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EAN : 9782710308133
166 pages
La Table ronde (07/10/1997)
3.44/5   8 notes
Résumé :
Voici les traces d'une déambulation secrète, à la fois douloureuse, erratique et lumineuse. Une vie aventureuse, des amis et des livres, des souvenirs de bonheur et des éclats de peinture. Les bars de Figueras, le taxi d'Antonio, des tentatives avortées d'évasion, les putains charmantes de Barcelone, le monde interlope et banal de l'exil. Bref, ce qui fait l'ordinaire des jours d'un repris de justice habité par la paresse et le souci de la liberté.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Voilà un faux roman et un vrai récit éparpillé, les traces d'une déambulation qui aura vue Jean- Claude Pirotte se soustraire à une décision de justice qui le condamnait à vingt mois de prison ferme. Il cavale comme il peut. S'égare dans une France oubliée, en bord De Belgique, puis en bord de Saône. Puis se retrouve en Espagne, en Catalogne, comme par mégarde. Il y a tous ces écrivains dont il se souvient à défaut de les relire par manque de volumes disponibles sous la main : Vialatte, Dhôtel, Cingria, Joubert, Perros, Dumay, d'autres encore… Il y a surtout ces petits litrons qu'il boit dans la pénombre d'estaminets un peu douteux en la compagnie de types qui ne se nourrissent que de vin blanc, de crémants et d'alcools forts. La déréliction éthylique est là un peu partout. Lisant tout cela on est un peu ivre sans le vouloir, un peu nauséeux et sur son quant-à-soi : « il fallait que je naisse en cavale aussi, de la solitude étrangleuse et la misère éblouie. Pourvu que je me souvienne, je pressens bien des naissances, après d'étranges agonies. »
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Ce pays, je n'y suis pas né. Je me l'approprie, j'en épouse les formes, les accidents, les surprises. Je pourrais le désigner comme une terre natale, mais je suis né si souvent déjà, dans le Tyrol, en Gueldre, à Florence, en Sologne. Il fallait que je naisse en cavale aussi, dans la solitude étrangleuse et la misère éblouie. Pourvu que je me souvienne, je pressens bien d'autres naissances, après d'étranges agonies
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Laisser de moi quelque chose, ne fût-ce qu'un soupçon d'apparence, les traces d'un égoïsme mesquin, d'une médiocrité nauséabonde, mais aussi, pourquoi pas après tout? un peu du sel douloureux qui infecte mes blessures. Sempiternelle rengaine de mélo.
Comment demeurer dans la mémoire, sauver de l'oubli la visite d'un couple de pies, la chanson fragile du ciel, et l'agonie des pensées? Comment justifier le droit d'être en vie, d'avoir été vivant? Ai-je donc besoin de me justifier? Quel orgueil enragé m'inflige ce pensum?
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Toute confidence exige d'être méritée
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La richesse est un indice de pauvreté. Recenser les pauvres ne sert à rien. Les riches, oui. Et les traiter comme des pauvres. (Au dos d'une note d'hôtel, Hôtel Castilla Vieja, Palencia.)
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Nous ne possédons pas ce que nous tremblons de perdre
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Videos de Jean-Claude Pirotte (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Claude Pirotte
« […] J'ai reçu de François Dhôtel (1900-1991), sous la forme d'un « tapuscrit » photocopié […], la merveilleuse suite de poèmes que voici. Je me suis dit qu'André Dhôtel, à la mort de qui je n'ai jamais cru, se dévoilait soudain plus vivant que jamais, avec la lumière pailletée de son regard et son sourire en coin. […] Maintenant ces poèmes sont là, qui n'ont rien de testamentaire, même si l'on devine que leur auteur peu à peu s'absente - mais c'est pour mieux affirmer une présence imprescriptible. Voici ces poèmes, dans l'ordre où je les ai reçus. […] Les poèmes naissent de la couleur du ciel, du temps qu'il faut, d'un écho des jours ordinaires et miraculeux, comme les impromptus qu'aimait tant Dhôtel, ou les petites pièces de Satie. […] Au rythme séculaire des premières lectures éblouies,
« Voici donc le chant de la jeunesse oubliée et des souvenirs perdus » […] » (Jean-Claude Pirotte)
«  […] Des paroles dans le vent en espérant que le vent est poète à ses heures et nous prêtant sa voix harmonise nos artifices.
Nos strophes seraient bien des branches avec mille feuilles que l'air du large fera parler peut-être un jour où personne n'écoutera.
Car l'essentiel serait qu'on n'écoute jamais et qu'on ne sache pas qui parle et qui se tait. […] » (Espoir, André Dhôtel)
0:00 - Abandon 2:00 - Attente 3:30 - En passant (II) 4:50 - La preuve 5:30 - L'inconnu 6:15 - Splendeur (II) 6:46 - Générique
Référence bibliographique : André Dhôtel, Poèmes comme ça, éditions le temps qu'il fait, 2000.
Image d'illustration : https://clesbibliofeel.blog/2020/04/08/andre-dhotel-idylles/
Bande sonore originale : Scott Buckley - Adrift Among Infinite Stars Adrift Among Infinite Stars by Scott Buckley is licensed under a Creative Commons Attribution 4.0 International License.
Site : https://www.scottbuckley.com.au/library/adrift-among-infinite-stars/
#AndréDHôtel #PoèmesCommeÇa #PoésieFrançaise
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