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EAN : 9782266092913
160 pages
Pocket (19/05/1999)
3.51/5   71 notes
Résumé :
À quatorze ans, Arthur se retrouve seul dans un appartement de HLM. Sa mère vient de partir, son père ne donne plus signe de vie depuis longtemps. Pour survivre, Arthur se fait voleur. Et par amour pour Florence, la fille à la jolie bouche qui tient une caisse au supermarché du coin, il imagine le plus beau projet de sa vie, un projet lumineux.

Source : Pocket
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Petit livre jeunesse qui ne pas plus emballé que ça.

Un peu déçue, pour une fois, par cet auteur que j'apprécie pourtant beaucoup.

Je n'ai pas réussi à trouver quoi que soit de vraiment intéressant dans cette petite histoire qui ne m'a pas touchée outre mesure.
Un peu trop irréaliste, et manque cruellement de beau et de rêve.


Dommage.





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Ecrit il y a plus de dix ans, ce roman n'est en rien comparable au « Chagrin du roi mort ». Ici pas de légende, d'histoire fantastique, de sorcière ou de fée mais un quotidien misérable dans lequel essaie de survivre Arthur, un jeune adolescent. Jean-Claude Mourlevat nous peint son portrait avec pudeur, celui d'un jeune, victime de sa famille, des affres de la vie et qui deviendra coupable pour essayer de survivre. On s'attache assez vite à ce jeune héros bien que l'histoire telle qu'elle est racontée ici soit un peu surréaliste. Elle n'en est pas moins remarquablement narrée ; le désarroi d'Arthur et la détresse sociale qu'il connait sont subtilement brossés.
Un livre triste mais que l'auteur veut positif. Comme pour nous rappeler qu'il y a toujours une issue possible.

A conseiller dès 11 ans. de beaux débats en perspective.
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J'ai toujours gardé mon âme d'enfant et j'ai lu ce livre, à l'origine destiné aux 10-12 ans, très tard lorsque j'ai eu la chance de travailler sue le stand des éditions Pocket lors du Salon du livre jeunesse d'Aubagne en 2003 et donc, de rencontrer Jean-Claude Mourlevat. Ce dernier, effectuant ses dédicaces sur le stand sur lequel je travaillais, j'ai eu le loisir de discuter avec lui. C'est un homme que j'ai trouvé intelligent, passionnant dans ses propos mais qui a su en même temps rester très simple, ce qui m'a poussé à aller découvrir ses écrits. J'ai trouvé ce livre très bien écrit et qui met en scène un jeune garçon , Arthur, qui se retrouve confronté aux dures réalités de la vie puisque sa mère a déserté le domicile conjugal et que son père ne donne plus signe de vie. Exercer un métier ? Oui mais quoi? A l'aube de ses quatorze-ans, Arthur ne voit pas d'autre possibilité que d'entreprendre une carrière de Voleur. Un livre à la fois drôle mais surtout émouvant, ce livre est d'une pure beauté.
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Un beau roman sensible comme sait les faire Mourlevat. Equilibré, loufoque, réaliste. Bonne lecture !
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Dans le roman d'amour et d'aventure "A comme voleur", l'histoire se déroule en France dans les année 2000 en bord de mer. Arthur a 14 ans et il vit tout seul dans son appartement depuis que sa mère l'y a laissé quelques semaines plus tôt avec 1000 francs qu'il eu tôt fait de dépenser plus vite que prévu. Arthur se décrit comme un garçon gringalet avec une tete de cigogne. Il est tellement amoureux de Florence, la fille a la jolie bouche, qu'il va s'embarquer dans un projet complètement fou pour faire sa surprise a Florence...
Ce livre m'a beaucoup plu car il se passe toujours quelque chose au moment ou on l'attend le moins. Il est aussi assez intéressant car on apprend comment Arthur va choisir de se débrouiller seul, en bien ou en mal. Il permet de s'évader dans l'univers malhonnête des voleurs et de créé son propre jugement sur cette situation catastrophique.
Mais je trouve aussi que l'auteur a un peu précipité la fin du roman, la cadence lente du début est gardée jusqu'au 30 dernières pages ou la fin est moins évidente et réfléchie, il ne prend meme plus le temps de nous décrire les nouveaux lieux ou les nouveaux personnages. C'est globalement un très bon livre et je le recommande à ceux qui aiment les histoires d'aventure, d'amour et d'amitié.
Bonne lecture :)
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
«La fille à la jolie bouche»

Le livre m’a plu car il convient à tout type d’âge, facile à lire mais il n’y a pas d’image.
«à quatorze ans, Arthur se retrouve seul dans un appartement de HLM. Sa mère vient de partir, son père ne donne plus de signe de vie depuis longtemps. Et par amour pour Florence, la fille à la jolie bouche qui tient une caisse au supermarché du coin, il imagine le plus beau projet de sa vie.»
A comme voleur car il aime Florence et chaque jour, au supermarché, il «vole».
Amour, vole, mouettes, Mammouth et bouche.
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Il enfila le bas sur sa tête, se tourna vers la glace de l'armoire et braqua le faisceau sur son visage. Il aurait voulu se trouver ridicule, éclater de rire, ôter le bas et oublier ça. Mais il ne l'était pas. Il n'était pas ridicule. Pas du tout. Et c'était incroyablement étrange. Troublant.
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Il s'encouragea. C'était étrange qu'il faille du courage pour faire une chose si méprisable.
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Il se décida pour cette solution et fouilla à la recherche de la clef plate. Il n'entrerait même pas. Il pousserait juste le sac à l'intérieur et il filerait.
La clef tourna facilement dans la serrure.
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Videos de Jean-Claude Mourlevat (40) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Claude Mourlevat
Chaque mois, un grand nom de la littérature française contemporaine est invité par la BnF, le Centre national du livre et France Culture à parler de sa pratique de l'écriture. L'auteur Jean-Claude Mourlevat est à l'honneur de cette nouvelle séance.
Cette vidéo ne sera accessible que durant la durée de la conférence.
Né en 1964, Emmanuel Guibert fréquente les Arts Déco de Paris. En 1994, il fait deux rencontres importantes ; celle d'Alan Ingram Cope, un ancien soldat de la Seconde Guerre mondiale, retraité sur l'île de Ré, et celle de David B, qui l'introduit dans un cercle de jeunes auteurs cherchant à renouveler les pratiques de la bande dessinée. Il rejoint un atelier collectif que fréquentent Joann Sfar, Christophe Blain, Emile Bravo, Marjane Satrapi et bien d'autres, où il travaille pendant cinq ans. Sa collaboration avec la maison d'édition l'Association marque une évolution vers un style épuré au service des récits vécus de son ami Alan Cope. Dans cette série biographique, toujours en cours, on trouve La guerre d'Alan (3 volumes), L'enfance d'Alan et Martha & Alan. Il poursuit dans cette veine avec le Photographe (chez Dupuis), d'après des entretiens avec Didier Lefèvre, reporter-photographe en Afghanistan dans les années 1980. Cette trilogie, traduite en 20 langues, vaut à ses auteurs (Guibert-Lefèvre-Lemercier) des récompenses dans le monde entier. Puis il crée plusieurs séries ou albums uniques, notamment Sardine de l'espace (14 volumes) et Les Olives noires (3 volumes). Avec Marc Boutavant, autre camarade rencontré à l'atelier, il lance la série Ariol, chez Bayard, qui totalise à ce jour 20 volumes traduits en de nombreuses langues. Il crée également des chansons en partenariat avec le guitariste Dominique Cravic. Son intérêt pour la musique de jazz lui fait élaborer, avec le graphiste et producteur Philippe Ghielmetti, toutes les pochettes du label Vision Fugitive. En 2007, il est lauréat de la Villa Kujoyama. de cette récompense naîtra l'album Japonais en 2008, recueils de peintures, dessins et nouvelles. Avec un collectif d'amis auteurs, il visite des grottes préhistoriques ornées en France. de cette expérience naissent le volume collectif Rupestres chez Futuropolis et la réalisation de fresques pariétales dans une grotte du Parc Régional des Causses du Quercy. En 2017, il est lauréat du prix René Goscinny pour l'ensemble de son oeuvre de scénariste au festival d'Angoulême. Il mène depuis quinze ans une activité discontinue mais fidèle de visiteur hospitalier et a rejoint Christine Géricot à l'association Sur un lit de couleurs, qu'il vice-préside. Cette association installe et supervise des ateliers d'arts plastiques animés par des enseignants dans les hôpitaux en France. Emmanuel Guibert a reçu le Grand Prix de la ville d'Angoulême lors du Festival international de la bande dessinée en 2020.
Animés par des producteurs et productrices de France Culture, les entretiens du cycle « En lisant, en écrivant » sont réalisés en public à la BnF, puis diffusés dans la grille d'été de France Culture et disponibles en podcast. Genèse des oeuvres, sources d'inspiration, aléas de la vie quotidienne d'un auteur ou d'une autrice, édition et réception des textes – autant de sujets que ces rencontres permettent d'aborder, au plus près de la création littéraire.
Rencontre animée par Arnaud Laporte, producteur chez France Culture
En savoir plus sur les Master classes : https://www.bnf.fr/fr/agenda/masterclasses-en-lisant-en-ecrivant
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