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L'auteur met en scène une chasse aux sorcières qui agitèrent le petit bourg de Salem, dans le Massachussetts, en 1692. Cette « chasse aux sorcières » s'est popularisée dans les années 1950, à l'ère du maccarthysme, qui vit le Sénat américain auditionner des personnes suspectées d'être communistes.
C'est brutal et direct, sans aucun artifice, on plonge dans l'hystérie collective et on en ressort avec un certain malaise. C'est un vrai tour de sorcier!

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Arthur Miller relate le véritable châtiment de prétendues sorcières près de Salem (Massachusetts) à la fin du XVIIe siècle. L'idée est bien sûr de confronter cette "crise d'hystérie puritaine" à celle qui sévit aux Etats-Unis contre les communistes/espions (ou supposés tels) lorsque Miller écrit cette pièce, en 1952, en pleine guerre froide.

Les comportements humains aberrants décrits ici sont transposables au maccarthysme, mais aussi à n'importe quel phénomène de rumeur, de suspicion, de paranoïa collective, de chaos. L'individu, libéré de certaines saines entraves peut se laisser aller, dénoncer impunément son voisin, son ennemi, son rival, par vengeance, peur, lâcheté, intérêt financier.

La pièce de Miller met en outre en évidence les paradoxes des religions, la difficulté d'en appliquer les principes de manière cohérente, tant les hommes les ont réécrits, remaniés, différemment interprétés au gré des besoins.

Bref, tout cela est très intéressant, mais... j'émets une réserve sur le style. Ce texte m'a semblé aussi difficile à suivre que 'Mort d'un commis voyageur' du même auteur (au moins sur le premier acte), en raison de la pléthore de personnages, qui, de surcroît, entrent en scène et sortent du décor sans que cela soit clairement signifié dans la structure théâtrale.

Notons que cette pièce fut traduite et adaptée en France par Marcel Aymé, dès 1955, et que l'on y trouve parmi les acteurs principaux Montand et Signoret (ayant pris parti en faveur des époux Rosenberg quelque temps plus tôt).
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On ne dira jamais assez le calvaire que c'est de porter un nom trop connu : quand vous vous appelez Armstrong, il faut sans cesse expliquer comment vous faites pour marcher sur la Lune en gagnant cinq fois le Tour de France et tout ça sans quitter votre trompette ! Arthur Miller c'est pareil : toute sa vie il s'est défendu d'avoir écrit « Tropique du Cancer » et « La Crucifixion en rose » sur l'air de « In the mood » ! Plus sérieusement, je me demande s'il ne souffrait pas plus d'être considéré comme Monsieur Marylin Monroe, que comme l'immense dramaturge qu'il était (le plus grand de sa génération avec Tennessee Williams).
Car oui, Arthur Miller (1915-2005) est un géant de la littérature américaine. Auteur de plus d'une vingtaine de pièces de théâtre, il écrivit aussi pour le cinéma (« Les désaxés » (« The Misfits »), le film mythique de John Huston (1961) avec Clark Gable, Marylin Monroe et Montgomery Clift), il est l'auteur également de plusieurs, romans, essais et articles divers.
Mais l'essentiel de sa notoriété (en plus d'être le mari de Marylin Monroe, ce qui, il faut le reconnaître, n'est pas à la portée de tout le monde), c'est le théâtre. Dans son abondante production, on retiendra essentiellement quatre pièces, qui ont eu un succès universel : « Ils étaient tous mes fils » (1947), « Mort d'un commis-voyageur » (1949), « Les Sorcières de Salem » (1952) et « Vu du pont » (1955).
« Les Sorcières de Salem » est une pièce double : c'est d'une part l'évocation d'un fait réel qui s'est passé à Salem (Massachussetts, pas loin de Boston) à la fin du XVIIème siècle. D'autre part, c'est une allégorie transparente sur les méfaits du maccarthysme, cette « chasse aux sorcières » d'une intolérance inégalée qui, et en dépit de toute justice ou de toute légalité, fut exercée non seulement contre tous les communistes, mais également contre tous les sympathisants de gauche, et ce, dans tous les milieux (autre exemple de l'ouverture d'esprit de l'Oncle Sam, à qui nous devons également le génocide des Indiens, la ségrégation raciale, le Ku-Klux-Klan, Hiroshima et tous ses conseils éclairés au monde sur la démocratie et le vivre-ensemble) (réflexion toute personnelle qui n'engage que moi, les Américains ont quand même fait de bonnes choses, Star Wars, par exemple – avant Disney, faut pas exagérer, non plus).
En 1692, à Salem, colonie puritaine des descendants du Mayflower, la jeune Abigaïl Williams, perverse et manipulatrice, devient la maîtresse de John Proctor. La femme de ce dernier, Elizabeth, la chasse de la maison. Abigaïl prépare une vengeance terrible qui entraînera dans la tragédie toute la communauté. Elle se livre à un rituel de sorcellerie, et quand celui-ci est découvert, elle se pose en victime et accuse ses accusateurs. La pièce décrit alors l'hystérie collective qui s'empare de la communauté, attisée par la malignité des uns, l'obscurantisme puritain des autres, et marquée par l'impuissance des esprits « raisonneurs » qui cherchent à calmer le jeu et rétablir la vérité.
« Les Sorcières de Salem » est une pièce d'une tension insoutenable : le spectateur assiste impuissant à ce débat entre le bien et le mal, et où le bien … est bien mal. L'auteur dénonce à gros boulets, la rumeur, les fausses informations, la crédulité, l'emprise de la religion (et du clergé) sur des esprits malléables, surtout il dénonce le fait d'invoquer un motif général pour assouvir des rancoeurs personnelles (ce qui fut le cas avec le maccarthysme). En parallèle il souligne le courage et la volonté pour quelques individus de faire face à l'obscurantisme et à la malveillance organisée, par la raison, la compassion et l'amour.
Très précisément datée dans le temps : 1692 pour le procès des sorcières, 1950 pour le maccarthysme, la pièce a pour principal intérêt de nous rappeler la vigilance (et c'est encore plus vrai aujourd'hui), sur la manipulation des esprits, sur la confiance limitée qu'on peut avoir dans les élites qui n'hésitent pas à abuser de leur pouvoir, sur la rumeur (écrite, parlée, et aujourd'hui informatisée) enfin sur sa propre capacité à résister à ces pressions multiples…
Une oeuvre très forte, toujours d'actualité.
A signaler une adaptation de Jean-Paul Sartre, portée au cinéma en 1957 par Raymond Rouleau, avec Yves Montand et Simone Signoret. Un film honorable, mais Rouleau est plus un metteur de scène de théâtre que de cinéma. La pièce sur scène doit être extraordinaire.
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Arthur Miller, auteur américain majeur du 20e siècle, raconte dans les années 1950 une histoire de sorcellerie qui s'est déroulée à Salem, dans l'Etat du Massachusetts en 1692. On ne peut tenir rigueur à l'auteur de de s'intéresser à l'histoire de son pays. le contexte nous donne la clé de son propos. Les années 1950 aux Etats Unis sont synonyme de maccarthysme, épisode sombre de l'histoire de ce pays, appelé communément "chasse aux sorcières": c'est à dire partir à la chasse de ceux qui ne seraient tout à fait dans le moule de la bonne pensée américaine : les communistes.
Au delà du parallèle, le procès des sorcières de Salem a bel et bien existé. Vingt-deux hommes et femmes ont été pendus pour sorcellerie. La recherche historique nous apprend que le diable n'a envoûté personne et que les causes sont à rechercher ailleurs : soit dans les attaques des autochtones qui terrorisaient les colons ou à des hallucinations provoquées par l'ergot de seigle qui contient une substance proche du LSD.
Après cette leçon d'histoire, un petit mot sur le livre qui est fort bien fait et les les éléments bien amenés. Je recommande la lecture de cette pièce de théâtre à tous les amateurs d'histoire mais aussi à ceux qui aiment transpercer l'âme humaine.
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Nous sommes à Salem, Massachussets, en 1692. Chez le révérend Parris, on s'inquiète pour la petite Betty, dix ans, atteinte d'un mal étrange. Abigaïl, la nièce du révérend, lui apprend que les gens jasent: Betty serait ensorcelée par le diable. Parris ne sait plus quoi faire, d'autant qu'il a lui-même surpris Betty et Abigaïl se livrer à une étrange danse, nues, dans une clairière, en pleine nuit, assistées de Tituba, leur esclave noire. La rumeur se répand comme une trainée de poudre, et bientôt des femmes sont arrêtées. Par dizaines. le soupçon est jeté même sur les plus respectables d'entre elles. Vous avez gardé une poupée alors que vous n'avez pas d'enfant? Vous n'êtes pas allé à la messe dimanche dernier? Vous voilà sur le banc des accusées…

Epoustouflant. En peu de mot, peu de pages, Arthur Miller parvient à créer une tension étonnante qui ne fait que grandir. Dès les premières pages, nous sommes plongés dans un drame familial dont le révérend se serait bien passé. Et peu à peu, les voiles se lèvent, et si nombreux sont ceux qui affirment qu'Abigaïl, la première accusatrice, a tout soigneusement orchestré pour se venger de John Proctor, dont elle a été la maitresse et dont elle veut faire accuser la femme, la vindicte populaire et puritaine se met en marche de manière inéluctable, montrant que tout le monde peut finalement être considéré comme suspect aux yeux de la loi de Dieu. Les transes des accusées, les peurs et les pressions qu'elles subissent, l'extrême tension des interrogatoires, cette pièce fait froid dans le dos un peu plus à chaque page. La pièce prend d'autant plus de sens quand on sait que Miller l'a écrit en plein MacCarthisme, et qu'elle peut finalement s'appliquer à toute situation de psychose collective où dénoncer son voisin vous permettra de rester en vie.
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Cette pièce au titre évocateur est aujourd'hui aussi célèbre que les terribles événements qui l'ont inspirée. En 1692, dans la petite ville de Salem, de toutes jeunes filles avec à leur tête Abigail Williams sont surprises dans leurs activités nocturnes par l'oncle de cette dernière, le révérend Parris. Honteuses et à une époque où de simples "témoignages" faisaient office de preuves, dans un village où les conflits de voisinage étaient nombreux, les accusations de sorcellerie sont utilisées comme un système de défense.
Peu à peu les gens commencent à s'accuser les uns les autres, qui de sorcellerie, qui de mensonge, qui d'athéisme, qui de violence ou de guerre territoriale...Chaque mot prononcé a des conséquences désastreuses, chaque phrase est tordue, retournée pour lui trouver un sens caché jusqu'à ce que cela ne ressemble plus qu'à un grand cirque auquel plus personne ne croit vraiment, ce qui n'empêchera pas sa résolution fatale qui restera une honte longtemps ancrée dans la région.

Le premier acte est un peu lent et l'interruption des dialogues pour introduire un nouveau personnage et sa vie sur plusieurs pages est un peu étrange. Et puis très vite, une fois que l'on connaît tout le monde, l'histoire se lance comme un train à pleine vitesse, impossible à stopper, et impossible de reposer le livre. Même si on en connaît la conclusion, on se demande qui va s'en sortir et qui sera condamné, jusqu'où va aller cette hypocrisie, et surtout avec quels arguments on a pu pousser cette affaire aussi loin.

Souvent mise en parallèle avec le phénomène du maccarthysme qui fait rage au moment de son écriture en 1953, j'ai plutôt pris cette pièce pour le récit de la tragédie de Salem et pour une dénonciation plus large de ce qu'on appelle encore aujourd'hui la "chasse aux sorcières", une méthode lâche et hypocrite encore utilisée parfois quand les gens ont besoin d'un bouc émissaire sur lequel se défouler et qui ne tourne pas seulement autour de l'anti-communisme des années 50 en Amérique.
Une très belle pièce aussi historique que contemporaine et encore un auteur classique enfin lu qui mérite sa renommée.

Lu en V.O.
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Cette pièce de théâtre est librement inspirée des évènements historiques qui se sont déroulés en 1692-1693 dans le Massachusetts, une tragédie qui s'est soldée par des centaines d'accusations de sorcellerie et par la pendaison d'une vingtaine de personnes, en majorité des femmes.

Miller a modifié certains faits, comme l'âge des protagonistes Abigaïl Williams, une accusatrice, et John Proctor, un accusé. Ces personnages ont bel et bien existé, mais au moment des faits Abigaïl était une enfant de 11-12 ans, alors qu'elle devient une jeune fille de 17 ans dans la pièce, et John Proctor était un homme de 60 ans rajeuni d'une trentaine d'années par Miller. L'auteur invente une relation extraconjugale entre ces deux personnages. le désir de vengeance d'Abigaïl rejetée par son amant agit comme déclencheur des dénonciations et de la chasse aux sorcières. On peut critiquer la misogynie apparente de ce choix dramaturgique, mais l'oeuvre soulève des questionnements plus profonds. La pièce dénonce notamment les abus de pouvoir au nom d'une vérité détenue par l'autorité, incontestable, peu importe les arguments évoqués. Des abus dont sont d'abord victimes les plus faibles, les marginaux et les indésirables. Miller interroge au sens large nos croyances et nos certitudes.

L'adaptation du texte en français par Marcel Aymé transmet parfaitement le rythme soutenu et le sentiment d'angoisse qui monte au fil des pages. Une pièce de théâtre très prenante, déjà à la lecture.
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On est à Salem dans le Massachusetts dans les années où il ne faisait pas bon d'être accusé de sorcellerie. Une esclave Tituba accompagnée de quelques filles ont voulu invoquer le diable dans un but peu louable. Prise sur le fait, au lieu de tout avouer au pasteur, elle invente un bobard, le pasteur accepte leurs dire et c'est à partir de là qu'elles commencent leurs accusations de sorcellerie sur l'esclave puis sur d'autres personnes. Pour régler cela on fait appel à des gens plus habitués à ce genre de situations et les choses empires, procés suivi de condamnation à mort. Pour ma part j'ai trouvé cela divertissant mais si j'avais été la victime de ces accusations je l'aurais beaucoup moins apprécié.
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Toujours aussi passionné par le domaine de l'occultisme, je cherchais une lecture – fictive ou non – quand internet m'a dirigé vers cette pièce de théâtre signée d'Arthur Miller. N'ayant jamais retenté le genre théâtral depuis mes années d'études, c'est avec un mélange de curiosité et de crainte que je me suis lancé dans la lecture de cette pièce qui, je l'avoue, s'est dévoilée des plus délicieuse et succulente à découvrir.

Je suis impressionné d'une telle prouesse en si peu d'actes. Je ne pensais absolument pas autant apprécier et m'imprégner de cette lecture à l'ambiance si pieuse et mystique à la fois tout en se dévoilant des plus envoûtante. A travers sa plume des plus immersive, l'auteur plonge le lecteur au coeur d'un des plus tristement célèbre procès, celui de Salem. Ainsi et en parcourant les différents actes que composent Les sorcières de Salem, j'ai eu l'honneur de découvrir avec passion et appétence l'origine et les conséquences d'une telle supercherie basée sur les simples affirmations d'une jeune fille découverte entrain de danser nue et en cercle avec ses amies. J'ai été de plus captivé par une telle force de persuasion, engendré par l'arrivée du juge dédié spécialement à ce genre d'affaires et de traques, dont la manipulation et la piété dessinent ses principaux traits de caractère. C'est impressionnant mais aussi effrayant à quel point Arthur Miller est parvenu à mettre en action de manière des plus réaliste possible ce fait historique. C'est simple, je me suis tout bonnement cru être sur le banc des accusés par moments, tandis qu'à d'autres, je me trouvais dans l'audience. M'attendant à rencontrer une lecture lente et alambiquée, cette ambivalence s'est dévoilée passionnante.

En effet, découvrir les deux camps se veut des plus pertinent tant chacun de ces derniers m'a marqué à sa manière mais toujours avec émotions et délectation. En ce sens, il est naturel que le banc des accusés m'a plus que touché et je me suis facilement attaché aux différents personnages qui le composent comme Tituba la servante de couleur, John Proctor le fermier coupable de péché ou bien encore Rebecca Nurse, accusée d'infanticides. Tous se voient accusés d'être des suppôts de Satan sur de simples rumeurs et autres racontars et s'est révolté que j'ai suivi leur déchéance basée sur de pauvres affirmations sorties tout droit de la bouche d'Abigaïl, la nièce du vil et vénal révérend local Samuel Parris. Dans un souci de vengeance pour l'un et dans un excès de pouvoir pour l'autre, chacun d'eux se démontrent des plus détestable et machiavélique qui soit. Avec force et persuasion, la cour improvisée parviendra à soustraire de la part des accusés des aveux qui les conduiront tous droit à l'échafaud et si certains parviennent à déceler la supercherie d'une telle tromperie, bon nombre des habitants locaux et superstitieux croiront dur comme fer à ces blasphèmes et se laisseront endoctrinés par la prétendue bonne parole de dieu. Malgré le contexte dur et violent, il n'en est pas moins captivant et palpitant de découvrir comment de telles idéologies peuvent pousser et retrancher les comportements sociologiques de toutes une population. Cela reste d'autant plus effrayant que de telles méthodes, certes à plus ou à moindre échelle, reste encore appliquées et réalisées dans notre pays et bien davantage dans le monde entier – comme par exemple un épisode de l'histoire sombre de l'Europe. Finalement, les comparus se dévoilent victimes de leurs actes pour certains mais aussi de leurs différences pour d'autres et aucun d'eux ne mérite tel châtiment. En ce sens et bien que revenant sur un sujet historique, le style d'Arthur Miller ne semble nullement daté et raisonne fortement actuel et intemporel.

Ainsi et amateur de théâtre ou non, je ne peux que vous chaudement vous recommander cette pièce passionnante et émouvante à découvrir et par laquelle ne m'attendais pas à être autant imprégné et aussi facilement immergé comme ce fut pourtant le cas. Avec aisance mais néanmoins réalisme, Arthur Miller revient sur un fait marquant des siècles précédents dont je me suis délecté grâce à son efficace et percutante prose. Si le sujet vous intéresse, ne passez pas à côté de cette passionnante et révoltante lecture.
Lien : https://mavenlitterae.wordpr..
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Pièce de théâtre portée à l'écran par Raymond Rouleau fin des années 50 avec des acteurs comme Yves Montand, Simone Signoret et Mylène Demongeot.
Récits sombres et angoissants pour cerner l'absurdité de certaines croyances mettant en avant le mythe non moins réel des sorcières de Salem.
Femmes accusées de tous les maux de la terre par des puritains qui ne voyaient pas plus loin que le bout de leur nez, ou pire, des êtres sans scrupules qui condamnaient leurs contemporains pour se débarrasser d'eux.
Une écriture qui transpire le malheur et la noirceur des âmes .
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