Je ne sais pas bien si enfant j'aurais aimé Ponti. Je pense que non, je n'aimais pas tellement les trucs illogique et qui me parlaient comme si j'étais un enfant.
Ceci étant dit, avec mon regard de père je trouve cette histoire amusante. Mon second aime bien cette histoire. Je ne sais pas comment qualifier l'aventure des poussins. L'histoire est courte, ne pas divulgacher serait difficile. Disons que l'histoire n'est pas ce que l'on pourrait croire au tout début.
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Le plaisir de retrouver Blaise, et tous les poussins déguisés.
Une histoire facile à lire car sur un album tout en largeur, l'histoire suit au fil des pages, ce n'est pas "touffu", on suit simplement la file de poussins et le(s) monstre(s).
Mais pas mon préféré, ni celui de mes petites, peut-être justement à cause de cette simplicité.
Un album intermédiaire de Ponti, entre ceux pour débutants et les grands albums foisonnants.
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C'est l'enfer!Un autre mange-poussin! Il est presque aussi gros que le premier, encore plus affamé. Et il ne veut jamais partager.
Soudain, Blaise, qui est parti là-bas pour faire pipi, pousse un cri horrible comme un poussin qu'on mange.
Ils vont se battre. Ces sales estomacs à pattes, pleins de poils et de dents !
Pour croquer les 2 derniers pauvres petits poussins.
À plus de soixante ans, Anna Boberg a exposé jusqu'en France et en Italie mais reste méconnue dans son pays. Depuis sa découverte des îles Lofoten, en 1901, elle y revient chaque hiver, seule, et y reste plusieurs semaines pour capter la beauté brute des paysages arctiques et leurs lumières éblouissantes. Sentant l'âge venir, elle entreprend cette année le voyage plus tôt que d'habitude, dans l'espoir de réaliser enfin le tableau exceptionnel qui lui vaudra la reconnaissance de ses pairs.
Au fil de cette saison de peinture, le roman se glisse dans l'intériorité d'Anna, au plus près de ses émotions, il sonde ses attentes et ses ambitions, il ravive des souvenirs. Bien qu'aventurière, Anna est loin d'être une marginale : elle a bien connu l'architecte Charles Garnier, elle a rencontré la comédienne Sarah Bernhardt, elle est une proche du prince héritier de Suède et l'épouse aimante d'un architecte réputé avec lequel elle travaille. Mais sa vocation artistique est tenace, et l'appel des aurores boréales, impérieux.
D'une écriture impressionniste, posée, délicate, attentive aux sensations, aux lumières, aux odeurs, aux températures, Sophie van der Linden évoque le geste créatif et la quête artistique d'une femme d'exception.
L'autrice
Née en 1973, Sophie van der Linden vit à Conflans- Sainte-Honorine. Elle a signé ou dirigé chez divers éditeurs des ouvrages dans le domaine de la critique en littérature pour la jeunesse, notamment " Claude Ponti "
(Être, 2000), " Lire l'album " (L'Atelier du poisson soluble,
2006), " Album[s] " (Actes Sud jeunesse, coll. « Encore une fois », 2013), Tout sur la littérature jeunesse (Gallimard Jeunesse, 2021).
Elle a également publié quatre romans : " La Fabrique du monde " (Buchet-Chastel, 2013 ; Folio, 2014 ; prix Palissy, prix du Livre pourpre, prix Jeune Mousquetaire, prix littéraire de la Passerelle, prix de la librairie L'Esprit large), " L'Incertitude de l'aube " (Buchet-Chastel, 2014), " de terre et de mer " (Buchet-Chastel, 2016 ; Folio, 2019) et " Après Constantinople " (Gallimard, coll. « Sygne », 2019).
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