Il ne s’agit d’ailleurs plus vraiment de discernement mais d’un abandon doux à la confiance : une invitation au repos, en quelque sorte. Ne nous donnons donc pas tant de peine, ce que nous avons à perdre n’est rien en mesure de ce que nous avons à gagner : une joie inconditionnelle, qui se moque du diagnostic des hommes quant à ce qui paraît vivant et ce qui paraît mort. Une joie parfaite.
Marion Muller-Colard - Les Grandissants