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Teresa Radice (Autre)Stefano Turconi (Autre)
EAN : 9782344048887
208 pages
Glénat (26/01/2022)
3.81/5   93 notes
Résumé :
Trois hommes, un Russe, un Allemand et un Italien s'échappent d'une prison à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ils ne se connaissent pas, ne se comprennent pas et n’ont d’ailleurs rien en commun. Pourtant, pendant ce voyage sous pression, ils seront obligés de collaborer et de révéler leurs secrets… Face à l’urgence et aux dangers de la traque, le lien qui les unit les transformera et marquera leurs existences.
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Ce roman graphique raconte l'évasion de trois hommes d'une base russe en 1943, un italien qui est le narrateur, un allemand et un russe, et leur voyage dans la nature pour trouver un avenir hypothétique pour chacun d'eux.

Le principal défaut de ce livre est que les paroles du russe et de l'allemand sont écrites dans leurs langues, sans traduction, celles de l'italien étant en français. C'est un peu comme si l'on regardait un film en version originale avec environ un tiers des sous-titres. Ou alors, il faut connaître le russe et l'allemand...

Heureusement, de nombreuses planches sont sans texte, spécifiquement toutes celles qui évoquent la vie passé de l'italien, mais là, le dessin sert bien les faits de sorte que le lecteur peut intégrer l'histoire de cet homme.

Sur le plan artistique, les dessins sont des aquarelles très belles, avec de grandes planches figurant la nature sauvage, faune, flore avec quelquefois un texte plutôt poétique pour les accompagner.

Les difficultés de compréhension des dialogues des protagonistes du fait de l'absence de traduction m'ont empêché de vraiment goûter les détails de cette histoire, donc deux étoiles seulement à regret.
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Je n'ai pas du tout aimé cette lecture. Cela arrive parfois surtout quand on lis beaucoup de BD. Il n'y a pas que des bonnes pioches. Il faut s'y faire également.

Je n'ai pas apprécié par exemple la multitude de dialogues dans des langues différentes (le russe, l'allemand, l'italien...) et qui ne sont pas traduit. Il faut savoir bien maîtriser ces langages pour une bonne compréhension du récit qui tourne autour de trois évadés d'un camp russe en pleine Seconde Guerre Mondiale. L'idée soi-disant audacieuse des auteurs étaient de nous montrer les effets de l'incompréhension.

Certes, la particularité de ces évadés et qu'ils viennent de trois pays différents mais ils ont le même objectif à savoir s'échapper de ce pays glacial qu'est la Russie. C'est une quête tout d'abord pour la liberté.

Le thème est intéressant en soi car il s'agit d'unir ses forces malgré la diversité culturelle pour affronter les difficultés de la nature à commencer par un froid mordant. Il faut être concentré et attentif pour ne pas se faire larguer. L'ennui peut vite guetter également.

Le dessin tout en aquarelle restitue à merveille ces paysages russes dans l'immensité des steppes. Pour autant, là encore, je n'ai pas été plus séduit que cela.

Mais comme dit, il y a des dialogues verbeux qui ralentissent le rythme et qui confèrent à l'ennui. Il faudra s'accrocher. Je n'ai pas été pris par cette BD mais cela ne signifie pas que cela soit également votre cas. Je pense que c'est à chacun de faire sa propre expérience de lecture en la matière.
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L'italien Attilio et l'Allemand Fuchs sont prisonniers de guerre en Russie pendant la première guerre mondiale. Il parviennent à s'échapper et prennent en otage le jeune Vanja, un de leurs geôliers. On va suivre le périple de ce trio à travers la Russie. C'est un road trip dans les steppes enneigées, avec trois individus que tout oppose, entre la méfiance et la détestation.
C'est raconté en voix off par l'italien, le personnage central de l'histoire. le texte est accompagné de réflexions, d'états d'âme, les dialogues mélangent les trois langues, russe, allemand et français (seul l'italien est traduit), pas besoin de comprendre, ils se comprennent à peine entre eux. le texte en voix off est élégant, avec des descriptions, un ton mélancolique renforcé par le travail graphique en aquarelle, avec un réalisme simple et une belle lumière. Et ce trio finit par nous toucher, entre ses haines et ses complicités qui vont nous surprendre. de la tension à l'émotion, “La terre, le ciel et les oiseaux” est un magnifique road trip romanesque, avec une pointe de romantisme et des prises de positions pudiques sur plusieurs thèmes : l'amitié, la haine entre les peuples, l'attachement au sol, le sacrifice de sa vie, la notion de liberté… et quelques questions en suspens, juste ce qu'il faut, nous laissant le libre choix de l'interprétation, laissant l'histoire continuer après la fin, .
Un histoire belle, un brin romantique, qui laisse une trace profonde une fois le livre refermé.
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Scénario : Teresa Radice
Dessin : Stefano Turconi
Traduction : Frédéric Brémaud
Trois fuyards dans la neige : un Russe, un Allemand, un Italien.
Autant dire que la communication est difficile, autant que la fuite, dans le froid, vers une destination lointaine.
Au détour d'une page, tétras, hermine, lynx, mais aussi, bombardier. Oui, car c'est la guerre.
Passé et présent se télescopent pendant ce long et pénible trajet.
Les dialogues sont rares ou parfaitement incompréhensibles car en allemand ou en russe. J'ai beau avoir étudié l'allemand, il y a trèèèèès longtemps, certains mots m'échappent. Quant au russe, n'en parlons pas.
Mais, rassurez-vous, les images sont suffisamment belles, magnifiques même, explicites, pour comprendre toute l'histoire.
Une belle découverte, grâce à la bibliothèque de la ville qui expose certaines BD. Et, comme je n'y connais rien, je me fie à leurs choix. Et je suis rarement déçue.
Une BD de 203 pages quand même, à la lecture de laquelle je ne me suis pas ennuyée une seconde.
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Attilio, soldat italien prisonnier des russes, nous raconte son évasion du camp de travail sur les îles Soovetskij au bord de la mer Blanche. Il s'enfuit avec un prisonnier allemand, Volker. Dans cette fuite éperdue à travers l'hiver glacial ils entrainent un jeune soldat russe, Vanja. Les trois hommes, que tout sépare, s'épient et se détestent mais les circonstances vont les faire évoluer. Ils finiront par s'épauler pour traverser les vastes immensités neigeuses. Ils devront affronter la faim et le froid, échapper à de nombreux danger. Des flashbacks reviennent sur l'histoire d'Attilio, un contrebandier italien. Il revient sur sa vie et son apprentissage de la forêt, des montagnes, expérience bien utile lorsqu'on est en fuite dans une nature hostile.
Il est parfois difficile de suivre avec précision l'histoire car chacun des protagonistes s'exprime dans sa langue. Si l'italien est bien traduit en français, les autres s'expriment en russe et en allemand. C'est Attilio qui tente de décrypter leurs conversations et l'on mesure à quel point l'incompréhension de la langue de l'autre peut-être un handicap mais aussi comment le langage passe à travers les gestes, les regards. Finalement, une amitié singulière va naitre entre ces trois-là, même si la méfiance ne disparait pas complètement.
Au-delà de l'histoire qui retrace un fragment de la seconde guerre mondiale, il y a l'humanité des personnages derrière leur fureur il y a leurs peurs et leurs espoirs de revenir à une vie paisible auprès des leurs. A travers ces trois hommes très différents, c'est aussi une réflexion sur la guerre et la haine entre des peuples et des cultures différents.
Le dessin, aquarellé dans des dominantes brun-sépia, est splendide et nous offre des paysages pleine page à couper le souffle.
J'ai bien apprécié cette histoire poignante servie par de belles images

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critiques presse (3)
Auracan
03 mai 2022
Après Le Port des marins perdus, Les Filles des marins perdus et Amour minuscule, le duo Radice/Turconi nous étonne encore avec un roman graphique des plus touchants.
Lire la critique sur le site : Auracan
LigneClaire
30 avril 2022
Stefano Turconi et Teresa Radice ont fait preuve d’un grand talent, graphique certes mais aussi littéraire, pour un récit parfaitement documenté, au réalisme incontournable. Un ouvrage à lire et relire.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Sceneario
11 janvier 2022
Une histoire à la fois belle et désarmante qui conforte haut la main le talent conjugué de deux auteurs qui savent nous faire frémir.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
La vie est une explosion de vermillon, de coquelicots sur les traverses, un faucon qui fait des ronds dans le ciel.
La vie est un cerf qui s'abreuve au crépuscule, dans le silence des vallées, à la surface du lac ondulée comme la fleur de lait.
La vie est une bouteille qui se vide dans une auberge qui se remplit de fumée et de récits. La vie, c'est les filles aux doux parfum de beurre et de brocoli, leurs rires amplifiés par le vin rouge de la taverne.
La vie est un plat de polenta et d'involtinis de viande, c'est une tranche de pain et de fromage après la fatigue d'une ascension.
Elle est dans le foin qui déjà dit adieu à l'été, et dans la terre qui se fend au soleil.
Elle est dans les braises qui se réduisent en cendres mais continuent encore à battre d'une énergie dissimulée, dans les narines qui reconnaissent le chemin de la maison.
P 173
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Le fait est que la mort n'a pas d'images à part le vide. Elle n'a aucune couleur pour moi. La mort est inodore, sans saveur.
La vie, en revanche... J'ai la vie pleins les yeux, les oreilles, le palais !
La vie est une explosion de vermillon, de coquelicots sur les traverses, un faucon qui fait des ronds dans le ciel, prêt à tomber à pic.
La vie est un cerf qui s'abreuve au crépuscule, dans le silence des vallées, à la surface du lac ondulée comme la fleur de lait.
La vie est une bouteille vide dans une auberge qui se remplit de fumée et de récits. La vie, c'est les filles au doux parfum de beurre et de brocoli, leurs rires amplifiés par le vin rouge de la taverne.
La vie est un plat de polenta et d'involtinis de viande, c'est une tranche de pain et de fromage après la fatigue d'une ascension.
Elle est dans le foin qui déjà dit adieu à l'été, et dans la terre qui se fend au soleil.
Elle est dans les braises qui se réduisent en cendres mais continuent encore à battre d'une énergie dissimulée, dans les narines qui reconnaissent le chemin de la maison.
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Depuis quand je n'avais plus ri ? D'un seul coup, les digues d'un monde oublié s'écroulent.
C'est irrisistible et libératoire.
Et tout ça grâce à un homme debout et invisible au centre de la pièce.
Une absurdité qui défie toute logique. Comme nous trois.
ça et là, tout au long de nos péripéties bohémiennes. J'ai craint que nous fussions sans défence, je l'avoue. Oh que non, nous ne le sommes pas.
La preuve, c'est que nous ne nous sommes pas laissé abattre au point de ne plus savoir rire.
Rire rééquilibre les disgrâces. Rire empêche l'adversité de te faire perdre la tête.
Ce qui ne signifie pas nier la souffrance, mais lui interdire de démolire ce qui est amusant.
C'est une défence, un bouclier, une ressource des êtres humains.
L'hilarité contagieuse a plus d'effets sur le gel que la chaleur d'une lampe à huile.
Et c'est seulement maintenant, peut-être pour la première fois, que nous sommes ici vraiment ensemble.
Commenter  J’apprécie          50
Ils ne se connaissent pas, ils ne s'aiment pas et ne se comprennent pas. Et pourtant, ils sont obligés de passer du temps ensemble.
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On ne peut pas dire que vous, les russes, avez le sens de l'humour...
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