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3,89

sur 456 notes
Pour faire court, alternance de deux histoires qui cheminent un long moment en parallèle, pour finir par se rejoindre. La première histoire avec un personnage fort se passe en Europe plus particulièrement en France dont à Bordeaux, ma magnifique ville (un peu de chauvinisme) dont je sais l'auteur amoureux et qui lui fait une belle place dans son roman. La seconde histoire fait intervenir plus particulièrement 2 policiers, en Afrique du Sud. Tout ceci autour d'un complot visant à éliminer le Président Sud Africain.

J'ai trouvé le rythme lent, 560 pages qu'il faut bien meubler, donc souvent trop bavard à mon goût, on aurait facilement pu enlever une centaine de pages sans nuire à la compréhension et ça aurait sûrement donné un tempo plus vif.

Pour résumer, et à mon humble avis, trop long, trop bavard, trop lent mais bien écrit et pas inintéressant.
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S'inspirant fortement de l'actualité politique des années 2015 à 2018 avec les scandales de corruption qui ont gangrené le gouvernement sud-africain et ont contraint le président Zuma à démissionner, Deon Meyer nous offre un excellent polar qui se déroule au Cap, en Afrique du Sud mais aussi en France.

A Bordeaux, le roman s'ouvre sur le personnage de Daniel Darret dont on comprend rapidement qu'il est un ancien tueur de l'ANC, qui s'est reconstruit une petite vie tranquille et anonyme. Daniel est contacté par un ancien camarade de lutte contre l'Apartheid pour assassiner le président sud-africain lors de sa prochaine visite et envoyer ainsi un signal fort à tous les gouvernants corrompus qui dirigent le pays. Dans un premier temps, Daniel refuse mais les événements le contraignent à changer d'avis et à entreprendre une course contre la montre pour acquérir une arme de sniper. Mais Daniel est vite traqué par les services secrets russes. C'est le début d'une angoissante chasse à l'homme qui ne laisse aucun répit à Daniel.

Au Cap, l'intrigue s'agence autour d'une enquête pour meurtre menée par un sympathique duo d'inspecteurs appartenant à la prestigieuse brigade des Hawks. Un homme a été jeté hors du train le plus luxueux au monde, le fabuleux Rovos Rail qui rayonne du Cap vers la Tanzanie ou les chutes Victoria en traversant des paysages époustouflants. le mobile du meurtre est mystérieux et la pression mise par la Direction de la sécurité pour étouffer l'affaire ne manque pas d'aviver les soupçons de Griessel et Cupido.

Telle une double hélice d'ADN, les deux intrigues évoluent en parallèle, nous faisant voyager en alternance de la France vers l'Afrique du Sud, puis finissent par fusionner dans un final haletant.
Si l'on ne comprend pas tout de suite la relation entre les deux intrigues, ce n'est pas gênant car les deux sont très prenantes et la dimension politique s'avère instructive et passionnante. J'ai d'ailleurs eu beaucoup de mal à lâcher le bouquin.

J'ai aussi beaucoup aimé les personnages des deux inspecteurs Benny Griessel et Vaughn Cupido pour leur dimension humaine, accessible, proche de nous et totalement dépourvus de traits de caractère excessifs comme on en trouve parfois chez les héros du genre. Bien sûr, ils sont intègres jusqu'au bout des ongles mais ils sont surtout "normaux" ! Cela change des héros à tendance psychopathe ou dépressive qui sont devenus monnaie courante dans les polars.
C'est mon premier Deon Meyer et certainement pas le dernier !

Challenge mauvais genres 2022
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C'est visiblement un Deon Meyer en colère, excédé par la kleptocratie sud-africaine (le mot est écrit à plusieurs reprises), celle du président Zuma, pour ne pas le nommer, qui a signé La proie, l'un de ses meilleurs livres à ce jour, tout autant polar survitaminé que brulot politique. le roman est bâti autour de 2 intrigues qui ne se croiseront que vers le dénouement, avec une grande maîtrise narrative. Entre Bordeaux et le Cap, en passant par Amsterdam et Paris, l'auteur plante longuement et successivement le décor de ses deux histoires, avant de les alterner rageusement, plus le livre et l'action progressent, comme un coeur qui battrait de plus en plus vite. La manière est remarquable, le fond ne l'est pas moins, détaillant comment fonctionne une "démocratie" corrompue et sous influence, héritage putride des années Mandela. Les personnages sont toujours aussi attachants, à commencer par son duo familier d'enquêteurs Griessel et Cupido, aux prises avec des problèmes personnels, sentimentaux, entre autres, qui viennent alléger les trames policière et politique du récit. Deon Meyer n'oublie jamais d'humaniser ses protagonistes, à la façon d'un Mankell ou d'un Indridason, et c'est encore plus vrai avec le dénommé Daniel Derrien, réfugié en France, qui va reprendre du service comme au temps de l'apartheid, puisque la période est presque aussi désastreuse. A noter que les pages consacrées à ses déambulations dans Bordeaux sont d'une précision redoutable, témoignant d'un amour non dissimulé pour la capitale girondine. Malgré un final un peu précipité, La proie est un millésime de haute volée de Deon Meyer, un écrivain qui semble incapable d'écrire un mauvais livre. Les plus curieux auront remarqué que son roman précédent, Die vrou in die blou mantel, n'a toujours pas été traduit en français. Serait-il moins brillant que les autres ? le mystère ne devrait pas tarder à être levé, espérons-le, si Gallimard le veut bien.
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Un bon Deon Meyer qui fait alterner deux histoires qui vont finir par se rencontrer entre l'Afrique du Sud et la France.
La première partie à Bordeaux est celle qui m'a le plus plu.
Il est question de corruption, d'abus de pouvoir, de trahison et de droit à l'oubli.
Avec en toile de fond la politique sud-africaine et des Russes qui font de l'ingérence, nous suivons une enquête palpitante de Benny Griessel et Vaughn Cupido jusqu'à une fin pleine de suspense.
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Je passe difficilement le 1/4 du livre avant de décider d'abandonner.
Je n'accroche pas ni à l'histoire qui est trop longue à se mettre en place, ni aux personnages.
L'auteur a choisi d'écrire son roman en nous parlant de deux affaires qui semblent, en tous cas là où je me suis arrêtée, n'avoir rien à voir.
Du mal à rester dedans et pas l'envie de m'y remettre quand je m'interromps.
Vite à la lecture suivante.
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Deux histoires parallèles apparemment indépendantes se déroulent à Bordeaux, avec Daniel Barret, ancien combattant militaire de l'ANC et en Afrique du Sud avec les deux agents Benny Griessel et Vaughn Cupido de la brigade criminelle des Hawks. Elles alternent successivement dans des développements, d'abord assez longs qui raccourcissent régulièrement avec, corrélativement, une narration qui accélère en intensité et en intérêt pour le lecteur. L'auteur développe son roman sur le fond historique de l'après Mandela en Afrique du Sud, qui voit s'installer un pouvoir corrompu qui n'est pas à la hauteur des espoirs des initiateurs du changement de l'ANC. Une superbe maîtrise de la construction dramatique tient en haleine jusqu'au bout et les personnages aux carapaces solides dans l'action possèdent aussi des éléments de normalité et d'humanité qui les rendent encore plus sympathiques.
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Merci à Babelio et aux éditions Gallimard pour ce partenariat.
J'aime beaucoup le personnage de Benny Griessel, parce qu'il est un personnage qui évolue. Oui, il reste un policier qui veut toujours aller au bout de ses enquêtes. Oui, il est un alcoolique, mais il fait ce qu'il faut pour ne pas replonger, et il sait très bien que le risque est là, toujours. Sa fille a terminé ses études, son fils est en plein dedans et Benny vit toujours avec Alexa. Vaughn est toujours son coéquipier qui, comme leur colonel en son temps, s'est mis au régime et veille à ce que personne ne soit au courant.
Ce qui évolue aussi est la situation de l'Afrique du Sud, et elle n'évolue pas de façon positive. La corruption est partout, y compris dans la police. Ne parlons même pas des hommes politiques. le choix est simple : faire avec ou lutter contre, le second choix n'est pas forcément les plus aisé, et demande une attention constante. Prenez Benny Griessel et Vaughn Cupido, ils sont amenés à enquêter sur un meurtre, ce qui est leur métier. Dès le début, pourtant, les complications sont là : le temps qu'il a fallu pour trouver le corps, pour l'identifier. Les témoins ? Encore faut-il les retrouver, vu le temps qui s'est écoulé. L'autopsie ? le lecteur découvre tout au long du récit à quel point faire des analyses, avoir leur résultat, ce qui nous semble presque de la routine à force de regarder les séries télévisées françaises ou américaines, peut devenir ici un long parcours du combattant, vu le manque de personnel et de moyens. Plus simplement (vraiment ?), il est difficile de mener une enquête quand des instances supérieures vous mettent des bâtons dans les roues ou, miracle ! résolvent le mystère à votre place, et tant pis si cela contredit les indices, les témoignages…. presque rien, au final. Oui, il faut s'accrocher quand on veut que la vérité triomphe.
Alors que ces évenements se déroulent en Afrique du Sud, à Bordeaux, nous trouvons Daniel, dont nous apprendrons petit à petit le passé. Il se contente de peu, Daniel, il exerce un métier peu connu mais qui lui convient parfaitement. le week-end, il se balade en moto. Il est discret, Daniel. Et puis un jour paf ! la mouche dans le lait : il croise une jeune femme qui se fait agresser dans la rue Il ne peut pas ne pas agir – et c'est là que l'on comprend que Daniel n'est pas un simple restaurateur de meubles. Avec lui, nous nous retrouvons pris dans un engrenage qui nous dépasse très rapidement, tant il implique pas seulement le passé de Daniel, mais aussi une connaissance des conflits qui ont traversé le continent africain, et même le monde : la guerre froide semble bien oubliée aujourd'hui, et pourtant, elle a laissé des traces profondes dans les coulisses de la politique internationale. Daniel s'est battu pour ses idéaux, ses amis aussi, et si lui a choisi de mettre de la distance entre son pays, son passé et lui, d'autres ont vécu en direct les désillusions, les désenchantements. Ils ont pourtant gardé l'envie…. de quoi ? D'en découdre ? d'un monde meilleur ? de se venger aussi ? Il est difficile de trancher, si ce n'est que les dommages collatéraux seront nombreux.
Plus qu'un roman policier, nous avons là un roman politique, sur les lendemains désenchantés de la société sud-africaine, une société qui pense avoir vaincu ses vieux démons, pour en créer de tout neufs.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Cela faisait très longtemps que je n'avais pas lu une aventure de Benny Griessel. En effet, ma dernière lecture à ses côtés, « le pic du diable », datait de quelques années mais je me souvenais avoir passé un bon moment.

Ce nouvel épisode contient très peu de références et peut donc facilement se lire indépendamment. La narration est divisée en deux parties bien distinctes. On jongle à chaque chapitre entre les deux histoires. La première s'intéresse à une enquête policière avec des suicides inexpliqués. Un duo d'inspecteurs se chargent des investigations sans vraiment respecter le protocole qu'on leur impose. Ils doivent faire des entorses au règlement afin de ne pas céder à la pression de leur direction corrompue et faire éclater la vérité. Dans un deuxième temps, on part sur les traces d'un tueur, exécuteur des basses besognes. Il traîne derrière lui un passé qu'il veut oublier mais son envie de justice sera plus forte.

Les acteurs principaux de cette aventure sont les cailloux dans la chaussure de la machine étatique et vont donc, par leurs actions, créer de fortes turbulences dans le système. Deon Meyer nous avait déjà habitué à ce mélange de polar et de roman noir. Il profite de son énigme, pour nous dépeindre un portrait assez pessimiste de son pays. Il met en lumière les comportements douteux des politiques et de toute la classe dirigeante. Manigances, malversations, dissimulations, violences, meurtres, tout est là.

Deon Meyer est un auteur engagé et un grand critique du fonctionnement de sa patrie. Il n'en reste pas moins un grand écrivain. Même si ce volume ne m'a pas transcendé, je ne me suis jamais ennuyé pendant la lecture. J'ai été embarqué par cette histoire rythmée par les rebondissements, qui propage une nouvelle fois un message inquiétant sur les conditions de vie en l'Afrique du Sud.
Lien : http://leslivresdek79.com/20..
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Le temps fait son oeuvre, même sur les personnages de romans policiers. Benny Griessel, le capitaine des Hawks, unité en charge de la criminalité violente au Cap, est en marche vers la sobriété et un second mariage, son dandy de collègue Cupido Vaughn s'efforce de lutter contre les kilos superflus et de devenir un beau-père à la page et leur chef, Mbali Kaleni, est devenue une créature mince après un régime strict. Quant à Thobela Mpayipheli, ancien combattant de l'ANC et tireur d'élite, il s'est transformé en apprenti ébéniste à Bordeaux sous le nom de Daniel Darret. La lutte anti-apartheid en Afrique du Sud appartient à l'Histoire et le président, ancien de l'ANC, devrait être la garantie d'une voie vers l'égalité et la justice pour les habitants du pays. Hélas, la prévarication et la corruption se sont installées au plus haut niveau du pouvoir et Deon Meyer n'aime rien tant que de gratter là où ça fait mal dans son pays. Il nous embarque donc dans une triple histoire : une course contre la montre en Europe, un cadavre tombé d'un train et le suicide d'un ancien des services de sécurité de l'ANC.
Le rythme est tenu, malgré les risques à alterner les ressorts de l'intrigue entre l'Europe et l'Afrique du Sud, mais la complexité du tricotage fait que les fils s'emmêlent parfois et quelques mailles sautent à la fin, au moment d'un dénouement trop précipité, peu vraisemblable et – il faut le dire – un peu décevant.
La charge de l'auteur contre les responsables de la dérive ploutocratique de l'Afrique du Sud est forte, mais le recours aux solutions radicales, ici l'assassinat politique, abordé comme un remède de la vieille garde de l'ANC, n'est pas analysé sur le fond, ni dans ses conséquences sur l'avenir d'une démocratie. Cela m'a gênée de la part d'un écrivain qui s'est toujours efforcé de défendre la nation arc-en-ciel sur le difficile chemin qui est le sien.
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Avant de commencer à vous parler du roman de Deon Meyer je souhaiterai le replacer dans son contexte. En effet, l'auteur dénonce sans détour la corruption du pouvoir en place, via notamment des relations troubles (pour rester poli) avec de riches et puissants industriels indiens (la famille Gupta). Relations qui iront jusqu'à l'ingérence des Gupta dans la vie politique et économique du pays, jusqu'à la forme la plus ultime de corruption : la captation d'état…

Quelques rapides recherches via Google vous permettront de situer la présente intrigue en 2017 (outre quelques détails qui ne trompent pas, les dates correspondent), et donc sous la présidence de Jacob Zuma (2009-2018). Lequel sera poussé à la démission par son propre parti (l'ANC) avant d'être remplacé par Cyril Ramaphosa en février 2018.

Un bonheur n'arrivant jamais seul, Jacob Zuma entraînera dans sa chute la famille Gupta qui perdra de fait son statut d'intouchable en Afrique du Sud. J'aimerai vous dire que depuis la justice a fait son office mais savez aussi bien que moi que nous ne vivons pas au pays des Bisounours…

Si La Proie est le sixième roman traduit en français de la série Benny Griessel, il existe un titre encore inédit dans la langue de Molière qui vient se glisser entre En Vrille et celui-ci ; La Proie est donc bel et bien le septième opus de la série.

Il est des romans qui vous font d'emblée regretter de ne pas vous être intéressé plus tôt à leur(s) personnage(s) – surtout quand il est question de héros récurrent(s) – ; incontestablement La Proie fait partie du lot ! Avant même de le refermer j'ai compris qu'en faisant l'impasse sur la série Benny Griessel de Deon Meyer, j'étais passé à côté d'un truc grandiose (même s'ils ne sont pas tous aussi aboutis que celui-ci, je reste convaincu que les précédents romans de la série se situent dans le haut du panier).

L'auteur construit son intrigue en suivant deux arcs narratifs distincts (pour ne pas dire totalement indépendants), le premier est axé sur l'enquête de Benny Griessel et son équipe en Afrique du Sud, alors que le second nous transporte en Europe pour y suivre le parcours de Daniel Darrett. Même si on peut légitimement supposer qu'il existe un fil rouge reliant les deux récits, Deon Meyer prend son temps pour le tisser et plus encore pour nous lever le voile sur nos questionnements.

Si ces deux arcs narratifs sont aussi captivants à suivre l'un que l'autre, j'avoue toutefois avoir eu un faible pour les chapitres se concentrant sur Daniel Darret. le rythme imposé est en effet beaucoup plus soutenu et la tension est quasiment omniprésente.

Non seulement l'auteur apporte énormément de soin à ses personnages, mais son récit, même ai coeur de la tourmente, reste empreint d'humanité. Qu'il s'agisse de Benny Griessel, Vaughn Cupido ou Daniel Darret, chacun doit, en plus de ses obligations (et/ou missions), faire face à des choix personnels, des doutes et des questionnements.

Gros coup de coeur pour cette équipe des Hawks (une unité d'élite de la police sud-africaine) qui reste soudée et complice contre vents et marées. Une complicité et une confiance réciproque qui s'étendent bien au-delà du strict cadre professionnel. À l'image du duo Griessel / Cupido dont les échanges sont souvent ponctués de touches d'humour afin de faire tomber la pression.

Pour ceux et celles qui ne connaissent pas encore les personnages de Deon Meyer, et hésitent à commencer la série Benny Griessel par le dernier tome paru à ce jour, je peux vous assurer qu'à aucun moment vous ne serez largué. D'une part il y a très peu de références à des enquêtes ultérieures. D'autre part l'auteur sait y faire, quand besoin, pour que les événements présents s'imbriquent avec ceux du passé. Enfin je suis convaincu que, à peine ce bouquin refermé, vous mourrez envie de dévorer les cinq tomes précédents.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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