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Lidia Breda (Autre)
EAN : 9782743653736
120 pages
Payot et Rivages (22/09/2021)
3.88/5   4 notes
Résumé :
" Nos rapports aux animaux sont un miroir dans lequel nous voyons ce que nous sommes devenus au fil des siècles. Ce ne sont pas seulement les horreurs dont notre espèce se rend coupable en exploitant d'autres êtres sensibles qui apparaissent dans ce miroir, mais le visage blafard d'une humanité en train de perdre son âme. "
Soulignant l'universalité de la cause animale, Corine Pelluchon montre que les violences infligées aux animaux reflètent les dysfonctionn... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Une fois de plus, tout est dit, argumenté, prouvé, d'un point de vue philosophique, éthique, biologique... Et toujours aussi peu de réactions politiques. Toujours ces lobbies qui défendent les profits des entreprises qui bénéficient outrageusement de la maltraitance animale. Quel homme politique prendra enfin les mesures qui s'imposent ? Aucun n'a assez d'audace pour s'engager. Où est le Lincoln de la cause animalière ?
Et il faut toujours et toujours expliquer en quoi nous sommes liés au vivant, ce qui nous oblige à un respect des animaux non-humains. de quel droit torturons-nous ainsi les animaux ? Pour le bénéfice de qui ?
C'est pourquoi le livre de Corine Pelluchon est essentiel pour comprendre et changer de mentalité. Pour un monde meilleur.
J'en ai assez de me sentir responsable de toutes ces atrocités, de par mon appartenance à l'humanité. J'ai honte de faire partie de la communauté humaine ! Quand comprendrons-nous que ce n'est pas normal de martyriser un être vivant sous le prétexte qu'il n'est pas humain ? Que ce soit pour manger (abattoirs), pour le plaisir (corrida, chasse), pour notre bien-être (cosmétique), pour se vêtir (fourrures)... La liste est longue.
Je déplore que si peu de gens se sentent impliqués. Si vous vous sentez concerné(e)s, lisez ce livre !
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Prétendre que les zoos ont une fonction éducative est un mensonge, car cela revient à affirmer qu’il est légitime de placer un animal en captivité pour satisfaire la curiosité de spectateurs.
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Aller au cirque pour voir des spectacles avec des animaux, c’est consacrer la domination, en faire un art.
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En faisant peu de cas des animaux […] nous nous amputons aussi d’une part de nous-mêmes en étouffant la voix de la pitié. Celle-ci désigne la répugnance innée que l’on éprouve devant tout être sensible en proie à la souffrance.
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Le besoin de dominer et la cupidité ont leur origine dans le vide intérieur d’êtres ayant perdu tout idéal et ne ressentant pas ce qui les relie aux autres, humains et non-humains.
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La violence que nous leur infligeons témoigne du mépris que nous avons à l’égard des êtres que nous jugeons inférieurs à nous, ou qui sont simplement différents de nous.
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Videos de Corine Pelluchon (24) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Corine Pelluchon
CONVERSATION Présentée par Raphael Zagury-Orly Avec Vincent Delecroix, philosophe Camille Riquier, philosophe Corine Pelluchon, philosophe
Ce n'est jamais l'espoir qui fait vivre: ce sont les aléas de la vie qui donnent à l'espoir ses ailes ou, au contraire, les lui coupent. On le sait bien d'ailleurs: l'espoir, on le «nourrit», on le «caresse», on le «fait naître», on le «soulève», on le «suscite» - comme si, en lui-même, il n'était qu'immobile attente, tantôt confiante, tantôt naïve, de l'avènement d'un Bien, d'un événement favorable, gratifiant, bénéfique. D'ailleurs, une langue telle que l'espagnol, n'a qu'un seul verbe pour dire attendre et espérer. Aussi une vie qui ne se s'alimenterait que d'espoirs serait-elle aussi anémique qu'un amour qui ne vivrait que d'eau fraîche - car bien tenue est la limite qui les sépare des illusions, des douces tromperies (ameni inganni) dont parlait Leopardi. Certes, dans l'Ancien Testament, Dieu lui-même est nommé Espoir ou Confiance, les Pères de l'Eglise en ont fait une vertu théologale, et du «principe espérance» de Ernst Bloch la philosophie contemporaine s'est nourrie. Mais lorsqu'on dit que l'espoir fait vivre - ou que l'espoir est toujours le dernier à mourir - il faudrait entendre que pour faire vivre l'espoir, il faut d'abord commencer soi-même, autrement dit «faire le premier pas» de l'action, le mettre en mouvement en faisant «un pas en avant», en s'engageant, en allant si l'on veut vers Dieu, par la foi, en allant vers l'autre, par l'amour et l'amitié, en allant vers autrui, par la bienveillance, l'hospitalité, la solidarité.
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