Désobéissance: Un polar belge addictif

Rarissime, j'ai abandonné ce livre inqualifiable - parce que je me retiens de lui donner une étiquette radicale - lisible une soixantaine de pages, indigeste après cent cinquante.
L'histoire farfelue ou tordue prétend accrocher à dose de sadisme, de sordide (maltraitance d'enfants), de paranormal et de psychologie de pacotille.
J'ai voulu connaître un jeune auteur belge de thriller. J'aurais dû me méfier : 363 lecteurs et une seule critique... (d'une connaissance ?) Dire que que ce livre a décroché un prix... des Mines noirs. Si j'étais prof, la mine de mon bic aurait dessiné un beau zéro.
Quel gâchis !
Je n'ai plus qu'à effacer ce titre de ma liste de lecture.

Un roman noir psychologique et tragique !

Guillaume va subir le pire drame qu'il soit : perdre sa fille. Nous ne vivons pas le deuil, tous de la même façon, et ici, le sujet est de mise.

Plus nous avançons dans le récit plus nous remontons le fil du passé pour comprendre certains éléments qui nous interpellent. L'ambiance est noire, angoissante… La folie est présente et on se demande comment tout cela va se terminer?

Une touche de paranormal pointe le bout de son nez, grâce au personnage de Sarah. Ça pimente l'histoire et donne une saveur particulière qui colle au roman.

Une chose est sûre, c'est que la psychologie des personnages est divinement bien travaillée, y compris pour les secondaires!

Je finis par connaître Salvatore, j'ai assez vite compris où il m'emmenait, je n'ai donc pas eu de grande surprise, SAUF sur la toute dernière page qui m'a assez scotchée. Elle remet en question qui nous devenons de par nos événements vécus.

Une chose qui est certaine, c'est que cet auteur est à suivre de près! La maîtrise est là, la plume nous embarque.