Tout le monde trouve cette série à mourir de rire : moi, pas spécialement. La traduction est médiocre, ce qui m'a empêché d'apprécier ce petit livre. Par exemple, je lis "d'une main, blablabla, de l'autre", traduction littérale du fameux "on the one hand, on the other hand" typiquement anglais. Ne dirait-on pas "d'une part, mais de l'autre" en bon français? Ou alors quand Georgia, qui est très mauvaise en français mais semble l'ignorer, colle des phrases dans notre belle langue dans son récit, en italique s'il vous plait, elle écrit "quel est le point?", traduction de "what's the point", donc de "quel est l'intérêt?". Si c'est limpide pour des anglophones lisant les conneries georgiennes en VO, c'est loin de l'être pour le quidam français qui s'essaie à la lecture de ces chroniques adolescentes plutôt vaines, mais vaguement drôles. Georgia est la mauvaise caricature de l'ado typique : vite, vite je me maquille, c'est super important, les cours on s'en tamponne, et on a une échelle de notation question expérience avec les garçons. Très, très futile. Drôle pour certain, j'en suis certaine. Ah oui, les expressions de Georgia, c'est quelque chose, mais là encore je crois qu'il faut blâmer le traducteur : Georgia dit le "cucul" au lieu de, je ne sais pas, moi, "cul", "fesses, "derrière", "postérieur"...cucul fait, c'est le cas de le dire, très "cucul". Dans le même genre, on a le "bécotage d'oreilles", le raccourcissage de vermicelle", une obsession notoire pour ses boutons...Seigneur, passez votre chemin !
Publiées il y a une bonne dizaine d'années maintenant par la comédienne et journaliste Louise Rennison, les aventures de Georgia Nicolson ne sont pas dénuées de réalisme : la connerie de la tranche 14/15 dans toute sa splendeur, mais sans le côté glauque (ce qui est appréciable, ma foi) ! Mais c'est aussi la raison pour laquelle je n'ai pas réussi à accrocher à l'histoire, malgré l'attrait de l'écriture chronologique qui facilite bien la lecture. Les copines qui se fritent subtilement pour des mecs avant de se réconcilier et d'enchaîner avec une heure de débat sur l'acné comme si de rien n'était, j'ai malheureusement trop vu, et de trop près ! C'est bien dommage de résumer le cerveau des adolescentes à cela, mais... on ne peut pas non plus ignorer ce côté de leur personnalité.. Évidemment, Louise Rennison tourne fort bien en dérision les scènes d'hystérie hormonale et de maquillage intempestif, mais le chapitre sur les vacances en Écosse n'en demeure pas moins long et pas très drôle. A mon avis, le journal de Georgia peut sonner faux pour les collégiens d'aujourd'hui, car ils trouveront sans doute les protagonistes pas assez trash pour eux. Quant à la richesse de ces expressions hautes en couleur lancées ça et là, qui ont fait le succès de la série, elles risquent de ne plus faire mouche auprès du public actuel.
J'ai passé un très bon moment avec Georgia tout au long des 10 tomes.
Titres un peu spéciaux mais tournez la première page et vous passerez un bon moment avec Georgia, sa famille, ses amis, sa ménagerie tous aux surnoms les plus bizarres les uns que les autres.
Livres faciles à lire, délassants, sans prise de tête.
A recommander sans plus tarder!
Enfin, Georgia sort avec l'élu de son coeur, j'ai nommé Super-Canon.
Mais elle doit partir fissa pour une semaine de vacances forcées dans un coin paumé de l'Ecosse ou Pays-du-Loch-Ness-et-Monstre-du !
Rien à redire, toujours aussi hilarante !
J'aime bien ces livres. Je sais même pas pourquoi, puisque c'est limite homophobe et très sexiste. Que dans ce tome là y a même un peu de culture du viol histoire de. Et bien sûr, ça je déteste, ça me fait râler et ça m'énerve. Mais l'histoire cucul niaise, l'adolescente chiante qui est Georgia, et son humour à deux balles, ben ça me fait marrer. C'est juste une ado quoi, avec un chat psychopathe, une petite soeur folle et des parents terriblement banals finalement.
Ça vole pas haut, ça casse pas trois pattes à un canard. Georgia hésite entre Super Canon et Dave la Marrade, elle sait pas ce qu'elle veut, elle a même pas d'idée de ce que c'est l'amour quand on y réfléchit.
Mais bon, ça marche, je rigole et ça se lit vite. Et on a envie de savoir qu'est ce que Georgia va encore inventer comme bêtise. Alors je continue à lire.
(Oui cette chronique est courte, mais il n'y a pas grand chose à dire, ni à ajouter de plus par rapport à mes deux premières chroniques).
Dans quel établissement est Georgia Nicolson ?