La doxa du Covid, tome 2 : Enquête sur la gestion politico-sanitaire de la crise du Covid

Second volume de la doxa du covid de Muchielli. le premier (peu cher), court, précis et pédagogique, résumait le fiasco de la gestion de cette pandémie et l'emprise de l'industrie pharmaceutique sur les gouvernements, les instances de santé (OMS, EMA, ANSM, etc) et les médecins (les fameux experts) bourrés de conflits d'intérêt.

Ce gros volume (assez cher) est très différent. C'est une collection d'articles écrit depuis le début de la pandémie par des chercheurs et des universitaires, articles présentés le plus souvent dans l'ordre chronologique. Une plongée dans un passé récent où reviennent les grands conflits qui ont jalonné cette crise comme le confinement (inutile), l'interdiction au médecin de soigner (le plus grand scandale peut-être, tout à fait inédit dans l'histoire de la médecine) obligés de ne prescrire que du doliprane et rien d'autres, le refus d'une politique sanitaire salvatrice (le fameux tester/isoler/soigner), la demande aux malades de rester chez eux et de n'appeler le 15 que lorsque c'était trop tard, les thérapies hydroxy-chloroquine (couplé à l'antibiotique azithromycine) et de l'ivermectine (utilisé avec succès dans de nombreux pays), la triste histoire du remdesivir (un médicament miracle poussé par l'industriel Gilead, acheté à prix d'or et qui a été vite retiré vu ses terrifiant effets secondaires), la censure des média pour faire taire toutes les voix discordantes, la stratégie de la seule vaccination avec des thérapies géniques qui se sont révélées finalement très médiocres (et dont le très mauvais bilan des effets secondaires restent à faire) et enfin la violence de la réduction des libertés (confinement, couvre-feu, pass sanitaire puis pass vaccinal).

Ce panorama proprement effrayant d'une crise sans précédent est développé et argumenté avec de multiples références de travaux scientifiques du plus haut niveau par ces chercheurs et ces universitaires qui ont tous comme particularité de ne présenter aucun conflit d'intérêt avec l'industrie pharmaceutique. Bref, ils n'ont rien à gagner à dire ce qu'ils disent (et tout à perdre au contraire, étant donné la manière dont certains ont été roulés dans la boue par les médias pour avoir osé défendre leur point de vue).

Ce tome 2 doit se lire et se conserver comme un ouvrage de référence sur la question. A noter un court article intéressant (de Muchielli) sur la comparaison entre la doxa (la voix officielle dont personne ne doit douter et remettre en cause) et le complotisme (qui dérape dans l'irrationnel et le scientisme). Deux faces d'une même pièce. Ni l'un ni l'autre dans ce livre, mais une analyse de chercheurs compétents qui donnent les arguments scientifiques pour aider à réfléchir et se forger sa propre opinion loin de la propagande et du lavage de cerveau.

Laurent Mucchielli a enquêté pendant deux ans, en France, pour vérifier la véracité de ce que gouvernement et médias mainstream ont affirmé sur le covid et sa gestion, et pour connaître l'efficacité réelle des mesures prises par le gouvernement. Ce livre de 566 pages est le résultat détaillé de son enquête. Il parle de la Doxa du Covid, car il apparait rapidement que nous ne sommes pas dans le registre de la Science.


La Doxa désigne le discours des élites dominant la société, la façon dont elles écrivent l'histoire à leur avantage et imposent leur narratif comme une vérité indiscutable. Dans le cas de la gestion du covid, le récit officiel s'est articulé autour de quatre affirmations  :
1) un nouveau virus a surgi et il constitue une menace mortelle pour l'humanité entière,
2) il n'existe pas de médicament pour soigner la maladie,
3) la seule chose à faire est donc de confiner toute la population, en attendant que
4) Big Pharma sorte un vaccin qui va sauver le monde.
Ce discours a été imposé au nom de la Science et présenté comme ne souffrant aucune contradiction, d'où l'ostracisation et la censure de toutes les voix discordantes. Or, d'un point de vue scientifique, ces affirmations doivent être considérées comme discutables et donc potentiellement réfutables. Sinon, c'est que nous sommes sur le registre du dogme, à l'opposé de la Science.


L'auteur parle des tests truqués qui ont discrédité les médicaments qui soignent le Covid, du déclin du journalisme indépendant et objectif, de la dangerosité des vaccins anti-Covid, de l'atteinte aux libertés fondamentales au nom de la politique sanitaire, de l'influence insidieuse de Big Pharma dans le débat scientifique. Il demande la suspension de la campagne vaccinale et s'interroge si on a encore le droit d'exercer son esprit critique dans la France d'aujourd'hui. Et il conclut qu'une nouvelle religion est née en Occident: la religion de la vaccination générale qui ne relève ni de la science, ni de la médecine.


Au final, le livre n'apprendra pas grand chose à ceux qui, comme moi, ont suivi la crise du covid au jour le jour sur des médias libres, français et étrangers. Mais il témoigne que partout dans le pays, il y a des hommes et des femmes courageux (46 ont contribué à ce livre), amoureux de la vérité, et qui ont inlassablement cherché et diffusé cette vérité (souvent au péril du droit d'exercer leur profession). Des résistants, des vrais, comme en 40. Une grande leçon de vie. Un livre indispensable pour tous ceux qui sont restés sous l'influence des médias mainstream et des déclarations du gouvernement et des agences de santé. "La vérité peut tarder, mais elle finit toujours par triompher" (proverbe rwandais).

Un livre salutaire, qui enfin ouvre le débat en donnant la parole à de nombreux scientifiques, médecins, et universitaires. Une parole dissonante, trop vite balayée d'un revers de main et taxée de complotisme.
Est-ce être complotiste que d(interroger des chiffres, de questionner la pertinence de mesures clairement liberticides et illégales? L'Etat de droit n'a jamais autant souffert que depuis deux ans, écrasé sous la chappe d'un plomb fondu dans les chaudrons de contre-pouvoirs qui n'existent plus. Un grand merci à Laurent Mucchielli et aux co-auteurs, dont le courage n'est plus à démontrer, qui osent immiscer dans l'étau verrouillé d'une parole unifiée et abrutissante les dissensus qui fondent la science, la réflexion et plus largement l'intelligence.