Ouvrir un livre de contes commence toujours par un amusement. On se réfugie sous sa couette à la venue d'un ogre menaçant, on fait de longues promenades dans des bois inquiétants, on est subjugués par l'éclat d'une baguette magique, mais aussi invités à de somptueuses fêtes… tout semble alors pensé pour notre distraction. Il arrive pourtant que l'aventure aille un peu plus loin et que l'on en tire quelques morales qui nous seront bien utiles, tout au long de la vie…
Conte de Charles Perrault, lu par Julia Boutteville. Ce texte fait partie des Histoires ou Contes du temps passé également connus sous le nom des Contes de ma mère l'Oye, publiés en 1697.
"Les Contes scintillants, histoires de bijoux", une série originale de la Bibliothèque Nationale de France, en partenariat avec l'École des Arts Joailliers, soutenue par van Cleef & Arpels.
Coordination scientifique : Charline Coupeau
Coordination éditoriale : Constance Esposito
Réalisation, et générique original : David Federmann
Aide à la réalisation : Benjamin Orgeret
Illustrations © Artwork Elisa Seitzinger
Pour aller plus loin, rendez-vous sur le site des Essentiels de la BnF : https://c.bnf.fr/TRC
Charles Perrault/5
6 notes
Résumé :
Grisélidis, marquise de Saluces, héroïne d'une des plus touchantes légendes du Moyen âge, dont on place la vie réelle ou légendaire vers le XIe siècle. Son histoire, qui semble avoir un fond de vérité, a servi de texte à un très grand nombre de récits célèbres au Moyen âge. Grisélidis était une pauvre gardeuse de moutons lorsqu'un des plus riches seigneurs du Piémont, le marquis de Saluces, la distingua et l'épousa. Pour s'assurer de son amour et de sa vertu, il la ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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"Grisélidis" n'est pas le conte de Charles Perrault le plus connu et l'on comprend aisément ce pourquoi il n'est pas le plus connu.
Il s'agit d'un conte en vers, une histoire d'amour ennuyeuse, lente, où il ne se passe pas grand-chose, et que personnellement j'ai assez peu aimé. Les personnages sont tout d'une pièce, ce qui les rend assez peu intéressants. C'est fade. Je ne saurais mieux l'exprimer.
Les histoires d'amour, c'est déjà pas trop mon truc, mais là… Je me suis bien ennuyé et c'est avec soulagement que j'ai achevé ce conte longuet, qui raconte une histoire d'amour qui n'a rien d'exceptionnel…
Bof, bof, donc…
Il s'agit d'un conte en vers, une histoire d'amour ennuyeuse, lente, où il ne se passe pas grand-chose, et que personnellement j'ai assez peu aimé. Les personnages sont tout d'une pièce, ce qui les rend assez peu intéressants. C'est fade. Je ne saurais mieux l'exprimer.
Les histoires d'amour, c'est déjà pas trop mon truc, mais là… Je me suis bien ennuyé et c'est avec soulagement que j'ai achevé ce conte longuet, qui raconte une histoire d'amour qui n'a rien d'exceptionnel…
Bof, bof, donc…
Le texte commence comme un conte, avec un Prince parfait qui rencontre une belle et sage bergère... Sauf que ce n'est pas un conte, mais une nouvelle. Pas de bonne fée, pas de merveilleux. Et au contraire... Je comprends que ce ne soit pas le texte le plus connu de Perrault.
Quelle vision des femmes ! Heureusement que tout le XVIIème siècle n'écrit pas comme ça ! Grisélidis a consenti au mariage, mais ensuite son époux, sous prétexte qu'il a une conception totalement misogyne des femmes - toutes des hypocrites et des traitresses - la persécute : enfermement, dépouillement, privation de sa fille, mensonge...
Certes, sa réaction à elle n'est pas intéressante - trop de résignation chrétienne, trop de vertu, et surtout trop de soumission à l'époux. Mais on ne peut pas donner à des enfants cette image des relations entre époux - non, un homme qui agit ainsi, fût-il prince, n'a pas d'amour.
Quelle vision des femmes ! Heureusement que tout le XVIIème siècle n'écrit pas comme ça ! Grisélidis a consenti au mariage, mais ensuite son époux, sous prétexte qu'il a une conception totalement misogyne des femmes - toutes des hypocrites et des traitresses - la persécute : enfermement, dépouillement, privation de sa fille, mensonge...
Certes, sa réaction à elle n'est pas intéressante - trop de résignation chrétienne, trop de vertu, et surtout trop de soumission à l'époux. Mais on ne peut pas donner à des enfants cette image des relations entre époux - non, un homme qui agit ainsi, fût-il prince, n'a pas d'amour.
Citations et extraits (1)
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Or je suis convaincu que dans le mariage
On ne peut jamais vivre heureux,
Quand on y commande tous deux ;
Si donc vous souhaitez qu’à l’hymen je m’engage,
Cherchez une jeune beauté
Sans orgueil et sans vanité,
D’une obéissance achevée,
D’une patience éprouvée,
Et qui n’ait point de volonté,
Je la prendrai quand vous l’aurez trouvée.
On ne peut jamais vivre heureux,
Quand on y commande tous deux ;
Si donc vous souhaitez qu’à l’hymen je m’engage,
Cherchez une jeune beauté
Sans orgueil et sans vanité,
D’une obéissance achevée,
D’une patience éprouvée,
Et qui n’ait point de volonté,
Je la prendrai quand vous l’aurez trouvée.
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