Mafalda, tome 11 : Mafalda s'en va

C'est avec un immense plaisir que j'ai relu ce tome de Mafalda. En cinq ou six cases seulement, Quino arrive à planter une ambiance, à la fois drôle et dans la réflexion. Par exemple, Manolito, l'ami de Mafalda fils d'épicier qui incarne le capitaliste, est ému de voir les prix, si petits au début, monter. (Comme un père qui s'émeut de la croissance d'un enfant).

Les chutes sont souvent réussies. Autre exemple, Guille, petit frère de Mafalda, voit passer un petit garçon très musclé. Plusieurs cases passent, où Guille regarde ses muscles puis reste assis sans rien faire. Et enfin, il crie : "Mais c'est moi le plus intelligent !".
L'exercice du strip n'est sans doute pas facile, mais même moi qui ne suis pas férue de BD, j'aime beaucoup Mafalda pour ces raisons.

Les amis de Mafalda ont chacun leur caractère, on peut dire qu'ils incarnent chacun un travers de la société, et on se plait à les retrouver. Bref, je vous conseille de lire Mafalda si ce n'est pas déjà fait.

J'avais dieu sait comment réussit à vivre ma vie sans avoir jamais lu le moindre tome de Mafalda... Mais ne craignez point pour le salut de mon âme ! Ce grave manquement à ma culture est à présent réparé par la grâce de ce volume 11 ouvert un peu par hasard dans une maison de vacances et qui m'a permis de découvrir et d'apprécier l'intelligence, la langue incisive et l'humour parfois caustique de cette petite argentine et de ses amis, à la fois reflets et critiques de la nature humaine et du monde dans lequel ils vivent... et dont les travers ne me semblent ma foi guère avoir beaucoup évolués depuis l'époque où Quino les couchait sur le papier.
Cette première incursion dans l'oeuvre de Quino ne sera certainement pas la dernière.

Mafalda est une série de bande dessinée argentine de l'auteur Quino, publiée de 1964 à 1973. Mafalda est une petite fille bienveillante, drôle, elle aime les Beatles et déteste la soupe.
Cette bande dessinée est principalement à caractère politique, mafalda, avec sa bande d'amis tous différents et tous très drôles avec leur caractère bien établi, s'interroge beaucoup sur la gestion du monde, elle adore sa mappemonde d'ailleurs qu'elle prends soin de couvrir ou de soigner en disant que "le monde est malade".
J'ai beaucoup aimé ces bd depuis mon enfance malgré le fait que la politique ce n'est pas mon truc, les personnages y sont attachants et j'aime l'humour utilisé parfois dans des contextes pas vraiment drôles.
Détente garantie avec cette petite Mafalda !

Si on aime Mafalda, il n'y a pas de raison de ne pas aimer ce volume. Par contre, il y a une histoire en moins par page (3 au lieu de 4), c'est frustrant.

Lors des premiers opus, on s'équipait seulement : Mafalda était la seule à ne pas avoir de TV, son père fut l'un des premiers à avoir une automobile...
Ici, le monde a déjà changé : les voitures sont devenues les reines de la chaussée, au détriment des piétons, la consommation bat son plein...
C'est fou que rien n'ait tellement changé : il y avait déjà des lançeurs d'alerte, et on a fait comme si de rien n'était.

L'humour est on ne peut plus actuel