Un voile de coton

Au soir de sa vie, l'auteur décide de retourner en pèlerinage sur les terres de son enfance, le Jura suisse.
De trains en autobus, de chambre d'hôtel en chambre d'hôte, carte à la main, elle sillonne les endroits où elle vécut, où elle passa de bons moments. Un heureux vagabondage.
Dans la seconde partie, elle s'attarde sur les relations tendres qu'elle eut avec sa mère. « Un voile de coton ».
L'écriture est fluide et agréable, mais je ne me suis que moyennement attachée à cette lecture. Pas d'émotion particulière. Je me suis juste sentie une spectatrice, extérieure et peu investie.
Mais je ne doute pas que d'autres lecteurs seront plus sensibles que moi.

Avec un joli nom de plume et surtout un joli titre "Un voile de coton" a été une véritable tentation, je l'ai donc emprunté à la Bibliothèque. Seulement voilà, cela ne suffit pas pour faire un bon livre.
Amélie Plume la bien nommée se rappelle sa terre d'origine, son enfance et sa jeunesse. Dans cette autofiction elle cherche des réponses sur sa vie l'âge venant puisqu'elle a dépassé les soixante-dix ans.
Elle vit à Genève et profite que son mari soit parti faire de la voile en Corse pour faire un périple dans le Jura ou son grand-père était horloger.
Elle cite un tas d'endroit comme la vallée de la Brevine qui ne m'évoque rien car la description des lieux n'a rien de poétique, elle ressemble surtout à un inventaire.
Originaire de la Chaux-de-Fonds son voyage sur place lui rappelle des souvenirs d'enfance. Elle passe donc de la géographie à l'histoire comme elle l'écrit mais jusque-là ce texte ne présente pas d'intérêt pour moi. La seule chose que j'ai apprise c'est que l'abonnement de train en Suisse s'appelle un AG, c'est peu dire.
La deuxième partie est plus intéressante mais reste trop succincte. le rapport avec sa mère justifie le titre car, petite fille sage, elle est couvée comme enveloppée dans un voile de coton. On comprend donc mieux pourquoi son adolescence et sa jeunesse vont être plus tumultueuses pour aboutir à une véritable émancipation.
Seule la fin a attiré mon attention mais le constat des changements entre générations de femmes aurait dû être développé car Amélie Plume avait vraiment des choses à dire à ce sujet.


Challenge Riquiqui 2023
Challenge Plumes féminines 2023
Challenge Multi-défis 2023

A 70 ans, l'auteure part visiter les villages de son enfance dans la première partie et nous raconte cette enfance et sa relation avec sa maman dans la seconde. Un bien joli roman