Préface de Jean Giono
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C'est pourquoi j'admire tant les livres de Georges Navel. Ici la réalité est maniée de main de maître. Elle est nue et crue, c'est incontestable; la sublimation se fait par tendresse. (...)
"Dormir sous les tuiles m'enchantait". Voilà le fait vrai mais mélangé à la lueur. On trouve l'exemple à chaque ligne et toutes ces lueurs font courir le phosphore romanesque, sur une réalité plus vraie que la vérité.
(p.X / Gallimard, 1960)