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EAN : 9782953586008
180 pages
Editions l'Ametlièr (15/03/2010)
4.3/5   15 notes
Résumé :
Port-Vendres, fin mai 2008. Laura rejoint, au crépuscule, sa crique préférée. Pendant qu’elle se baigne dans l’eau encore fraîche de ce début d’été méditerranéen, apparaît brusquement une magnifique goélette. Rien de plus normal, la baie est un bon abri fréquenté par nombre de navigateurs. Mais quand le fin bateau blanc disparaît comme par enchantement, la jeune fille commence à se poser des questions. D’autant que, chaque soir, le navire revient, au premier éclat d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Dire que je m'attendais à une histoire de bateau fantôme (pardon, Daniel)... Je suis agréablement surprise !

Je suis presque un peu étonnée de la facilité avec laquelle j'ai été embarquée dans l'histoire. Au début, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre et je laissais les pages filer en me demandant à quel genre d'histoire de bateau fantôme j'allais avoir affaire.... Puis le récit a pris un son véritable tournant, bien plus plaisant que l'histoire de bateau fantôme que j'imaginais.

Laura et Alex m'ont fait découvrir l'histoire de Vanilia et de ceux qui ont foulé son pont. L'alternance entre le quotidien des deux héros et le récit de Théo Winslow, due à l'apparition et la disparition de la goélette, augmentait un peu le suspense à chaque chapitre. C'était un peu frustrant d'attendre que Théo raconte ou que Laura en apprenne plus de son côté... Je voulais savoir et vite ! =)
Daniel a parfaitement bien transcris les aventures de Théo et Clara, j'ai voyagé en Argentine avec eux et ailleurs dans le monde. Encore une fois, l'auteur sait trouver les mots pour ancrer le lecteur dans son univers.
L'histoire fait suivre les aventures de quatre personnes, à travers des âges et des lieux différents, et, pourtant, le rendu donne une sensation de réalité, de logique, qu'on a à peine l'impression de passer d'un siècle à un autre...
L'aspect "magique" du livre a une explication (que j'ai trouvé chouette, j'adore les vieilles mythologies!), ce qui ne laisse pas le lecteur un peu dérouté en fin de récit.
Bref, j'ai trouvé la façon de tourner les choses agréable, un peu hors-du-commun, ce qui a rendu le récit très original à mes yeux. D'ailleurs, moi qui suis une courge en matière de navires et autre, j'étais bien contente de la présence des notes !
Et j'ajouterai que les différentes anecdotes à la culture catalane ont rendu l'immersion plus réelle.

L'écriture de Daniel a quelque chose de poétique, mais sans prétention. Les tournures de phrases sont belles sans être lourdes et les rythmes changeants rendent la lecture plus entraînante.
Les émotions ont bien été transmises et j'ai été émue par l'histoire de Théo et Clara, dont l'histoire d'amour n'est pas des plus banales.

C'est un peu dur de classer ce livre, car il est vraiment original. Mais toutes les personnes qui sont un tant soit peu intéressées par l'aventure, par les bateaux, les histoires d'amour, le côté un peu fantastique dans le réel, et même pour ceux qui ne sont pas forcément adeptes de tout ça, je vous conseille la lecture. le livre est court, il se fit vraiment facilement et il nous embarque dans un espace-temps différent.

Bravo à Daniel ! (Et merci de m'avoir fait découvrir ton univers ;) )
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Auriane Laïly a écrit :

Je ne sais pas si tu attends une longue critique, si je commence à formuler ça joliment ça va devenir un vrai roman et ça me prendra autant de temps que tu as mis pour écrire ton livre^^'...
Mais en tout cas, c'est une bien belle histoire que tu nous as écrite là. Moi qui aime les histoires d'amour, moi qui aime les choses qui trouvent une explication, moi qui aime les fins heureuses, me voilà comblée!!
Tu as réussi ton coup, en plus, lorsque j'ai découvert la fin j'avais la gorge serrée... C'est à la fois triste et gai, et ça a marché avec moi : je crois que j'ai ressenti de l'émotion en même temps que Laura, quand ils découvrent tout... En tout cas, à ce moment-là, j'allais pas me décoller du livre. Je voulais la fin !
[…]

Je m'étais attachée aux personnages... Vilain, j'étais triste d'arriver à la fin et de devoir les quitter!!
J'étais bien, dans ton livre, moi !
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Je ne savais pas trop à quoi m'attendre : de l'historique, du fantastique ? Un petit zeste des deux, même si aucun n'est le genre principal du roman. Clara des Tempêtes, c'est une avtneure touchante de par sa poésie et, à mon grand dam, son intrigue amoureuse.

Ainsi, de mon point de vue fort subjectif, le roman a un gros point fort et un gros point faible : d'un côté l'enchantement de la goélette et du voyage intemporel qu'on y fait de l'autre les amours balbutiantes de deux ados en fleur, amours béates et apparemment inévitables qui m'ont pas mal déçue, moi qui ai ce genre de choses en horreur.

Je vais développer sur le positif d'abord. J'avais appris que Daniel Pagès était un amoureux de la mer ; sur ce point le lecteur est gâté ! Rien que dans le cadre de l'histoire : les côtes méditerranéennes au début de l'été, dans une zone en cours d'urbanisation mais encore préservée… Mr Pagès parvient à faire passer dans son roman tout son amour de ce décor, et on s'y croit : j'insiste là-dessus parce que j'ai lu le bouquin début janvier 2016. Début janvier 2016, un mois froid et pluvieux à souhait, moche au possible. Et bien tous les matins et tous les soirs, je prenais une ration de soleil et d'air marin en lisant Clara des Tempêtes. Saisissant, je vous dis, ça remonte le moral. L'histoire est gentillette, pas compliquée à suivre, et plutôt prenante, l'idéal pour reprendre son souffle et refaire le plein de naïveté entre deux lectures plus dures.

Après cet éloge, abordons la question de l'amour… Si vous êtes un tantinet habitués aux amours adolescentes stéréotypées, vous devinerez sans doute possible qui sont les deux fameux tourtereaux qui m'agacent tant. C'est simple, l'histoire partait bien, une complicité vieille de plusieurs années solide comme du roc (je songe notamment à la scène du pique-nique, où ils fêtent leur amitié, juste par-fait), puis l'amour leur arrive dessus comme un chien dans un jeu de quilles. le carnage, mes aïeux. Moi qui me réjouissait à l'idée de suivre ces deux bons protagonistes, je vois mon enthousiasme douché par la loi naturelle qui fait que deux amis garçon/fille de longue date sont obligés de passer par la case amour. C'est le choix de l'auteur bien sûr, pas d'objection, m'enfin je trouve dommage d'avoir bâti une si belle amitié pour ensuite la faire se conclure ainsi. En plus c'est amené d'une façon… ! Un paragraphe du point de vue du garçon pour expliquer pourquoi ses sentiments envers la fille ont évolué, le procédé inverse quelques chapitres plus loin, emballé c'est pesé. Ouaip, je suis dure, mais les habitués du blog savent combien je suis accoutumée à cracher mon venin sur les romances de ce type. Ça doit être mon côté adolescente difficile qui me donne cette fougue, hum ?

Enfin, on ne va pas conclure sur une note négative. J'ai gardé des louanges en réserve. Je parle bien sûr du contexte de l'histoire ; le milieu marin, la culture méditerranéenne. Ces deux idées, cruciales, sont développées de manière à faire corps avec l'intrigue ; c'est plutôt difficile à expliquer. le jargon technique de la navigation est omniprésent, un peu déroutant parfois, mais des notes explicatives sont disponibles à la fin du livre pour les non-initiés. Et la cuisine méditerranéenne ! On en parle tout le temps, ça fait envie, ça donne faim. Pareil pour les noms de lieu (Bearn, La Creuse, j'en passe), ils sont précis et montrent que l'auteur connaît ses thèmes sur le bout des doigts. Mr Pagès a écrit Clara des Tempêtes avec son coeur !

Intéressés par le reste de ma chronique ? C'est par ici : https://lemondefantasyque.wordpress.com/2016/05/05/clara-des-tempetes-de-daniel-pages/
Lien : https://lemondefantasyque.wo..
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voilà, j'ai trouvé...
clara des tempêtes, très bon livre. frais, clair... on entre vite dans le vif du sujet. j'ai pu sentir les odeurs de la cuisine catalane (non, ce n'est pas un livre de recettes mais c'est un plus sur : odeurs, couleur, découverte succincte des termes marins). j'ai voyagé jusqu'en argentine, dans le 19ème siècle... si facilement. oui, oui, oui, à lire absolument.
merci pour la balade dans le temps, l'espace et les sentiments.
baboue
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C'est un livre un peu difficile à définir. Un roman qui a des airs de conte, par moment. On peut le lire à plusieurs niveaux et j'en ai lu chaque soir un chapitre à mes filles qui ont 7 et 9 ans. Pour rien au monde, elles n'en auraient manqué un épisode.
À n'importe quel âge on se laisse captiver par la quête des deux héros qui démarre dans le cadre magnifique de la côte catalane avec l'apparition d'une goélette mystérieuse. À partir de là, on voyage beaucoup dans l'espace et dans le temps. L'amour est toujours présent avec beaucoup de pudeur et d'émotion. Un vrai rêve.
Dès que je me suis lancée dans la lecture de Clara des tempêtes, j'ai su que j'allais avoir du mal à le reposer pour dormir à l'heure. Ce roman est facile à lire, plein de tendresse et d'humanité et il m'a embarquée dans un beau voyage. Je l'ai offert à deux personnes pour leur anniversaire, dont ma mère qui a 65 ans et elles ont adoré aussi.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
...]
Ils prirent le chemin du phare puis abandonnèrent leur engin et descendirent prendre position sur les cailloux en contrebas, à l’abri du vent.
La tramontane avait un peu molli, comme d’habitude avec l’arrivée de la nuit. La baie s’assombrissait, à nouveau déserte et livrée aux cris des oiseaux. Les marins du dimanche avaient regagné, tôt le matin, leur place au calme dans les ports de la région. Clara des Tempêtes

Le garçon s’allongea à demi, le dos collé au rocher qu’il avait choisi. Laura l’accusa aussitôt de lui avoir volé son siège, mais après avoir cherché du regard un coin pour s’installer, elle écarta les jambes d’Alex, s’assit au milieu et se laissa aller contre sa poitrine.
–– Je retire ce que j’ai dit, tu n’es pas un sale égoïste, tu es le fauteuil le plus confortable du cap !
Les bras puissants du jeune homme se refermèrent sur elle. Elle abandonna sa tête sur son épaule et se décontracta.
Mais ce moment de tendresse ne dura pas. Sous leurs yeux stupéfaits, surgissant de nulle part, apparut la goélette blanche illuminée un instant par le premier éclat du phare.
–– Oh ! souffla Laura.
Elle s’appuya brusquement sur les genoux de son compagnon pour se relever.
–– Viens, on y va, je voudrais essayer de la toucher.
–– Tes doigts passeront sûrement à travers quand tu les poseras sur la coque, plaisanta le garçon avec un petit sourire. Mais il prenait de plus en plus au sérieux ces histoires de bateau fantôme.
Elle lui tendit la main et tira fort pour l’aider à se redresser.
–– La chaîne… Alexandre montra la proue de la goélette. Il n’a pas mouillé son ancre, mais reste immobile malgré le vent fort ! Tu trouves ça normal, toi ?
–– J’y vais, dit-elle en se débarrassant de ses vêtements. Tu m’accompagnes ?

Ils plongèrent d’une roche à ras de l’eau et s’approchèrent du voilier dont ils firent le tour. Le bordé paraissait en parfait état. Les bossoirs, en place à l’extérieur, comme si l’on venait juste de mettre à l’eau un canot de service.
–– Aucun bruit à bord, seulement le chant de la tramontane dans les haubans ! fit remarquer la jeune fille.
–– Allez, on touche ?
Les deux amis nagèrent jusqu’à frôler la coque blanche puis hésitèrent un instant. Ils se regardèrent brièvement.
Curieusement, l’esprit scientifique du garçon ne l’empêchait pas de se montrer parfois superstitieux et irrationnel, et il avait du mal, ce soir à passer à l’acte.
Laura, elle, était attirée par le voilier comme par un aimant. Le mystère qui l’enveloppait occupait ses pensées depuis la première soirée où elle l’avait aperçu. Et elle était bien décidée à découvrir la clef de ce mystère.

Sa main se posa la première sur la coque blanche. La peinture était lisse et tiède. Elle la caressa. Une sensation agréable toute en douceur. Du bon vieux chêne ! pensa-t-elle, soulagée. Elle chercha les yeux d’Alexandre.
–– C’est du dur, du vrai bois, confirma-t-il, un peu rassuré, en tapant de ses doigts repliés comme on frappe à une porte.
–– Mais alors… si ce n’est pas qu’une ombre, une illusion, comment peut-il apparaître et s’en aller comme ça ?
Alex haussa les épaules.

Ils longèrent à nouveau la coque. Rien de particulier. Les palans pendaient sous les bossoirs débordés à tribord, attendant le retour d’une annexe. Une échelle de corde à barreaux de bois sombre descendait dans l’eau, juste à côté. Une véritable invitation à embarquer.
[...]
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Ils longèrent à nouveau la coque. Rien de particulier. Les palans pendaient sous les bossoirs débordés à tribord, attendant le retour d’une annexe. Une échelle de corde à barreaux de bois sombre descendait dans l’eau, juste à côté. Une véritable invitation à embarquer.

La tentation était forte. La main d’Alex retint Laura qui avait saisi l’escalette dans l’évidente intention de grimper sur le bateau. Leurs yeux s’affrontèrent un court instant, puis la jeune fille se tourna vers le navire et cria de toute sa voix.

–– Ohé, Vanillia, y a-t-il quelqu’un à bord ? Peut-on vous rendre visite ?

Le minimum de politesse avant de s’inviter.

Elle répéta son appel en anglais, puis en espagnol. Aucune réponse, aucun mouvement.

Elle se hissa de trois échelons, accrocha ses bras au-dessus du pavois et interrogea à nouveau le voilier vide. Pas davantage de réaction. Alors, sans attendre ni consulter le garçon, elle prit souplement pied sur le pont. Alex hésita une seconde. Une inquiétude diffuse. Puis il grimpa à son tour.

Au sol, les lattes de bois couraient, propres comme si une armée de matelots les avait récemment passées au sable fin. Les vernis semblaient neufs. Les cordages parfaitement lovés et prêts à être utilisés.

Une grande barre à roue de chêne sculpté dominait la poupe, derrière un compas à demi masqué par un capot de cuivre poli. Navigation à l’ancienne. Aucun répétiteur d’équipement électronique ou cadran électrique n’était visible à proximité du poste du timonier.

Les deux explorateurs se dirigeaient à pas de loup vers l’avant quand un premier frémissement, une longue vibration, parcourut le navire. La surprise les immobilisa un instant. Alex, tout à coup paniqué, saisit vivement le poignet de son amie et l’entraîna vers le pavois. Elle ne se fit pas prier pour le suivre. Le voilier blanc frissonna une deuxième fois et, sans échanger un mot ni se lâcher la main, les deux jeunes plongèrent par-dessus bord. […]
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(Page 44-46)

[…] Ils longèrent à nouveau la coque. Rien de particulier. Les palans pendaient sous les bossoirs débordés à tribord, attendant le retour d’une annexe. Une échelle de corde à barreaux de bois sombre descendait dans l’eau, juste à côté. Une véritable invitation à embarquer.
La tentation était forte. La main d’Alex retint Laura qui avait saisi l’escalette dans l’évidente intention de grimper sur le bateau. Leurs yeux s’affrontèrent un court instant, puis la jeune fille se tourna vers le navire et cria de toute sa voix.
–– Ohé, Vanillia, y a-t-il quelqu’un à bord ? Peut-on vous rendre visite ?
Le minimum de politesse avant de s’inviter.
Elle répéta son appel en anglais, puis en espagnol. Aucune réponse, aucun mouvement.

Elle se hissa de trois échelons, accrocha ses bras au-dessus du pavois et interrogea à nouveau le voilier vide. Pas davantage de réaction. Alors, sans attendre ni consulter le garçon, elle prit souplement pied sur le pont. Alex hésita une seconde. Une inquiétude diffuse. Puis il grimpa à son tour.

Au sol, les lattes de bois couraient, propres comme si une armée de matelots les avait récemment passées au sable fin. Les vernis semblaient neufs. Les cordages parfaitement lovés et prêts à être utilisés.
Une grande barre à roue de chêne sculpté dominait la poupe, derrière un compas à demi masqué par un capot de cuivre poli. Navigation à l’ancienne. Aucun répétiteur d’équipement électronique ou cadran électrique n’était visible à proximité du poste du timonier.
Les deux explorateurs se dirigeaient à pas de loup vers l’avant quand un premier frémissement, une longue vibration, parcourut le navire. La surprise les immobilisa un instant. Alex, tout à coup paniqué, saisit vivement le poignet de son amie et l’entraîna vers le pavois. Elle ne se fit pas prier pour le suivre. Le voilier blanc frissonna une deuxième fois et, sans échanger un mot ni se lâcher la main, les deux jeunes plongèrent par-dessus bord. […]


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(Page 102)

[…] Le premier dimanche de janvier de cette année 1898, nous n’avions pas eu de chance. Un de nos équipiers était passé par-dessus bord au premier virement. Nous avions perdu de précieuses minutes à le récupérer et la coupe nous avait échappé.
Lorsque je sautai sur le quai au milieu des proches qui venaient féliciter les vainqueurs ou consoler les autres, je me trouvai arrêté par un adolescent qui me dévisageait depuis notre arrivée.
À vrai dire, je mis un moment à me rendre compte qu’il s’agissait, en fait, d’une jeune fille habillée en garçon. Et c’est seulement sa voix douce et musicale qui m’en donna la certitude.
« Théodore Winslow, pourriez-vous m’accorder un instant, j’aurais plaisir à vous parler ? » me demanda-t-elle en se découvrant.
Les mèches de ses longs cheveux bruns, jusque-là dissimulées sous son chapeau, retombèrent sur ses épaules, venant encadrer un magnifique sourire.
« Je m’appelle Clara », se présenta-elle. Et elle me tendit sa main.
[…]
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Ils arrivèrent bientôt sous l’écoutille vitrée et s’effacèrent pour laisser le Capitaine ouvrir sa porte. Une simple pression sur la poignée suffit. Les regards des jeunes gens se rencontrèrent furtivement. Pas plus difficile que ça ! pensait Laura. On va enfin savoir… disaient les yeux d’Alex.

La pièce était plus exiguë que la chambre d’en face. Une vraie cabine de marin. Le strict minimum pour vivre en mer dans le spires conditions. Elle ne comportait qu’une couchette étroite encastrée dans la cloison, sous une petite bibliothèque remplie de livres reliés de cuir, serrés les uns contre les autres.

Un large bureau, identique à la table à cartes, était arrimé au sol par une chaîne tendue.

Sur les panneaux de bois qui recevaient la belle lumière dispensée par l’unique hublot cerclé de métal doré, cinq dessins sobrement encadrés étaient exposés.

Laura sut avant de s’en approcher qu’elle allait y retrouver Clara.
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