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EAN : 9782490828197
48 pages
Maison Malo Quirvane (23/11/2020)
3.8/5   10 notes
Résumé :
K.626, c’est le nom de code du requiem inachevé de Wolfgang Amadeus Mozart dans la classification officielle de son œuvre. Car le maître est mort avant de mettre un point final à son ultime œuvre et c’est Franz-Xaver Süßmayr, son ami et élève, qui l’acheva à la demande de sa veuve. Léonor de Récondo plonge dans les affres de ce jeune homme fougueux qui souffre de ne pas être à la hauteur de la situation.
L’écrivaine, qui est aussi une violoniste baroque profe... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Un tout petit livre pour une longue lettre...

C'est la lettre d'un amoureux transi à sa belle. Mais cette belle là n'est pas n'importe laquelle... Il s'agit de Constance, l'épouse de W.

Mozart est mort sans avoir achevé son requiem. Constance, accablée par les dettes, confie les partitions à Süßmayr afin qu'il termine l'oeuvre du génie.


Aurait-il fallu s'en glorifier ? Ou tout simplement en être reconnaissant à la veuve ?
C'est dans cette lettre que Léonor de Récondo nous livre les émois du jeune musicien, avec sa plume habituelle de délicatesse pour nous décrire l'intime et la sensibilité.

J'ai lu cette lettre en écoutant le Requiem... C'était inévitable.
À travers ces pages écrites par l'amant de Constance, Mozart s'impose, s'immisce, éclaire et flamboie.
Constance, à travers le souvenir du jeune compositeur, se pare de mille beautés.
Süßmayr, lui, s'efface tout doucement, dans une partition merveilleuse...

Merci à Babelio et aux éditions Maison Malo Quirvane.
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K.626 un drôle de code pour définir le dernier requiem écrit par Wolfgang Amadeus Mozart en 1791, repris par Franz Jakob Freystädtler puis par Joseph Eybler et enfin à Franz Xaver Süßmayr .
C'est Constanze, veuve de Mozart qui recruta ces musiciens pour terminer l'oeuvre de son mari, afin d'honorer les dettes du défunt très dépendant des jeux où il perdait des fortunes et réhabiliter sa mémoire.
K 626, ici est une lettre de déclaration d'amour ais aussi de rupture écrite par Franz Xaver Süßmayr à Constanze, maîtresse du musicien.
Certains passages sont écrits avec des rimes ce qui donne un rythme et une tonalité au récit.
tout petit livre sur la forme(72 pages) mais bien plus grand sur le fond.
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Si la plume de Franz Xaver Süßmayr reste en suspens pour achever le requiem de Mozart, la plume que lui prête Léonor de Récondo est toujours aussi poétique et raffinée. Elle nous offre une magnifique lettre d'amour de Franz Xaver à Constanze, qui en lui demandant l'impossible, ne peut devenir qu'une lettre de rupture.
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Encore une fois un de ces délicieux petits volumes de chez Malo Quirvane...Délicieux parce que ça se savoure, ça se relit dans la foulée ou dès le lendemain. Ça se déguste ces quelques minutes de plaisir   littéraire...
K.626, titre mystérieux pour les non-initiés. Les mélomanes eux ont immédiatement reconnu le numéro d'opus du Requiem de Mozart. Köchel 626, numéro attribué par le musicologue Köchel à cette oeuvre que Mozart a laissée inachevée en mourant à 35 ans, fin 1791. 
Constanze,  sa veuve, confie alors à Franz Xaver Süssmayr le soin de terminer le requiem. Commande passée à W et dont le paiement permettra d'éponger les dettes du compositeur. L'auteure imagine la panique de Süssmayr, l'élève qui doit terminer l'oeuvre du Maître. Il est tétanisé le pauvre face à la mort de son maître et ami,  face au génie dont il se sait dépourvu. Il a beau s'isoler loin de Constanze pour écrire,  il n'y arrive pas. Il se sent vide. Au bord du suicide. Alors il écrit une lettre d'amour, enflammée,  désespérée, sensuelle et tendre. Leonor de Récondo nous livre une lettre à la fluidité magnifique, d'une sensibilité parfaite. Süssmayr aime Constanze, il a trompé W, il le regrette... et il ne le regrette pas. Et nous,  témoins de cet amour sans avenir, nous imaginons sa terreur de devoir s'affronter à ce Monument de la Musique, à ce chef d'oeuvre inachevé. 
Une lettre d'amour de Franz Xaver à Constanze, déclaration d'amour à une femme,  à un génie disparu et à la musique... 
PS : la rumeur d'une relation adultère entre Süssmayr et l'épouse de W avait couru à l"époque, elle semble tout à fait infondée d'après  les historiographes...
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(entre ** pour le fond et *** pour la forme... c'est pas souvent que la forme l'emporte sur le fond)

Voilà j'ai lu K.626 ce très très court livre (40 pages) il y a longtemps et je me suis décidée enfin à parler de cette lecture. Je voulais tester sa résistance au temps. Au final je garde les mêmes images qu'en quittant cet ouvrage : un moment très sympa dans la forme (car Léonor de Récondo écrit divinement bien et il y a des moments lyriques tout jolis) et un peu creux dans le fond (le discours tourne en rond, il m'a manqué du contenu, de la bibliographie, de la recherche). K.626 a été une commande de la maison d'édition Malo Quirvane à Léonor de Récondo, et j'ai toujours le sentiment - peut-être à tort - que l'autrice s'est contentée du minimum, qu'elle s'est constamment retenue.

K.626 relate les affres de création de Franz Xaver Süßmayr chargé de finir le requiem de Mozart : qu'il est dur de compléter l'oeuvre d'un génie ! K.626 narre les incertitudes, la peur de la page blanche, la fuite à défaut de fugue, la quête de musique à défaut d'amour.

À noter que le livre est un ouvrage de qualité : le papier est sublime, très classe.

Je dois cette lecture à la Masse critique de Babelio en partenariat avec la maison d'édition Malo Quirvane : je les remercie.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
De la soubrette aux princes, W. avait percé le secret des hommes et leur manière d'habiter une terre, alors que la plupart d'entre nous étaient restés en vase clos
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La joie, le vin, ta beauté, son génie.
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ce soir, l'inachevé est la plus belle des éternité.
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Videos de Léonor de Recondo (56) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Léonor de Recondo
Accompagnée de la violoncelliste Elisa Jonglar Venise 1699. Ilaria Tagianotte naît dans une famille de marchands d'étoffes. C'est une période faste pour l'art et la musique, le violon en particulier. À peine âgée de quelques semaines, sa mère place la petite Ilaria à la Pietà. Cette institution publique a ouvert ses portes en 1345 pour offrir une chance de survie aux enfants abandonnés. On y enseigne la musique au plus haut niveau. le prêtre Antonio Vivaldi y est maître de musique. Ilaria, jeune prodige, apprend le violon et devient la copiste du maestro Vivaldi. Elle se lie avec Prudenza, une fillette de son âge. Leur amitié indéfectible la renforce et lui donne une ouverture vers le monde extérieur. le grand feu, c'est celui de l'amour qui foudroie Ilaria à l'aube de ses quinze ans. Celui qui mêle le désir charnel à la musique si étroitement dans son coeur qu'elle les confond et s'y perd.
Dans le cadre du festival Italissimo 2024.
À lire – Léonor de Récondo, le grand feu, Grasset, 2023.
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