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Les Saisons meurtrières tome 7 sur 8
EAN : 9782847421828
181 pages
Le Passage (08/03/2012)
3.47/5   37 notes
Résumé :
Un camion traverse le bois d’Aston Hill, en Angleterre.
Cristina, confortablement installée dans la cabine,
accompagne des tableaux qui retournent en Italie après avoir
été exposés à Oxford. C’est le mois d’août, la soirée est douce, la route est libre et les chauffeurs discutent tranquillement de foot. Cristina s’endort. Elle se réveillera en butte à une réalité qu’elle n’aurait pu imaginer, même dans ses pires cauchemars.
L’inspecte... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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J'aime bien cette enquêtrice Mariella de Luca. Elle suit ses intuitions, ses convictions, quitte à passer outre certaines règles. Ce septième opus de Les saisons meurtrières, Wonderland, de Gilda Piersanti ne fait pas exception.
Une enquête en Angleterre, où Mariella séjourne invitée par des collègues britanniques, et la disparition d'une petite fille à Rome, qui verra Mariella revenir chez elle rapidement, seront de ses réflexions et de ses recherches.
Un portrait peu flatteur des familles nous est proposé ici. Dysfonctionnelles, abusives, contraignantes, laxistes, rien n'est très édifiant des ces portraits.
Donc, allons-y. Un camion rapportant des tableaux de grande valeur est braqué, les 2 chauffeurs sont tués et la conservatrice disparue. Aucun tableau n'est volé. Déjà, c'est très étrange. Pendant ce temps, à Rome, une fillette disparaît et cela devient très vite une affaire immensément médiatisée: l'affaire de "la petite Barbie".
On devra faire avec les médias, les réseaux sociaux afin de comprendre la vie et l'entourage de cette fillette de 12 ans qui voulait déjà être une grande...
Gilda Piersanti, comme toujours, nous promène dans cette Rome et ses quartiers qu'elle adore. Elle à également la recette pour des personnages sympathiques mis en scène agréablement dans de courts romans. Et, elle nous fera connaître la fin d'une histoire mais pas de toutes les histoires. Alors oui nous devrons nous lancer dans la lecture du huitième et dernier (en date) des enquêtes de Mariella de Luca pour nous satisfaire. Une histoire à suivre dans le saut de Tibère.
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Lorsque Gilda Piersanti mord, elle mord bien. Ce n'est pas tant ses histoires policières que j'apprécie -bien que Piersanti sache tenir son lecteur en haleine- mais son style et ses attaques en règle contre les dérives de notre société, et contre la vision caricaturale de la vie qui résulte d'un système qui ne la respecte plus guère et dont les valeurs partent à vau-l'eau. de plus Piersanti écrit très bien et sa série des "Saisons meurtrières" composé de livres courts mais intenses se lit avec plaisir. Dans ce dernier livre nous avons affaire à une famille de dragons, de mère en fille, où le père quasi-inexistant sera pourtant accusé du meurtre de la meilleure amie de Jessica. Nid de vipères -de dragons plutôt- réseaux sociaux, culte de la poupée Barbie, on navigue de Charybde en Scylla dans cette effroyable histoire. Je n'en dirai pas plus et vous laisse en compagnie de la charmante mais redoutable inspectrice Mariella de Luca.
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Avec Wonderland, Gilda Piersanti signe le septième volet des Saisons meurtrières, une série policière autour de la Questura de Rome et de son inspecteur principal, Mariella de Luca.
Pour vous y retrouvé un petit rappel chronologique des enquêtes de l'inspecteur Mariella de Luca dans les rues de la Ville éternelle..
Les Saisons meurtrières : saison 1 : Rouge abattoir (adapté pour la télévision sous le titre Hiver rouge par Xavier Durringer), Vert Palatino (prix du Polar dans la ville 2006), Bleu catacombes (Prix SNCF du polar européen 2008 et Prix du polar méditerranéen 2008), Jaune Caravage. Saison 2 : Vengeances romaines , Roma enigma. et maintenant Wonderland
Le nouveau cycle des Saisons meurtrières voit Mariella de Luca affublée d'une nouvelle coéquipière la belle Silvia di Santo.

Mais que nous raconte ce Wonderland :
Dans un camion qui traverse le bois d'Aston Hill, en Angleterre, Cristina accompagne des tableaux qui retournent en Italie après avoir été exposés à Oxford. Tandis que tout semble calme, elle s'endort. Mariella de Luca, inspecteur principal de la brigade criminelle de Rome, est bientôt appelée à l'aide pour enquêter sur l'assassinat des chauffeurs du camion et sur la disparition de Cristina.
Mais voilà dans la capitale italienne une affaire défraie la chronique. Et on a besoin de l'expérience de Marialla pour avancer dans celle-ci. Alice de Romanis, 12 ans, vient de rejoindre le royaume des enfants disparus. La «petite Barbie», comme les médias l'ont baptisée pour avoir grandi trop vite, a-t-elle payé sa fréquentation sans filtre des réseaux sociaux, sa féminité trop précoce, sa naïveté ? L'inspecteur principal Mariella de Luca, rappelée de Londres, plonge à sa suite dans le terrier du lapin, là où s'engloutissent les rêves des petites filles...car… On peut s'appeler Alice et ne rien savoir du pays des merveilles.
Très vite, Mariella se retrouve plongée dans l'univers des réseaux sociaux, où le désir de raconter sa vie semble, pour tant d'adolescents, tellement plus fort que celui de la vivre. Et si elle n'oublie pas l'enquête anglaise, elle sait qu'il lui faut progresser rapidement dans ce " monde merveilleux " où règne dangereusement la confusion entre vie réelle et vie virtuelle, car les meurtriers ne tuent pas sur la toile, mais dans la vraie vie.

L'auteur fait le pari de nous entrainer dans deux enquêtes, l'une en Angleterre, l'autre en Italie et comme à son habitude elle nous sert tout cela dans un court roman. Ainsi on comprend mieux pourquoi Gilda Piersanti a très souvent recours à l'ellipse narrative afin de faire cohabiter successivement ces deux affaires. Ainsi peut-on passer de l'une à l'autre sans trop nous y perdre. Sauf qu'à force de raccourci, les personnages deviennent plus fades et le lecteur a parfois un peu de mal à suivre la narration et les voies prise par notre auteur et ses héroïnes et à raccrocher les wagons. D'où ma note mitigée

Lien : https://collectifpolar.com/
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Les Saisons meurtrières de Gilda Piersanti ont fait l'objet d'une adaptation télévisée, d'où mon impression de connaître vaguement certains personnages ou situations au fil de ma lecture. Cependant, la série policière transposait les intrigues des romans de Rome à Paris. Dans cet opus qui mêle deux enquêtes, le roman s'ouvre sur l'assassinat de deux convoyeurs de tableaux et l'enlèvement d'une jeune conservatrice de musée dans la région d'Oxford, avant de se poursuivre à Rome par la disparition et le meurtre d'une fillette de douze ans, Alice de Romanis. Quel lien entre les deux affaires ? Aucun, sinon une manière de ménager le suspense sur la traque d'un tueur en série qui se déroule sur plusieurs saisons.
L'inspecteur Mariella de Luca mène ses enquêtes avec l'opiniâtreté d'un flic expérimenté et le flair d'un fin limier quand elle ne s'adonne pas à des pratiques amoureuses et sexuelles un peu étranges. Dans l'affaire de Romanis, elle se refuse à croire en la culpabilité du très fruste Italo Dionisio, le père falot de la meilleure amie d'Alice, Jessica Dionisio. Elle préfère s'interroger sur les fréquentations de « la petite Barbie » qui passait bien davantage de temps en compagnie de Jessica et de son petit ami qu'auprès de sa famille. D'autant que cette toute jeune fille s'exposait sans précaution sur Facebook.
le roman de Gilda Piersanti est bancal car il veut nous intéresser à deux intrigues distinctes, ce qui amène l'auteure à couper son récit pour passer de l'une à l'autre. Par ailleurs, les personnages, caricaturaux, s'éloignent trop souvent du plausible et donnent à l'intrigue un côté improbable, voire grotesque. le climat de sexualité trouble dans lequel baignent tous les personnages sans exception accroît le sentiment chez le lecteur d'être appâté par des ressorts faciles : les perversions, la violence sexuelle, l'horreur dramatisée à l'excès. Nous sommes confrontés à un genre littéraire formaté pour plaire à un lectorat peu exigeant sur la qualité de l'histoire et la tenue du style.
Ce livre sera vite oublié une fois sa lecture terminée.
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Comme tous les actifs de babelio, j'imagine, ce qui me plait dans ce site, c'est la capacité qu'il me donne à suivre mes lectures, mes auteurs, et ainsi, à me permettre de préparer mes prochaines lectures.

Je suis donc retombé sur ce livre, lu il y a un an ou deux, pour m'apercevoir que je n'avais pas encore lu la suite des aventures de l'inspecteur principal Mariella de Luca.

Une intrigue qui mixe l'Angleterre et l'Italie, disparition, camion, etc.

J'avoue que j'aime bien l'Italie et que je m'efforce d'y aller de temps en temps, que ce soit pour des motifs professionnels ou personnels. L'ambiance des romans de Gilda Piersanti me permet d'y penser.

Comme ses autres romans, c'est bien écrit, agréable et au pire, on ne s'y égare pas dans 500 ou 600 pages comme avec d'autres auteurs. Elle sait rendre ses personnages attachants.
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critiques presse (1)
Lexpress
18 juin 2012
Le charme opère toujours avec la fliquette très secrète de Gilda Piersanti. D'autant que la romancière a l'art de se renouveler et, tout en mariant habilement deux scénarios, elle lève ici le voile sur la face sombre des réseaux sociaux, la confusion dangereuse entre réel et virtuel.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
Sur Facebook, les citations ne provenaient pas de livres, mais de sites internet. Chaque phrase était arrachée à son contexte, chaque pensée privée de ses racines historiques, logiques ou géographiques. On nageait dans une universalité sans profondeur, dans un présent absolu qui glorifiait l'image de soi. C'était la simplification d'une éternité rêvée. Il en résultait un décalage étrange entre les citations et le langage des commentaires : on passait d'un lexique évocateur à des mots d'une trivialité extrême. L'usage emphatique des majuscules, des voyelles et de la ponctuation était la caractéristique récurrente des écritures facebookiennes.
Moooooooooooooooooooooooon amour !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je vais la niiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiqueeeeeeeeeeeeer!!!!!!!!!!!!!!!
Il ressortait de cette lecture une exaltation constante des sentiments et une soif inextinguible de représentation, car tout ce qui était dit, ou plutôt écrit, donnait un coup de pied à la réalité, comme pour tenter de la déloger.
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Sur Facebook, les citations ne provenaient pas de livres, mais de sites internet. Chaque phrase était arrachée à son contexte, chaque pensée privée de ses racines historiques, logiques ou géographiques. On nageait dans une universalité sans profondeur, dans un présent absolu qui glorifiait l'image de soi. C'était la simplification d'une éternité rêvée. Il en résultait un décalage étrange entre les citations et le langage des commentaires : on passait d'un lexique évocateur à des mots d'une trivialité extrême. L'usage emphatique des majuscules, des voyelles et de la ponctuation était la caractéristique récurrente des écritures facebookiennes.
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– Pendant le braquage, dit-il, l’arrière du camion où sont fixées les dix caisses qui contiennent chacune un tableau est resté verrouillé et sous alarme. Le directeur de ­l’Ashmolean ainsi que deux représentants de la société de transport nous ont rejoints tout à l’heure et ils ont compté les caisses : elles y sont toutes, et elles sont toutes fermées. Ils ont préféré ne pas les ouvrir ici pour des raisons de sécurité et de conservation. Ils effectueront cette opération au musée, où les caisses retourneront dès qu’on aura fini. On n’a touché à rien. Probablement les braqueurs ont-ils manqué de temps, quelque chose a dû les déranger.
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Dans la partie de la cabine qui lui était réservée, il y avait une banquette d’où l’on pouvait extraire une petite table ; elle y avait rangé son imper­méable soigneusement plié, son sac à main, un dossier et un sac en plastique marqué du logo TESCO. Elle attrapa le dossier et vérifia les papiers : copie du constat d’état établi par le service de restauration, copie de l’arrêté de prêt, copie du certificat d’assurance… Elle passait pour être obsessionnelle, ce qui était une qualité dans son métier. Elle referma le dossier et se mit à feuilleter le petit guide qui résumait en six langues les différentes étapes d’un convoiement
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– Would you like some tea, Cristina ? lui demanda Pete.

Elle le remercia. Elle avait bu du thé à longueur de journée depuis son arrivée, elle avait plutôt envie d’un vrai café. Mais pour un vrai café, il lui faudrait attendre Fiumicino. Elle débarrassa la banquette, plaça sur ses oreilles son ­casque hi-fi, fit défiler la liste des albums sur son iPod et cliqua sur In Rainbows. Elle s’allongea, ferma les yeux et s’endormit. Le camion quitta la A329 pour prendre, à droite, la A40, puis il traversa le village de Tetsworth et celui de Postcombe, avant de s’enfoncer dans le bois ­d’Aston Hill.
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Videos de Gilda Piersanti (12) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Gilda Piersanti
Le plein de voyages en mai, des rencontres avec des auteurs, les interviews Babelio, un pique-nique dans 15 villes en France et ailleurs début juillet, la Masse Critique Non Fiction, la sélection "Autour du livre" de Pierre et Nicolas : découvrez les actus de Babelio pour les mois de mai, juin et (un peu) juillet dans cette nouvelle vidéo.
0:03 Mai : le plein de voyages 3:01 Rencontres auteurs 5:20 Interviews Babelio : papier et vidéo 8:15 Masse Critique Non Fiction 9:17 Pique-nique le 8 juillet ! 11:10 Sélection "Autour du livre"
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Rencontre avec Roy Braverman, compte-rendu : https://babelio.wordpress.com/2018/05/25/un-voyage-dans-les-appalaches-avec-roy-braverman/
Les interviews d'auteurs, de la plus récente à la plus ancienne : https://www.babelio.com/auteursinterviews.php L'entretien avec Gilda Piersanti : https://www.babelio.com/auteur/Gilda-Piersanti/21015
Rencontre vidéo avec Bernard Werber : https://www.youtube.com/watch?v=efU7-6aIDow
Rencontre vidéo avec Eric Lahirigoyen : https://www.youtube.com/watch?v=z4-3_CcFCco La page concours des 20 ans de Libretto : https://libretto20ans.fr/ La page Libretto sur Babelio : https://www.babelio.com/20-ans-libretto
7e édition de notre pique-nique annuel : https://www.babelio.com/rencontre-pique-nique-2018
Masse Critique Non Fiction le 6 juin à partir de 7h : https://www.babelio.com/massecritique.php
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