Bleu Blanc Sang, tome 3 : Sang

Très enthousiaste à la lecture des deux premiers tomes, je ne peux m'empêcher de ressentir une déception à la lecture de ce troisième roman.
Selon moi il est soit de trop - mais pour ce titre accrocheur "bleu blanc sang" il fallait une trilogie -, soit au contraire pas assez abouti. Bertrand Puard lance en effet de nouvelles histoires, introduit de nouveaux personnages ma foi fort intéressants, et expose même avec brio une nouvelle passion : les échecs.
Mais cette fois-ci ça ne prend pas. L'intrigue semble bâclée, on a à peine le temps de découvrir les nouvelles têtes que le livre s'achève déjà, et dans le même temps les personnages auxquels on s'était attaché sont trop peu présents à mon goût... Quant à l'inévitable "méchant" de l'histoire, il est vraiment trop caricatural pour rester crédible ! Enfin, le lien à la peinture et à la belle personnalité de Justine, la peintre révolutionnaire, manque cruellement.
Dommage, je reste sur une touche négative alors que le début de cette trilogie m'avait réellement emportée.

Que dire ? Dans ce roman, on se retrouve en compagnie d'Eva Brunante, spécialiste de la trop peu connue peintre Justine Latour-Maupaz qui doit aider une famille très puissante à retrouver un tableau de l'artiste qui contiendrait son sang. Cette famille a besoin de cesang car cela serait la seule façon d'aider l'héritière à survivre à une grave maladie. Seulement, la quête d'Eva n'est pas simple, surtout que d'autres puissants tentent d'empêcher la réussite de cette mission. On est donc ici dans une trilogie entre art, policier et pouvoir politique qui au début m'a beaucoup plu et aurait dû continuer ainsi mais m'a malheureusement perdue pour plusieurs raisons... D'abord et cela est entièrement ma faute, le fait que j'ai lu le premier tome il y a des années, le second l'an dernier et celui-ci il y a quelques semaines. Cela a fait que je n'avait pas suffisamment de souvenirs des romans précédents pour apprécier pleinement ma lecture. Mais ce qui m'a surtout empêcher d'accrocher en dehors de cela, c'est les trop nombreux personnages et le fait qu'au début de chaque roman, l'auteur ne prend pas la peine de nous restituer ceux-ci. de fait, n'ayant plus en tête les personnages, j'étais complètement perdue sur qui était qui ce qui et cela ne m'a pas aidée à comprendre l'histoire. Un dernier point qui m'a embêtée était la situation dans le temps. Ce livre se passe en 2018 mais c'est censé être un roman qui se passe dans un avenir proche... J'imagine qu'en le lisant à sa sortie, cela ne posait pas de problème mais dès qu'on le lit un peu plus tard, c'est assez étrange. L'année nous étant rappelée en permanence, je n'ai pas su apprécier ce côté futuriste ou "qui pourrait arriver" puisque je sais que ça n'est pas arriver... En dehors de cela, l'écriture était assez prenante et je pense que si j'avais lu la saga lors de sa sortie et d'une seule traite, j'aurai eu un avis beaucoup plus positif. 

Si les thèmes abordés vous intéressent, n'hésitez pas à foncer parce que l'écriture est assez captivante mais je ne peux que vous conseiller de lire les trois tomes d'affilés et de ne pas trop vous attarder sur les dates... 

Et bien je suis très déçue de ce dernier volet.
J'avais véritablement été emportée par le récit qui montait crescendo dans les deux premiers tomes. Là c'est un festival de révélations en tous sens. Tout est exacerbé. Chaque élément de l'histoire de départ se voit caricaturé et tiré à son paroxysme. Rien ne parait plus crédible du tout. Et ce qui semblait un peu tiré par les cheveux mais bien mené et assez plausible dans les deux premiers volets laisse la lace à une intrigue qui part trop trop loin.
Les méchants sont véritablement des diables en puissance. Les révélations sur l'oeuvre des 12 tableaux de Justine Latour-Maupaz évoquent de nouvelles surprises et une couse pour retrouver non pas 12, mais des milliers d'oeuvres dispersées. L'intrigue donne lieu à un nouveau jeu de généalogie, sans limite. Des enfants descendant de l'artiste révolutionnaire dans tous les coins du monde, des légitimes, des illégitimes, des cachés, des révélés, des riches... Bref ce n'est plus un bon roman d'enquête. L'auteur a perdu de la simplicité de départ pour s'embarquer vraiment trop loin.

C'est dommage. Il y avait du potentiel au départ de ce troisième tome. Il y avait ces héros des premiers tomes, touchants, énervants et attachants qu'on aurait aimé suivre davantage, Hugo, Éva, Tiphaine, Charlotte... J'espérais une romance entre Hugo et Éva qui n'est jamais venue. Hugo est le grand absent de ce volet, comme si l'auteur l'avait laissé sur le bord de la route.

Il y a une jolie romance qui apparaît au début du roman, entre Éva et Stéphane, deux êtres écorchés, tourmentés. Leur histoire est particulièrement sensible, mais peu développée.

Il y a une nouvelle entrée à l'histoire, celle de la passion des échecs, et j'ai aimé suivre le personnage de Caïssa et de sa découverte des pions noirs et blancs. de nouveaux personnages. Mais tous se croisent, sans trouver une réelle place dans le récit.

Au final, le tout pend des allures de "Grand Bazar" où l'auteur s'est amusé à placer un peu de ci, un peu de ça, un peu de l'intrigue de départ et beaucoup de sensationnel pour terminer dans un épilogue qui m'aura laissé très perplexe.

Grosse déception pour moi que ce troisième tome pour une série très prometteuse, Dommage !
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Nous sommes donc en novembre 2018 (et non en septembre – ils devraient relire à deux fois leurs quatrièmes de couverture puisqu'il y avait déjà une erreur sur celle du tome 2), quelques mois après la fin des évènements du second tome. Eva, convalescente, a décidé de se retirer loin du tapage médiatique autour de Justine Latour-Maupaz et des dangers. Malheureusement, un homme venu des Etats-Unis et porteur d'un lourd et magnifique secret sur la jeune peintre va à nouveau faire basculer sa vie.

L'action est toujours aussi prenante et maîtrisée. Révélations et découvertes sont au programme tandis que les puissants fourbissent leurs armes. Je n'en dis pas trop pour ne pas cacher le plaisir de la lecture. Encore une fois, Sang couvre un laps de temps très ramassé : une semaine. Les journées des protagonistes sont incroyablement remplies, ils courent souvent, parcourent la France en voiture ou en avion, et une énergie vivifiante se dégage de ces pages.
Seul regret : l'épilogue qui expédie un peu vite à mon goût les derniers événements. Je ne peux malheureusement pas en dire davantage sans révéler des éléments importants de l'intrigue.

Ce troisième tome semble annoncer l'hexalogie à venir intitulée La Liste Philidor. Cette liste, cet arbre généalogique complet de la vaste et puissante famille, est plusieurs fois évoquée dans ce tome. de nouveaux personnages font leur apparition et se positionnent sur l'échiquier géant qu'est la France, voire le monde. Une grande partie d'échec est à venir entre les pions blancs et les pions noirs des Philidor. Sang me semble pouvoir jouer un rôle de transition : à la fois un peu détaché de Bleu et de Blanc, mais pas complètement non plus, et lié aux romans futurs.

Dubitative au début par cette trilogie Bleu Blanc Sang, j'ai été conquise dès le premier tome et les deux autres n'ont fait que confirmer cette première excellente impression. Extrêmement moderne, Bleu Blanc Sang fait réfléchir sur le système en place actuellement en France tout en nous embarquant pour une aventure extraordinaire au rythme explosif. C'est donc avec une grande impatience que je me jetterai sur La Liste Philidor pour retrouver tous les personnages rencontrés dans cette trilogie et tous ceux qui sont encore à découvrir. En attendant, je ne peux que vous conseiller cette trilogie !
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Une enquête historique à la Da Vinci Code, j'adore ! Mais là, la promesse n'est pas tenue... le premier tome m'a déçue par son écriture, très "scolaire", un "je ne sais quoi" qui rend la lecture assez pénible. Mais soit, cela a changé avec le deuxième tome, soit je m'y suis habituée, mais la lecture du deuxième et du troisième tome ont été plus facile.

Après que dire... L'idée de base est assez intéressante : une chasse aux trésors pour retrouver 12 tableaux datant de la Révolution, deux "équipes" comme sur un échiquier (l'analogie au jeu d'échecs est récurrente dans ces tomes), des moyens illimités, une équipe qui veut conserver les toiles, l'autre qui est prête à les détruire, une course contre la montre commence... Et s'achève au deuxième tome. J'ai été prise par l'intrigue au point de passer outre les faiblesses d'écritures et l'intrigue est retombée comme un soufflet dès les premières pages du troisième tome, qui n'apporte rien (à part un troisième tome pour avoir la troisième couleur). Je m'attendais à un rebondissement, rien du tout, c'est presque une toute autre histoire... Cette façon de clore (se débarrasser) des deux premiers tomes m'a tellement déçue que je n'ai pas accroché au troisième tome.

De manière générale, la trame historique n'est pas assez présente, les différents points de vue complexifient la lecture sans rien lui ajouter et sans la rendre plus intéressante. Si je devais noter, je mettrais la moyenne tout juste parce que je n'arrive pas à me décider... Et vous, qu'en avez-vous pensé ?

Belle journée à tous,