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EAN : 9782290357194
323 pages
J'ai lu (07/11/2007)
3.05/5   11 notes
Résumé :
" Je n'y arriverai jamais ", " Il faut que tu sois le meilleur ", " À quoi bon ? "...

Les mots peuvent être des virus lorsque leur double signification échappe à notre conscience. Ils dévalorisent alors notre estime de soi.

Grâce à cet ouvrage, apprenez à reconnaître les termes nocifs ainsi que ceux qui nous libèrent et nous gratifient.

Un lexique des expressions frauduleuses et leur analyse ; les formules réparatrices ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Dès les premières pages, dans l'introduction, j'ai été chercher la nationalité des auteurs pour vérifier s'il n'y avait pas un soucis de traduction ou de culture, ils sont Belge et Français donc non.
Ils déconseillent le conditionnel l'associant au « dépressif » préférant un « je veux que tu »... sans aborder la politesse ou le fait que la personne en fasse peut se braquer ou la prendre au mot et la laisser dans son désir que l'autre agisse de telle ou telle manière. Ils disent également que « je vais y aller » est une phrase de procrastineur... que de jugements dès le début du livre.
Il y a beaucoup d'interprétations :
« L'expression adverbiale « tout à fait » ponctue les réponses d'une multitude de gens. Quel est le sens réel de ce tic de langage ? Sa traduction peut varier de « pas du tout » à « je vous ai entendu, mais je ne suis pas forcément d'accord avec vous ». Logiquement, « tout à fait » devrait correspondre à « entièrement ». Mais elle a dévié. Elle est devenue une réponse consensuelle destinée à apaiser les doutes ou l'agressivité latente de l'autre. C'est aussi une bonne manière de se débarrasser d'un bavard impénitent en lui offrant cette expression en staccato avant de le quitter. »
Qui dit que « tout à fait » va de « pas du tout » à « pas forcément d'accord » ? Pourquoi étiqueter les gens avec des identifications de type « bavard impénitent » ? Pourquoi penser qu'il y a une « agressivité latente » ?
Le livre s'axe autour de « mots contaminés » et de « formules réparatrices qui guérissent ».
Encore dans l'introduction figure cet exemple :
« « Franchement ! Je ne regrette pas d'avoir vu ce film » avoue-t-il naïvement au journaliste qui l'interroge. Affirmation négative précédée d'un adverbe frauduleux. Les avis sincères n'ont jamais besoin d'étaler leur franchise. La formule est sincèrement frelatée. »
J'ai trouvé ce passage condescendant, dans le jugement, l'interprétation et ne faisant pas preuve de nuance. L'emploi du terme « jamais » m'a fait réagir et je suis allée voir dans l'index s'il était mentionné et il l'est : « l'adverbe « jamais » est porteur d'un taux de négativité qui conduit droit dans le mur. La présence récurrente de cet adverbe dans le discours met en évidence un tempérament défaitiste » et le conseil est « Si vous êtes défaitiste, remplacez vos « jamais » par des « toujours ». Tout est une question de tournure d'esprit. » Toujours n'est pas dans l'index.
Les exagérations, les stéréotypes s'enchaînent :
« Le perfectionnisme du bobo vient de ce qu'il cherche à être tout et son contraire à la perfection : raisonnable et fou furieux, audacieux et traditionnel, extravagant et terre à terre, débraillé et élégant, censé et spontané etc. »
« Les isn'it sont légion outre-Manche. Chez nos amis british, le « n'est-ce pas » est une forme de politesse exquise qui accompagne le tea time. Chez nous, le isn'it est le vilain tic d'un individu qui souffre d'un toc (trouble obsessionnel compulsif). » Un TOC n'est pas du tout ça, c'est une maladie avec des critères de diagnostic défini et dans lesquels il n'est pas question du fait de dire « n'est-ce pas ». le question-tag anglais n'est bien évidemment pas réservé à l'heure du thé...
« « C'est clair » n'écoute pas, il ne fait que rassurer son correspondant sur sa présence à l'autre bout du fil. » En fait on constate que les personnes vont choisir un champ lexical, des modes d'expression qui « leurs parlent », je pense à l'approche PNL, pour quelqu'un de visuel il est tout à normal de dire « c'est clair » pour exprimer qu'il comprend ce qu'on lui dit, une personne plus branchée sur l'audition pourra dire qu'elle « entend bien » etc. Classer ce type de réponse comme si la personne mentait est complètement irrespectueux et ne se base sur rien.

En conclusion : Je n'ai pas terminé ce livre, je l'ai trouvé d'une grande violence au travers de ses jugements, stéréotypes, étiquetages diagnostic erronés, ses interprétations... Un achat que je regrette (perte de temps et d'argent), j'ai rarement trouvé un livre aussi mauvais et « c'est clair » que je prends le contre-pied de ce qui est dit dedans.
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Parfois vulgaire, souvent stéréotypé... Je ne le conseille pas. Analyses trop longues.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
« L'expression adverbiale « tout à fait » ponctue les réponses d'une multitude de gens. Quel est le sens réel de ce tic de langage ? Sa traduction peut varier de « pas du tout » à « je vous ai entendu, mais je ne suis pas forcément d'accord avec vous ». Logiquement, « tout à fait » devrait correspondre à « entièrement ». Mais elle a dévié. Elle est devenue une réponse consensuelle destinée à apaiser les doutes ou l'agressivité latente de l'autre. C'est aussi une bonne manière de se débarrasser d'un bavard impénitent en lui offrant cette expression en staccato avant de le quitter. »
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« Les isn'it sont légion outre-Manche. Chez nos amis british, le « n'est-ce pas » est une forme de politesse exquise qui accompagne le tea time. Chez nous, le isn'it est le vilain tic d'un individu qui souffre d'un toc (trouble obsessionnel compulsif). »
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« l'adverbe « jamais » est porteur d'un taux de négativité qui conduit droit dans le mur. La présence récurrente de cet adverbe dans le discours met en évidence un tempérament défaitiste [...] Si vous êtes défaitiste, remplacez vos « jamais » par des « toujours ». Tout est une question de tournure d'esprit. »
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« « Franchement ! Je ne regrette pas d'avoir vu ce film » avoue-t-il naïvement au journaliste qui l'interroge. Affirmation négative précédée d'un adverbe frauduleux. Les avis sincères n'ont jamais besoin d'étaler leur franchise. La formule est sincèrement frelatée. »
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« Le perfectionnisme du bobo vient de ce qu'il cherche à être tout et son contraire à la perfection : raisonnable et fou furieux, audacieux et traditionnel, extravagant et terre à terre, débraillé et élégant, censé et spontané etc. »
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