AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Ferny Besson (Éditeur scientifique)René de Obaldia (Préfacier, etc.)
EAN : 9782266034982
Pocket (28/04/1993)
4.32/5   11 notes
Résumé :
Ouvrez ce livre au hasard. Laissez-vous porter par les mots. Il y a tant de choses pour vous dans ce grand chosier. Peut-être y rencontrerez-vous tout simplement votre prochain, l'homme, cet "animal à chapeau mou qui attend l'autobus vingt-sept, au coin de la rue Glacière". Prenez le temps de flâner entre les lignes, de rêver. Mais surtout ne vous fiez pas à la légèreté des propos. Vialatte assène souvent de cruelles et graves vérités... avec humour. Ainsi va le mon... >Voir plus
Que lire après Antiquité du grand chosierVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Jamais rassasié de lectures, j'ai l'embarras du choix pour tenter d'étancher ma soif inextinguible de littératures (pluriel volontaire et de rigueur).

J'ai jeté mon dévolu sur une petite bibliothèque vitrée héritée de mon oncle. C'est un meuble bon marché des années soixante, mais il a pour moi une valeur sentimentale ; mon oncle y rangeait sa collection de San-Antonio.

Aujourd'hui j'y ai rassemblé quelques uns de mes auteurs préférés : Lovecraft, y côtoie Céline, qui voisine avec Audiard, et bien sûr, j'y garde les livres d'Alexandre Vialatte.

Tout ce préambule ne me parait pas superflu, il faut une petite mise en situation pour pouvoir parler du génial auvergnat.
Les chroniques de Vialatte, comme celles ici réunies, se dégustent comme un met rare et fin, il faut prendre le temps d'en découvrir les saveurs, les arômes cachés.

Si vous n'avez encore jamais lu les chroniques, que vantait en son temps le grand Desproges, je vous y invite une fois encore, mais attention, comme l'écrit René de Obaldia dans sa préface : " ne pas dépasser la dose prescrite ; il faut se garder de dévorer d'un coup le volume. Savourons plutôt telle ou telle période au gré de l'humeur, de l'esprit capricant."
Commenter  J’apprécie          324

Citations et extraits (4) Ajouter une citation
La femme remonte à la plus haute antiquité. Phorcypeute l'Enumérateur la cite déjà dans ses ouvrages. Le vicomte Amable de Vieuval fait mention d'elle avec vivacité et Casanova ne la raconte qu'avec la plus grande affection. Elle a su provoquer le lyrisme d'Hermogène le guttural et de Chyme l'Environnaire. Horace la vante et Pétrarque l'exalte, le docteur Gaucher l'étudie. C'est l'effet de sa grande importance, car elle joue un rôle capital dans la suite des générations et le déroulement même de l'histoire.
Commenter  J’apprécie          70
Le soleil est vieux comme Hérode. les écritures les plus cunéiformes en font mention sur des murailles de briques dans les terrains qui contiennent des villes mortes. Le pâtre chaldéen fut le premier à le signaler dans les déserts d'Asie mineure où il gardait le mouton à queue plate. D'ailleurs, plus le soleil brille sur le désert de Chaldée (où naquit toute astronomie), plus le mouton a la queue plate. C'est un effet de la dessication. Le soleil est donc le père du mouton à queue plate dont l'origine se perd elle-même dans la nuit des temps.


"Le soleil".
Commenter  J’apprécie          50
L'homme tel qu'on peut le voir de nos jours, nettoyant son auto avec un chiffon jaune, ou mordu par le "chien méchant" d'un cousin riche, cet homme remonte à la plus haute antiquité.
Buffon assure qu'il meurt principalement de chagrin.
Commenter  J’apprécie          100
Je n'aime pas voir la statue des hommes que j'ai connus : on n'est jamais plus mort qu'en bronze. Je n'aime pas voir le vieux Clémenceau courir immobile dans la neige, la canne au poing, contre le vent, au Rond-Point des Champs-Elysées. Car les statues ne font que nommer l'oubli. L'obscurité oublie anonymement les hommes, la gloire les oublie par leur nom. Les tibétains font des statues de beurre, les enfants font des statues de neige : le beurre fond, la neige s'évapore, le bronze demeure et perpétue l'oubli.
Commenter  J’apprécie          20

Videos de Alexandre Vialatte (19) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Alexandre Vialatte
Emmanuelle Bayamack-Tam et son invité, Frédéric Boyer.
À l'occasion d'une grande journée dominicale qui célèbre à La Criée les 40 ans des éditions P.O.L, Oh les beaux jours ! a convié l'un des grands noms de ce catalogue, Emmanuelle Bayamack-Tam, qui publie aussi des romans noirs sous le nom de Rebecca Lighieri, et dont l'oeuvre, dense et d'une folle liberté, échappe à toute tentative de classification. Récemment couronnée par le prix Médicis pour La Treizième Heure, l'écrivaine reviendra sur les thèmes récurrents de ses romans : la métamorphose, qui parcourt son oeuvre, mais aussi le rapport au corps – notamment lorsqu'il se transforme à l'adolescence –, la famille et le nécessaire requestionnement du rôle qu'on lui alloue dans nos sociétés, la religion et l'appartenance à une communauté, la question du genre et des identités multiples…
L'entretien explorera également le style Bayamack-Tam, sa capacité à mêler les voix en explorant les genres littéraires (poésie, récit, chanson…) jusqu'à les renouveler, son art singulier et assumé de laisser infuser dans ses romans toutes les lectures qui l'ont «enfantée» en littérature. La conversation portera également sur une pièce de théâtre en cours d'écriture, dont nous sommes allés filmer les répétitions, et sur son goût pour le cinéma, en particulier pour les films de Pedro Almodóvar. Il sera aussi question du roman graphique qu'elle a écrit avec Jean-Marc Pontier, et bien sûr de Marseille, ville de ses origines présente dans nombre de ses romans, avec une interview exclusive d'une patronne de bar bien connue des Marseillais…
À ses côtés, pour évoquer la richesse de son travail et sa double identité littéraire, son éditeur, Frédéric Boyer, apportera un éclairage sur cette oeuvre sans pareille.

À lire (bibliographie sélective) — Emmanuelle Bayamack-Tam, « La Treizième Heure », P.O.L., 2022 (prix Médicis 2022). — Emmanuelle Bayamack-Tam, « Arcadie », P.O.L, 2018 (prix du Livre Inter 2019). — Emmanuelle Bayamack-Tam, « Je viens », P.O.L, 2015. — Emmanuelle Bayamack-Tam, « Si tout n'a pas péri avec mon innocence », P.O.L, 2013 (Prix Alexandre-Vialatte). — Emmanuelle Bayamack-Tam, « Une fille du feu », P.O.L, 2008. — Rebecca Lighieri, « Il est des hommes qui se perdront toujours », P.O.L, 2020. — Rebecca Lighieri, « Les Garçons de l'été », P.O.L, 2017. — Rebecca Lighieri, « Husbands », P.O.L, 2013. — Rebecca Lihieri et Jean-Marc Pontier, « Que dire ? », Les Enfants Rouges, 2019.
Un grand entretien animé par Chloë Cambreling et enregistré en public le 28 mai 2023 au théâtre de la Criée, à Marseille, lors de la 7e édition du festival Oh les beaux jours !
Podcasts & replay sur http://ohlesbeauxjours.fr #OhLesBeauxJours #OLBJ2023
+ Lire la suite
autres livres classés : chroniquesVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (36) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20340 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}