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Les Saisons meurtrières tome 4 sur 8
EAN : 9782266175579
256 pages
Pocket (12/05/2010)
3.59/5   55 notes
Résumé :
Rome, automne 2006, la Nuit Blanche bat son plein, la ville est en ébullition. Des torrents de jeunesse se déversent dans les rues et convergent vers le Gazomètre, nouveau symbole des nuits romaines, véritable phare dressé face à la Ville éternelle.
Mais l'aube sera sanglante, une jeune fille est retrouvée atrocement mutilée sur les quais du Tibre.
La fin des vacances prend alors des allures de cauchemar pour l'inspecteur principal Mariella De Luca, qu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Elle était la reine du lycée. Elle se rêvait mannequin. Elle aimait s'étourdir, braver les interdits, s'éclater. La vie d'Eva s'est arrêtée sur les bords du Tibre, une nuit de septembre. Sauvagement assassinée, l'adolescente laisse derrière elle une mère folle de douleur, un amant bouleversé et une meilleure amie, Leonora, anéantie.
C'est Mariella de Luca, tout juste rentrée d'une escapade amoureuse avec Paolo sur l'île de Stromboli, qui est chargée de l'enquête. A elle de démêler le vrai du faux et de découvrir les secrets d'Eva et Leonora, deux lycéennes sans histoires, bonnes élèves…en apparence.

Quatrième tome des saisons meurtrières où l'on retrouve Mariella qui s'est installée chez Paolo mais a conservé son studio afin de préserver son indépendance. Elle collabore toujours avec Silvia, leur duo est efficace. Elles sont différentes mais complémentaires. Pour cette enquête difficile, en raison du jeune âge de la victime, elles vont creuser derrière les apparences pour découvrir la vraie vie des deux amies pas si filles modèles que cela : sexe, drogue, fascination pour la mort, trafiquants russes, manipulations et autres joyeusetés.
Outre l'intrigue policière, c'est aussi à la vie de Mariella que l'on s'intéresse et si sa relation avec Paolo n'est toujours pas un long fleuve tranquille, elle finit par trouver des réponses à la présence mystérieuse qu'elle ressent dans son studio.
Ce tome qui, comme toujours, nous fait découvrir des facettes de la belle ville de Rome, clôt le premier cycle des saisons meurtrières. Espérons que la suite soit aussi passionnante.
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Le dimanche 10 septembre, Eugenio part se promener le long du Tibre avec sa chienne Bella. Il remarque un corps allongé au bord du fleuve et pense aux débordements de la « nuit blanche ». Sans doute un jeune, assommé par les excès d'alcool ou de drogue, voire des deux, sera-t-il venu s'échouer là pour y terminer sa nuit.
Pourtant, Bella a une attitude étrange. Après quelques allers-retours, elle se met à tousser et finit par recracher une chaîne en or. Eugenio s'approche de la forme allongée. C'est alors qu'il a un malaise et s'écroule à son tour.
Le commissaire D'Innocenzo confie l'enquête à Mariella de Luca, secondée par Silvia di Santo.
Les recherches se déroulent en une semaine. Chaque chapitre ne compte que deux à huit pages, le rythme et donc plutôt soutenu. L'atmosphère est pesante et glauque. En apparence, Eva et Leonora sont des lycéennes bonnes élèves, aimées par tous, menant une vie sans histoire. Chacune vit seule avec une mère qu'elle adore et dont elle s'occupe.
L'envers du décor est tout autre pourtant et on s'aperçoit qu'on aurait tort de se fier aux apparences.
La ville de Rome offre un cadre grandiose omniprésent à cette enquête très violente, dont certains épisodes plongent le lecteur dans des visions de pure horreur.
Pour ma part, je découvrais l'univers de Gilda Piersanti avec ce roman, malheureusement le quatrième d'une série de « Saisons meurtrières ». Je me sentais donc assez frustrée de ne pas très bien comprendre les rapports de Mariella avec le commissaire D'Innocenzo, ou pourquoi sa relation avec Paolo avait l'air si compliquée.
C'est ce qui m'a donné l'envie de découvrir le début de l'histoire et de lire les autres volets de la tétralogie.
Malheureusement pour moi, dès les premiers mots, j'avais déjà la puce à l'oreille : « Nevermore ». le mot s'afficha dans sa mémoire en lettres fluo, comme un néon à l'intérieur d'une vitrine. » Cela m'a tout de suite fait penser à un poème que je connaissais. Les indices disséminés par la suite ont corroboré mon intuition et j'avais assez vite trouvé la clef de l'énigme. Cela dit, mon plaisir n'en a pas été altéré pour autant, et, maintenant que j'ai bouclé la première série, je vais m'attaquer aux nouvelles saisons en les espérant aussi passionnantes.
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J'ai dit, lors d'un précédent billet, que l'erreur était humaine et que j'avais eu raison de lire un autre roman de cette auteur. Je le confirme : ce roman policier est vraiment extrêmement bon.
Surtout, l'auteur ne fait pas l'erreur de faire se suivre les enquêtes les unes après les autres. Cinq ans séparent ce roman de Vert Palatino, trois de Bleu catacombes et depuis, les relations entre Mariella et Paolo sont restées relativement stables, même si la jeune femme tient à garder son indépendance… deux jours par semaine. Elle fait toujours équipe avec Silvia, et gare au collègue un peu lourdaud qui voudrait séparer ce duo : les deux jeunes femmes, si différentes, pas forcément d'accord sur la manière de mener un interrogatoire, se complètent parfaitement.
Les affaires en cours sont tous sauf faciles, dans cet été finissant (nous sommes début septembre). Eva est une jeune adolescente, et sa mort est affreuse. Ses proches, que ce soit sa mère, le compagnon de sa mère ou sa meilleure amie, sont anéantis. Même le vieil homme qui a découvert le corps en promenant Bella, son fidèle berger, a dû être hospitalisé devant la violence de ce qu'il a découvert. Et pourtant, il en avait vécu d'autres, pendant la guerre, notamment l'horreur d'un massacre que Mariella rappelle à notre mémoire, dans ce tome ou dans Bleu catacombe ou la rafle de tous les habitants du ghetto. le passé retient toute son attention, même si elle ne parle jamais de « devoir de mémoire », l'emploi de ce terme n'est pas utile ici.
Mais revenons à l'enquête, qui est le sujet principal de tout roman policier. Ou plutôt, les enquêtes, car il est faut de croire qu'une équipe peut se concentrer sur une seule et unique affaire, aussi médiatisée soit-elle. Aucune piste ne reste inexplorée, surtout pas celles qui semblent terriblement d'actualité, comme le règlement de compte ou le trafic de drogues. La réalité sera encore plus sordide, s'il est possible, mais toujours à rechercher dans la personnalité de la victime, pas ailleurs. Dans les romans de Gilda Piersanti, les tueurs en série supprimant aveuglément de parfaits inconnus n'ont pas droit de cité. Parfois, même, le meurtrier est plus victime que ceux à qui il a ôté la vie – et celui-ci ne fait pas exception, véritable cas d'école, coincé entre l'indifférence des uns, et la perversité manipulatrice des autres.
Je suis allée au bout des Quatre saisons de Gilda Piersanti, premier cycle. Je m'attacherai bientôt au second cycle.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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Je suis toujours fidèle au rendez-vous de Mai du Mois Italien que Martine anime avec enthousiasme. En revanche, j'ai fait quelques infidélités à nos policiers vedettes, Brunetti et Montalbano pour découvrir une nouvelle héroïne : Mariella de Luca, inspectrice principale romaine qui fait équipe avec sa collègue Silvia à la Questure de Rome. L'auteure, Gilda Piersanti,   née en Italie, vit à Paris et écrit en français. 

Jaune Caravage fait partie d'une série Les saisons meurtrières que je découvre à l'occasion. Peut être eût-il été judicieux de commencer par les premiers, qui ont aussi un titre coloré : Rouge abattoir, Vert Palatino et Bleu Catacombes. Les allusions aux épisodes précédents n'entravent pas la compréhension. J'ai été attirée par la couverture avec une belle photo du Tibre. 

254 pages qui se tournent toutes seules pour une enquête bien embrouillée avec des rebondissements et une chute déconcertante (dont je ne vous dirai rien). Lecture distrayante avec ce qu'il faut de meurtres, de sexe et de drogue en filigrane. Passions adolescentes. Amitiés de lycée. Rêves de photos de mode et de gloire.

Et le Caravage dans tout cela? vous le trouverez à S. Luigi dei Francesi :

"Eva l'avait sortie de l'ombre comme le Christ de Caravage sort Mathieu de son tripot obscur et l'inonde de lumière jaune. Jaune Caravage."

et à la Villa Borghese .

L'intrigue se déroule d'abord vers la Via Ostiense près du Gazomètre, un peu à l'écart de la Rome pour touristes. Si c'est la Rome touristique que vous connaissez,  vous retrouverez les bords du Tibre et le Castel  Sant Angelo et le pont qui y conduit. Vous imaginerez les traversées de Rome sur la Vespa rouge d'Eva...

Pour l'ambiance :  des vers, des chansons, des poèmes et même des évocations artistiques plus sophistiquées, musique et peinture. Comme les pages se tournent vite, c'est bien amené, pas prétentieux. 
Lien : https://netsdevoyages.car.blog
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J'ai beaucoup aimé la série des couleurs de Gilda Piersanti. Ce quatrième volume débute avec la découverte du cadavre d'une adolescente sur les bords du Tibre. Les personnages découverts dans les deux premiers romans ont gagné en maturité en même temps que l'auteur, et nous prenons plaisir à marcher dans leurs pas. Bien enlevé, bien structuré, un bon moment.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Les mains assassines s’affolèrent au milieu des buissons sauvages. Elles cherchaient le baladeur d’où s’échappait encore la chanson qu’Eva n’entendrait plus :
« As my memory rests
but never forgets what I lost
wake me up when september ends. »
La lampe de poche zigzagua au milieu des arbustes, le baladeur avait disparu. Le quai était désert mais en cette nuit de fête quelqu’un pouvait encore avoir envie de descendre jusqu’au Tibre pour trouver un coin tranquille, à l’abri des foules qui arpentaient la Nuit Blanche. Paniquées, les mains abandonnèrent la recherche. Eva était évanouie. Les mains arrêtèrent de trembler, sortirent quelque chose de la poche du jean, relevèrent le tee-shirt d’Eva pour s’en faire une protection et portèrent un coup net sur la carotide. Le sang gicla violemment sur le coton blanc.
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Elle scrutait sa silhouette à l'autre bout du couloir et tremblait de tout son corps. Brusquement, elle s'élança à sa rencontre et l'enlaça passionnément. La clé toujours dans sa main. Comme Ingrid Bergman.
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Eva l’avait sortie de l’ombre en la désignant du doigt comme le Christ de Caravage sort Matthieu de son tripot obscur et l’inonde la lumière jaune. Jaune Caravage. Sa vie était obscure comme le tripot de saint Matthieu, son jaune à elle avait été Eva.
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Le quai était désert mais en cette nuit de fête quelqu’un pouvait encore avoir envie de descendre jusqu’au Tibre pour trouver un coin tranquille, à l’abri des foules qui arpentaient la Nuit Blanche.
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ça va bien un temps, son sale caractère ! se disait-il. Le couple ne peut quand même pas être une épreuve de tous les jours !
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Videos de Gilda Piersanti (12) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Gilda Piersanti
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Rencontre avec Roy Braverman, compte-rendu : https://babelio.wordpress.com/2018/05/25/un-voyage-dans-les-appalaches-avec-roy-braverman/
Les interviews d'auteurs, de la plus récente à la plus ancienne : https://www.babelio.com/auteursinterviews.php L'entretien avec Gilda Piersanti : https://www.babelio.com/auteur/Gilda-Piersanti/21015
Rencontre vidéo avec Bernard Werber : https://www.youtube.com/watch?v=efU7-6aIDow
Rencontre vidéo avec Eric Lahirigoyen : https://www.youtube.com/watch?v=z4-3_CcFCco La page concours des 20 ans de Libretto : https://libretto20ans.fr/ La page Libretto sur Babelio : https://www.babelio.com/20-ans-libretto
7e édition de notre pique-nique annuel : https://www.babelio.com/rencontre-pique-nique-2018
Masse Critique Non Fiction le 6 juin à partir de 7h : https://www.babelio.com/massecritique.php
Les livres sur Antoine Griezmann aux éditions Michel Lafon : http://www.michel-lafon.fr/livre/1935-GOAL.html
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