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EAN : 9782355843884
352 pages
SONATINE/PERRIN (01/01/1900)
3.1/5   85 notes
Résumé :
Une femme. Une route. Un tueur.

Au cœur de l’été, Kristine Rush et son fiancé, Daniel, quittent Los Angeles pour passer un week-end en amoureux, près du lac Arrowhead. En traversant la fournaise du désert de Mojave, ils s’arrêtent sur une aire de repos déserte. Dans les toilettes, Kristine se fait agresser par un inconnu qui la laisse inconsciente. Lorsqu’elle revient à elle, la voiture est toujours là, mais Daniel a disparu. Que faire? Elle ne va pas... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
3,1

sur 85 notes
Elle était heureuse ce jour-là... et amoureuse... Kristine avait confié sa fille à la gardienne et peu importe qu'au bout du chemin l'attendait sa future belle-mère bourge, possessive et condescendante... pour l'instant elle voyageait avec son séduisant fiancé, Daniel, dans sa voiture haut-de-gamme et c'était bien alors l'unique chose qui comptait, et qu'elle savourait, pendant ces quelques heures de route à travers le désert de Mojave, ce 4 juillet...
Un café renversé oblige le couple à s'arrêter sur un parking abandonné afin que Kristine puisse se changer dans les toilettes publiques. Traversant l'aire de stationnement sous le soleil cuisant, Kristine hésite à entrer dans les w.c. - elle a tendance à paniquer dans les espaces confinés et sombres.
Et elle aura mieux fait de s'écouter !
Quand elle revient à elle après avoir été sauvagement agressée, quand elle revient près de la voiture... Daniel a disparu.
Le téléphone de ce dernier, resté sur le siège passager, sonne à ce moment-là et une voix déformée lui ordonne de suivre à la lettre les injonctions, si elle veut revoir Daniel vivant...

Commence alors le cruel jeu fielleux d'un méchant matou avec la souris...

Durant presque 200 pages, le lecteur suit, aussi haletant que Kristine, cette course effrénée contre la montre à travers le désert rocailleux, chauffé à blanc. Telle une balle de flipper, Kristine est propulsée d'un endroit à l'autre et à chaque court arrêt, elle est démolie et brisée un peu plus, physiquement et psychologiquement...
Pendant cette traversée, reviennent, par bribes, des souvenirs à Kristine. le lecteur comprend très vite qu'elle ne correspond peut-être pas à l'image qu'elle s'efforce de donner.
On bascule alors dans le thriller psychologique. le caractère de Kristine (ainsi que celui de son persécuteur d'ailleurs, mais sur lequel je ne dévoilerai rien !) est excellemment bien travaillé et décrit : une jeune femme qui a su souder ses fissures pour se composer, avec une forte volonté, une vie digne, une jeune mère qui protégerait son enfant bec et ongles acérés !
Or, même la meilleure soudure risque de se casser un jour... au même endroit.

Oui, c'est un bon thriller effervescent ! Mais... parce que, oui (!), j'aimerai émettre quelques "toutefois"...
Dès les premiers chapitres j'ai su avec certitude qui se cachait derrière le tortionnaire de Kristine. Et moi j'apprécie d'être tenue en haleine le plus longtemps possible dans un livre à suspense.
Passé le deux-tiers de l'histoire, j'ai commencé à ne plus trop y croire, à cet escalade de violence (avec des passages qui peuvent soulever le coeur des âmes sensibles) et je me suis demandée si Kristine, vu le nombre de gnons et d'horions qu'elle se prend, ne devra pas se trouver dans le coma ou dans la torpeur complète, depuis déjà un bout de temps ? Mais non. Elle survit... à tout !
Il est certain que rarement un livre a aussi bien porté son titre.

Cependant, que ces ergoteries de ma part ne vous arrêtent pas. Ce livre à sensations (très) fortes mérite, assurément, sa place -entre la crème solaire et le k-way- dans votre valise de vacances !


Un grand merci à la MC de Babelio et les Editions Sonatine pour ce roman "jusqu'au-boutiste".
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Il nous est tous arrivé, je pense, d'abandonner un livre en route, en tant que lecteur assidu, on évite généralement mais un style, un sujet, un trop grand écart entre nos attentes et ce que nous lisons peut nous faire choir notre roman.
Dans ce thriller j'ai effectivement stoppé la lecture mais 10 pages avant la fin! situation ubuesque pour un livre de suspens: soit on accroche pas et on catapulte le livre en pestant soit on va au bout. Je n'ai pas compris ma réaction, je vais donc avoir du mal à vous l'expliquer mais je tente quand même:
- le style: accablant, à la limite de la compréhension mais comme le rythme s'accélère , on y fait de moins en moins attention, c'est un peu comme de nombreuses cantines: c'est dégueulasse mais à la force, on s'y fait.
-L'intrigue: alléchante: un couple, genre ken et Barbie traverse un autoroute désertique: femme, besoin pipi! arrêt sur une aire, femme se fait agresser dans toilettes, se précipite vers la voiture de Ken, mais Ken n'est plus dans la voiture: seul un portable d'où un grand méchant dicte à Barbie les conditions pour retrouver son Ken vivant. Parcours sanglant, péripéties inutiles mais j'espérais ( naïvement?) un dénouement qui explique tout.
Mais le pire est que l'intrigue est complètement transparente, les indices sont trés mal amenés, j'ai donc espéré jusqu'à 10 pages avant la fin que je mettais trompé (ce qui m'arrive heureusement souvent) mais non, beaucoup trop simpliste!

Bref, j'ai trouvé ce livre trés mauvais mais ce n'est que mon humble avis.
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Les personnages:

Kristine est une jeune femme forte, sans larmes, et déterminée! Un personnage qui nous éblouit autant dans ses faiblesses que dans ses plus belles qualités. Je me suis beaucoup attachée à ce bout de femme, qui ne s'en laisse pas compter! Sa manière d'être mère, est juste touchant et merveilleux.

« Avoir un enfant, c'est comme doter son coeur d'une paire de jambes et le laisser se promener hors de son corps, palpitant, vulnérable, à vif. «

Ce que j'ai ressenti:…Un Road Trip tendu et pleins de jolies surprises…

Une femme. Une route. Un tueur.

La recette est prometteuse, et moi, mon imagination s'envole. Rien qu'avec trois mots, associés sur la couverture, j'étais ferrée! Je vois là, mes pires angoisses naitre dans mes synapses, et donc je suis impatiente de voir ce qu'une jeune auteure peut en faire….

« Si souffrir est la preuve qu'on est en vie, alors je ne l'ai jamais autant été. »

Et là je peux vous dire que ça attaque direct! Pas de longues mises en place trainantes, non… de l'action, de l'efficacité!!!! L'héroïne voit sa vie prendre un sacré virage sur cette autoroute, et elle n'est pas prêt de s'en remettre si facilement…Par un petit objet si quotidien, elle devient victime et asservie aux directives de son agresseur, suivant la route folle et idées malsaines qu'il aura mis à chaque étape. Tout un programme qui mélange tension à l'extrême et des accidents macabres qui mettra nos nerfs à rude épreuve.

Vicki Pettersson nous propose certes un thriller impeccable, et ce Road Trip a de quoi faire frémir, mais là, où elle se démarque, à mon sens c'est quand dans la deuxième partie de son roman, il devient un thriller psychologique. Nous avons donc une lecture en deux temps, qui éprouve d'abord sur le plan physique, puis atteint notre esprit de manière à nous mettre le coup fatal, et nous lecteurs, on en redemande évidemment, de ses lectures exceptionnelles, qui vont au delà, de la simple emprise d'un fou furieux.

Si l'intrigue tient toutes ses promesses, ce qui m'a le plus touchée dans ce roman électrique, c'est l'écriture féminine de cette auteure. On sent que la maternité a une place de choix dans sa vie, dans son univers. Chaque fois, que Kristine parle de sa fille, on sent une émotion viscérale, une tension douce de protection et d'amour, que chaque mère éprouve à la vue de sa progéniture, un instinct mis en mot avec brio , derrière le flot de rebondissements.

« Je préfèrerais que tu restes collée contre moi, dans ma poche. Je préfèrerais que tu réintègres mon corps, là où mon coeur est censé se trouver. »

Survivre, porte bien son titre! Vous y réfléchirez à deux fois avant de vous lancer sur une route déserte, mais n'hésitez surtout pas, à tenter cette lecture menée à un rythme effréné!!!

Lien : https://fairystelphique.word..
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Le roman de Vicki Pettersson est un exercice de respiration. Je n'ai que rarement ressenti un tel sentiment d'étouffement, une telle impression d'avoir sans cesse le souffle coupé.

Le souffle c'est la vie. Kristine Rush, personnage principal de ce thriller, n'en manque pas et pourtant rien ne lui est épargné. C'est une survivante. Elle se retrouve plongée dans une sorte de jeu de piste mortifère d'une violence inouïe (et ce n'est pas la première expérience difficile de sa jeune vie).

Survivre est un roman sadique et cruel. Mais il n'est pas que ça. Cette course contre la mort est l'un des livres les plus violents que j'ai lu ces dernières années. En matière d'inventivité dans l'art de faire souffrir de mille manières différentes, Vicki Pettersson vient de décrocher la palme. le tout, sans complaisance, et ça c'est fort.

Son psychopathe est un modèle de perversion et a imaginé un jeu morbide qui colle un uppercut au lecteur plusieurs fois par chapitre. Asphyxiant, je vous l'ai dit.

Son héroïne, quant à elle, est loin d'être la victime expiatoire qu'on pourrait imaginer au début du récit. Elle ne comprend pas (et nous non plus) pourquoi on la fait jouer à un tel jeu vicieux, mais elle se bat, envers et contre tout.

A lire mes premier mots, vous vous direz peut-être que ce roman n'est qu'un énième thriller violent. Croyez-moi, il sort au contraire du lot, tout en respectant les codes du genre. C'est l'éditeur Sonatine qui propose ce titre, gage d'une lecture qui ne peut pas être banale.

J'ai eu besoin de quelques chapitres pour m'habituer au style de l'auteure, mais ensuite, quelle claque ! Sa manière travaillée de raconter cette histoire assez horrible, et l'imagination qu'elle y déploie est proprement bluffante.

Son écriture est tellement cinématographique, que j'ai littéralement certaines scènes imprimées sur mes rétines. J'ai lu des mots, et j'ai vu des images. A ce point là, c'est rare.

Et quelle intensité tout au long de cette histoire ! J'ai eu plus d'une fois les poils qui se sont dressés sur mes bras, preuve de la puissance de cette intrigue pleine de souffrance, que pourtant on trépigne à suivre.

Oui, ce roman est bien davantage qu'une simple accumulation de scènes difficiles. Son héroïne est fantastique, le portrait d'une femme meurtrie depuis son enfance et qui va chercher des ressources insoupçonnées pour se sortir de cette aventure malsaine. Ou quand le passé rend plus fort et que les déchirures peuvent servir à se reconstruire.

La deuxième partie du récit est d'une puissance émotionnelle inattendue, et la psychologie du personnage est fouillée (jusqu'à la pousser dans les extrêmes).

Mon seul léger bémol concerne la couverture qui n'est pas vraiment représentative du personnage de Kristine.

Survivre est un thriller d'une intensité rare, où l'imagination dans la description de la violence laisse sans voix, sans pour autant que l'auteure ne perdre jamais de vue l'aspect humain. Une lecture dont on ressort essoré.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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C'est l'histoire de Kristine, qui se retrouve traquée par un tueur alors qu'elle traversait le désert du Mojave avec son petit ami. le psychopathe, particulièrement cruel, va lui faire subir un véritable jeu de pistes, et Kristine devra survivre à des épreuves de plus en plus macabres pour espérer s'en sortir vivante.

Bon, j'ai un peu revu le résumé à ma sauce, parce qu'en ce qui me concerne, la quatrième de couverture m'a quelque peu induite en erreur, alors...
J'ai trouvé ce roman très prenant, au début. Et puis est arrivée la "révélation", à la moitié du roman, qui ne m'a pas du tout plu. La principale raison, c'est que je parle de "révélation" mais qu'en réalité, on s'en doute. On s'en doute très vite, et de plus en plus fortement au fil des pages. Les indices sont trop gros, les sous-entendus trop appuyés, on voit venir ça à des kilomètres. Je vous le dis franchement : je ne voulais pas que ça tourne comme ça. Je redoutais le moment où le "twist" arriverait, parce que je tenais à lire autre chose. Alors je me suis voilée la face, et pendant toute la première partie, malgré mon mauvais pressentiment, je me suis dit "l'auteur nous entraîne sur une fausse piste, elle veut qu'on croit avoir compris et puis, bam ! elle va nous sortir autre chose de complètement inattendu". Sauf que non. La vérité est bien celle qu'on pensait, sans surprise aucune.
Du coup, évidemment, lorsque le moment arrive, je n'ai pas pu m'empêcher de lever les yeux aux ciel et de me sentir un peu frustrée dans ma lecture. Parce qu'à partir de là une bonne partie de l'intérêt retombe, alors qu'il reste une bonne moitié du bouquin à lire.
En plus, le roman est bon malgré tout, c'est ça le pire : le suspense nous tiens en haleine, on ne s'ennuie pas une seconde. du coup, j'aurais tant voulu que l'intrigue ne soit pas si prévisible et linéaire, qu'elle nous emmène réellement vers quelque chose.

Ce qui me plaisait le plus dans le synopsis de ce roman, c'était l'idée de la "demoiselle en détresse inversée", avec l'homme dans le rôle du prisonnier et la femme dans celui du héros qui se saigne pour le secourir. C'est cette idée-là qui m'avait parue originale, je ne voulais pas d'une autre "femme victime". Bon, d'accord, Kristine n'en est pas vraiment une et se révèle plutôt badass. Mais c'est dans cette idée-là que je voyais l'histoire, et c'est ça qui m'avait paru original dans le traitement de l'intrigue. Au final, à la moitié du livre, on revient à un schéma classique : méchant psychopathe / fille en détresse qui révèle une force cachée pour s'en sortir.

Alors bon, passée la déception, le roman est quand même plutôt efficace : plein de tension, c'est rythmé et assez violent, ce qui m' a plutôt bien plu. le "méchant" de l'histoire est retors à souhait, l'héroïne ultra-résistance et déterminée se montre à la hauteur face au monstre, sans jamais rien lâcher... Voilà, quoi, je m'attendais juste à quelque chose de plus original, et je ne peux pas vraiment m'enthousiasmer pour ce genre d'intrigue.

Du coup, j'imagine que c'est à cause de la quatrième de couverture, qui me laissait entrevoir d'autres possibilités, que je me sens flouée. Mieux vaut encore ne pas la lire, et juste savoir qu'on va lire un roman à propos d'une femme qui est la cible d'un psychopathe et qu'un jeu du chat et de la souris va s'instaurer entre eux. J'aurais sûrement mieux apprécié la lecture si je n'avais pas eu d'attente particulière au départ.
Mon intérêt pour l'histoire est remonté sur la fin, lorsque les deux se renvoient la balle et qu'on commence à voir les similitudes entre eux.

Pour résumer, je dirais que c'est un roman qui se lit bien et qui nous tiens relativement en haleine, mais qui reste somme toute plutôt classique dans son genre, avec des personnages un brin stéréotypés et un peu trop de rebondissements pour que ce soit crédible. Ce n'est pas gênant si on se lance dans la lecture en sachant à quoi s'attendre, en ce qui me concerne j'espérais autre chose. J'ai retiré une étoile à ma note pour la petite déception.
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Avoir un enfant, c'est comme doter son cœur d'une paire de jambes et le laisser se promener hors de son corps, palpitant, vulnérable, à vif.
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Je préfèrerais que tu restes collée contre moi, dans ma poche. Je préfèrerais que tu réintègres mon corps, là où mon cœur est censé se trouver.
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Pourquoi ?
Un rire rauque m’échappe, comme un aboiement. Je ne peux même pas compter le nombre de fois où j’ai entendu ce mot, ou le sentiment qu’il recouvre, dans la salle d’attente où les proches de patients font les cent pas, se tordent les mains et murmurent une prière couverte par les infos télévisées. Seigneur, comme je hais cette pièce. Elle me rappelle le mobile-home bancal de ma mère ; l’un comme l’autre insonorisés par le chagrin, isolés par les larmes, peints du spectre de pâles regrets : Pourquoi elle ? Pourquoi lui ? Pourquoi moi ?
Pourquoi ?
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Au lieu de lutter contre la situation, je me laisse la ressentir: une fureur si primitive qu'elle consume tout. Je peux vivre dans cet espace blanc d'où la douleur est absente. Je peux haïr le monde avec une exhaustivité qui pulvérise la raison, et je sais que je serai en sécurité. J'y ai déjà vécu.
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