veut bien les attraper, des clichés prêts à se faire avaler.
Pas de dialogue enfant – parents, pas d'apprentissage à part les silences pesants, les brutalités verbales, pas d'explications, l'enfant apprend tout seul, il est enfant prodige et l'incompréhension des adultes le fait réfléchir en chef d'entreprise musclé « Je ne vois pas pourquoi… problème - Solution. CQFD ! »p.71
Rainbow, jeune fougueux sans maturité, est trop sûr de lui, impulsif, sans jugeote, sans stratégie, il fonce et en tire les conséquences, il apprend oui, mais pas vraiment, la solution radicale ne marche pas, il faut du chemin avant d'y arriver. Mais il n'est pas accompagné. Entre Rainbow et sa tribu l'intolérance est le dénominateur commun. La philosophie de Rainbow est, peut-être, juste, mais trop brute, comme le style, aucune poésie, aucun silence d'écoute et de respiration, aucune tendresse, aucun soin du langage.
Style et personnages vont de pair, une certaine superficialité en rythme accéléré. C'est la course tout le temps, un peu fatigant.
L'auteur s'attaque à quelques dogmes de notre société , mais ce qu'il propose comme réflexion et solution, ne sont pas, à mon avis, les très bonnes réponses. Entre accepter un quotidien sans espoir et tout révolutionner il y a une étape intermédiaire que l'auteur n'a pas l'air d'envisager.
Et les personnages, sans la moindre souplesse intellectuelle, sont bruts de décoffrage, un individualisme qui réagit brutalement, entre les trop conservateurs et les trop libéraux.
Une belle image dans le roman se veut être celle des plumes des oiseaux, en couleurs pour l'espoir, en gris terne quand l'espoir est parti. Mais, encore une fois, l'image manque de poésie et l'écriture sèche, répétitive fatigue par sa pauvreté.
Première personne du singulier, point de vue exclusif de Rainbow peut être un exercice de style, imaginer le regard que les oiseaux portent sur les humains, mais ici je le trouve assez bancal, dépourvu de tout soupçon d'humour, et quand il se veut drôle, pour moi c'est l'échec total. « Un mot me vient pour désigner cet objet : une jupe… C'est une femelle bipède et c'est là qu'elle porte ses oeufs !… les femelles… leurs oeufs sur la poitrine... »p.239
L'esprit éveillé, curieux et rebelle de Rainbow « Jamais ! Jamais je n'abandonnerai, tu m'entends ! »p.241, frise une caricature de pathétisme. Et la tristesse de ce que je retiens, est que les deux camps, Rainbow et les autres, se comprennent très mal, sont inflexibles dans leurs certitudes.
J'aime la réflexion sur l'humain et la nature, la destruction de l'humain, la résistance de la nature, le chemin de vie, l'apprentissage, l'individu contre la société, l'inventeur, le rêve, l'évolution d'une société avec ses fortes avancées et ses reculs dangereux, et Elatum, la grande étoile qui reste inaccessible. Dommage que l'écriture n'est pas à la hauteur. 
Pour tout dire, je fus grandement déçue.
Encore une expérience de lecture pour laquelle je remercie la Masse critique de Babelio et M+éditions.
Commenter  J’apprécie          137
Merci à simplement et à l'auteur de m'avoir permis la lecture de ce bon roman .Rainbow ,un oiselet , s'épanouit dans sa jeune vie entouré de ses parents protecteurs jusqu'à ce qu'on lui dise qu'il va devoir se prendre en charge et se nourrir seul .Seulement Rainbow aspire à une autre vie que d'aller chercher sa pitance tous les jours et il aimerait entraîner les autres avec lui mais il agace et devient vite un paria .Une jolie fable ou conte philosophique très agréable à lire .
Commenter  J’apprécie          271

Quand Rainbow découvre une jolie cascade dans un paysage luxuriant de ce coin d'Australie où il est né, il ne se doute pas qu'il vit là ses meilleurs moments. Parce que chez les loriquets, s'amuser, ça va cinq minutes pour un enfant; après, il s'agit de trimer, aller chercher ses deux baies quotidiennes de l'autre côté du secteur gardé par les mygales, prendre soin de son nid et faire des oeufs. Rainbow ne peut se contenter de cette vie terne et sans éclat, il est persuadé qu'il est possible d'améliorer le quotidien, peut-être même est-il possible de changer le monde. Il n'accepte pas les "parce que c'est comme ça" et les "on a toujours fait ça" et finit bien vite de se mettre à dos la masse de ses congénères. Pourra-t-il cependant transformer son destin?

Entre conte philosophique et allégorie de notre société en plein déclin, ce roman est très agréable à lire. C'est assez fou comme on parvient à s'attacher à Rainbow en quelques pages alors qu'éprouver de l'empathie pour un oiseau n'était pas gagné d'avance.
A travers l'histoire du jeune loriquet, Philippe Meisburger interroge le lecteur sur sa capacité et aussi sa volonté à s'affranchir de la masse pour construire un monde meilleur. On est ici bien loin du colibri qui fait sa part dans le conte améridien parce que dans ce récit, Rainbow est constamment dénigré, rejeté, voire violenté pour oser penser autrement. Il aimerait bien faire sa part, mais on ne lui en laisse jamais l'occasion car l'objectif collectif est surtout de ne rien changer et certainement pas de trouver un sens à la vie qu'ils considèrent vaine.

L'ensemble manque parfois un peu de subtilité et on voit très vite les messages que veut faire passer l'auteur. On est parfois aussi dans la caricature bien sûr, le genre appelle ce type de rupture franche. D'un côté une masse d'individus complètement abrutis, osons le dire, et dénué de toute réflexion, mené par un individu certainement plus intelligent qu'eux et qui les tient sous sa coupe pour asseoir son pouvoir qu'il veut immuable; bref, ce sont les méchants et les cons de l'histoire. de l'autre côté, bien entendu, le gentil: un individu tout seul, persuadé de pouvoir améliorer la situation, dont le crâne fourmille d'idées, qui est prêt à expérimenter des choses pour faire avancer et qui se fait taper dessus car il tente de susciter la réflexion chez ses congénères. Toute ressemblance avec les communautés humaines du 21e siècle n'est évidemment par fortuite et parfois, c'est un peu "gros".

Ca n'empêche pas cette lecture d'être porteuse de sens et de susciter la réflexion chez celui qui veut bien s'y attarder un peu.
Pourquoi d'ailleurs ne pas se lancer dans cette lecture avec de jeunes ados?
Commenter  J’apprécie          100
Lorsque Rainbow voit le jour, tout lui semble parfait car il n'est encore qu'un oisillon dont la seule préoccupation est de grandir et de se nourrir avec de délicieuses baies que ses parents rapportent chaque jour. Malheureusement, cette vie d'oisiveté n'est pas faite pour durer et un jour, on signale à Rainbow qu'il doit apprendre à voler pour ensuite aller chercher de quoi se nourrir bien plus loin dans la forêt. le petit oiseau qui ne rêvait que de rejoindre les étoiles se retrouve face au mur des responsabilités d'adulte et c'est inconcevable de vivre ainsi. D'ailleurs, est-ce vraiment vivre ? Rainbow a des envies de liberté, de grandeur et est animé d'un espoir sans limite. C'est pour cette raison qu'il va tout faire pour rendre la vie de ses compagnons bien plus douce. Un avenir certes doux mais surtout incertain est-il préférable à un présent terne mais plus sûr ?

Rainbow est un rêveur mais il a surtout le cerveau qui fonctionne à mille à l'heure, toujours prêt à trouver une solution, qu'on lui demande ou non d'ailleurs. Emportée par ses belles idées, touchée par son espoir sans faille, je me suis très vite attachée à lui. C'est avec un petit pincement au coeur que j'ai fermé ce livre, je l'aurais suivi avec plaisir dans d'autres aventures. Parce que des aventures, ils vont en vivre, avec ses congénères et ça ne va pas être de tout repos. Lors de cette lecture, j'ai eu l'impression qu'ils vivaient plusieurs vies en une ; il faut dire qu'il y a de sacrées péripéties qui jalonnent ces pages et plus d'une fois, j'ai retenu mon souffle.

Si vous êtes terre à terre, vous trouverez peut-être Rainbow un brin trop idéaliste mais s'il reste en vous une petite flamme, alors vous allez craquer pour cet oiseau qui porte magnifiquement son prénom. Pour ma part, il a touché mon petit coeur et rencontrer un personnage aussi investi physiquement et émotionnellement a été une chance. Rainbow, tu es un héros pour tous les rêveurs.

Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          130


critiques presse (1)
Actualitte
17 octobre 2023
Un ouvrage poétique qui invite à la réflexion sur la curiosité, l’exploration et la découverte de soi. Une douce écriture, qui ne sacrifie pas à la profondeur, au service d’un récit qui rend hommage à deux merveilleux traits de caractère : la curiosité et son corollaire, la découverte.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Quand on a tout pour être heureux, on ne doit plus se battre pour sa vie, et donc on ne se bat plus dans la vie. Et quand on ne se bat plus, on perd l'expérience, on oublie tout, jusqu'au fait que la vie est un combat. Par conséquent, à la première contrariété, on en sort forcément perdant... voilà pourquoi le bonheur à perpétuité est impossible... le bonheur peut exister de manière transitoire, mais seuls le malheur et l'adversité sont faits pour durer...
Commenter  J’apprécie          126
Il est inutile de vouloir changer le monde, car la majorité ne sait même pas se représenter le monde autrement. Il est tout aussi inutile de vouloir le sauver. .. car le monde ne veut pas être sauvé ! Il faut faire profil bas et ne pas réfléchir. Jamais réfléchir. Juste obéir. C'est le seul moyen de s'en tirer dans la vie. Ne pas sortir du rang, ne pas être le clou qui dépasse, celui qui attire le marteau. C'est comme ça... croire qu'on peut changer le cours des choses, c'est... c'est puéril...
Commenter  J’apprécie          93
La cascade. Elle entre dans notre champ visuel, magnifique, sublime, splendide, luisante comme une chute d'étoiles sous la lumière lunaire, qui n'éteint que peu les autres joyaux de la voûte céleste, à commencer par la voie lactée, merveilleuse, qui traverse le ciel de part en part.
Commenter  J’apprécie          162
J’ai découvert très fortuitement le livre lors d’une séance de dédicaces début décembre dernier.
J’ai été de suite emballé par l’ouvrage qui se lit extrêmement facilement et rempli d’une poésie des mots à nulle autre pareille.
Fan d’ornithologie devant l’éternel, je n’ai pu que suivre aisément Rainbow dans sa quête de la créativité et de l’esprit de déduction.
Une ode à la vie dans un monde complexe et écrasé par l’humain.
Vraiment remarquable.
Je suis en train de lire « le livre qui parle de toi «  que j’apprécie tout autant.
Commenter  J’apprécie          10
L'invention, Mathilda. C'est ça la clé. Quand le monde ne tourne pas comme tu veux, c'est juste que tu n'as pas assez cherché à le tordre pour le faire plier à tes désirs. C'est ça la force de l'invention.
Commenter  J’apprécie          40

Videos de Philippe Meisburger (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Philippe Meisburger
Et si nos pires ennemis étaient ceux qui veulent que demain soit un autre hier ?
Dans une lointaine forêt tropicale, Rainbow, un jeune oiseau croyait que sa vie serait faite de bonheurs simples, dans son écrin de verdure.
Mais un jour, conformément à l’usage dans sa tribu, ses parents lui coupent les vivres : il devra désormais se battre pour sa nourriture quotidienne, et de ce fait renoncer aux plaisirs qui faisaient son bonheur.
Cependant Rainbow n’est pas de ceux qui abandonnent leurs rêves, et c’est bien ce qui lui est reproché. Car là où les autres rentrent dans le rang, lui décide d’utiliser son intelligence pour s’extraire de sa condition, mettant sans le vouloir l’ordre immuable de sa tribu en péril.
Dès lors, comme bien souvent les visionnaires, il devient l’oiseau à abattre, la cible préférée des démagogues et surtout, surtout, de la masse bêlante qui refuse de voir qu’un autre monde est possible…
----------- Mot de l'éditeur : Un conte philosophique qui dégage une candeur et une apparente simplicité dans la veine du Petit Prince de Saint-Exupery, pour mieux servir un propos fort et universel porté par une écriture rythmée. L'inaccessible étoile est le troisième roman de Philippe Meisburger. -----------
"L'inaccessible étoile". Un roman de Philippe Meisburger, publié par M+ Éditions Sortie : 26 octobre 2023 ISBN : 978-2-38211-194-9 - 383 pages
✨🦜🥰
+ Lire la suite
autres livres classés : conte contemporainVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (36) Voir plus



Quiz Voir plus

C'est arrivé en avril - quiz sur les chapitres disponibles dans l'extrait gratuit.

Dans quelle ville se situe le premier chapitre du roman ?

Paris
New York
Los angeles
Obi-wan Kenobi

10 questions
0 lecteurs ont répondu
Thème : C'est arrivé en avril de Philippe MeisburgerCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..