Patrice Robin/5
6 notes
Blue Gap ne figure pas sur la carte d'Arizona. Si l'on veut localiser cette vingtaine d'habitations posées au milieu de nulle part, il faut partir de Monument Valley, au nord-est de l'état, et descendre en ligne droite vers le sud jusqu'à la route indienne numéro 4, au coeur de la réserve navajo. A Blue Gap, on brûle des feuilles de cèdres pour accueillir le visiteur et lui offre de l'estomac de mouton grillé farci ... >Voir plus
Résumé :
Blue Gap ne figure pas sur la carte d'Arizona. Si l'on veut localiser cette vingtaine d'habitations posées au milieu de nulle part, il faut partir de Monument Valley, au nord-est de l'état, et descendre en ligne droite vers le sud jusqu'à la route indienne numéro 4, au coeur de la réserve navajo. A Blue Gap, on brûle des feuilles de cèdres pour accueillir le visiteur et lui offre de l'estomac de mouton grillé farci ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Ce livre développe chez le lecteur que je suis un sentiment étrange,
l'histoire est quelconque, pas de quoi casser 3 pattes à un canard : un père rend visite aux États-Unis à sa fille marié à un Indien tout en veillant sur sa mère âgée atteinte d'Alzheimer.
Histoire simple, écriture et style du roman simples.
MAIS ce roman transpire tellement le respect qu'il fini par me toucher.
Le respect de cet homme envers sa mère et ce qu'elle représente, prendre soin d'elle, accepter le changement des rôles : il devient en quelque sorte "sa mère" et la prend en charge
Le respect de cet homme vis à vis de son gendre d'une toute autre culture, baignant dans des traditions ancestrales, la découverte de la différence
Vivre, découvrir et accepter : beau mantra
l'histoire est quelconque, pas de quoi casser 3 pattes à un canard : un père rend visite aux États-Unis à sa fille marié à un Indien tout en veillant sur sa mère âgée atteinte d'Alzheimer.
Histoire simple, écriture et style du roman simples.
MAIS ce roman transpire tellement le respect qu'il fini par me toucher.
Le respect de cet homme envers sa mère et ce qu'elle représente, prendre soin d'elle, accepter le changement des rôles : il devient en quelque sorte "sa mère" et la prend en charge
Le respect de cet homme vis à vis de son gendre d'une toute autre culture, baignant dans des traditions ancestrales, la découverte de la différence
Vivre, découvrir et accepter : beau mantra
C'est bien écrit, dans une langue soignée, facile à lire, le problème n'est pas là !
Ce qui m'a déçue c'est que je m'étais crue embarquée pour une découverte en profondeur de la culture navajo et qu'en fait, je n'en ai pas plus appris dans le livre que ce qui figure sur la 4è de couverture…
On passe beaucoup de temps avec la préparation du départ et le voyage en avion. On arrive chez Louise et Scott (le gendre navajo) seulement à la page 71 et à Blue Gap (chez les parents de Scott) à la page 119.
On parle des westerns (Scott avait tenu un petit rôle dans Sunchaser) et des clichés qu'ils nous ont laissé sur les amérindiens : bagarreurs, violents… alors qu'ils défendaient seulement le territoire dont on les spoliait.
Il est question dans ce roman surtout de mémoire, entre les navajos qui ne veulent pas oublier leurs racines et leurs traditions et la mère du narrateur, atteinte de la maladie d'Altzheimer.
Alors, en résumé, oui de belles évocations des paysages arides, des lieux de mémoire de ce peuple navajo mais trop peu de temps passé à Blue Gap finalement, comme je l'aurais aimé : l'auteur a choisi un autre parti pris, tant pis !
Lien : http://lespassionsdelaura.ov..
Ce qui m'a déçue c'est que je m'étais crue embarquée pour une découverte en profondeur de la culture navajo et qu'en fait, je n'en ai pas plus appris dans le livre que ce qui figure sur la 4è de couverture…
On passe beaucoup de temps avec la préparation du départ et le voyage en avion. On arrive chez Louise et Scott (le gendre navajo) seulement à la page 71 et à Blue Gap (chez les parents de Scott) à la page 119.
On parle des westerns (Scott avait tenu un petit rôle dans Sunchaser) et des clichés qu'ils nous ont laissé sur les amérindiens : bagarreurs, violents… alors qu'ils défendaient seulement le territoire dont on les spoliait.
Il est question dans ce roman surtout de mémoire, entre les navajos qui ne veulent pas oublier leurs racines et leurs traditions et la mère du narrateur, atteinte de la maladie d'Altzheimer.
Alors, en résumé, oui de belles évocations des paysages arides, des lieux de mémoire de ce peuple navajo mais trop peu de temps passé à Blue Gap finalement, comme je l'aurais aimé : l'auteur a choisi un autre parti pris, tant pis !
Lien : http://lespassionsdelaura.ov..
critiques presse (1)
Le roman n’est pas qu’un salut au cinéma, à la photo, à l’enfance. Il révèle, par une série de brefs chapitres, agissant comme champs et contrechamps, l’amour qui lie les personnages, la mémoire qu’ils cherchent.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (1)
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On apercevait la maison traditionnelle indienne un peu à l'écart de la maison d'habitation, le hogan, blotti sous un ciel immense. "No pictures" a dit Scott.
Louise m' a expliqué que photographier un lieu était aussi photographier ceux qui y vivaient, que les Navajos l'avaient trop été par les ethnologues et les touristes, et désiraient qu'on les laisse en paix. On pouvait aussi faire l'hypothèse, a-t-elle ajoutée, que pour les Indiens, la photographie volait quelque chose à son sujet et que cela était inacceptable pour des êtres, que les Espagnols d'abord, puis les Américains ensuite, n'avaient cessé, trois siécles durant, de vouloir priver de leur liberté.
Louise m' a expliqué que photographier un lieu était aussi photographier ceux qui y vivaient, que les Navajos l'avaient trop été par les ethnologues et les touristes, et désiraient qu'on les laisse en paix. On pouvait aussi faire l'hypothèse, a-t-elle ajoutée, que pour les Indiens, la photographie volait quelque chose à son sujet et que cela était inacceptable pour des êtres, que les Espagnols d'abord, puis les Américains ensuite, n'avaient cessé, trois siécles durant, de vouloir priver de leur liberté.
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"Bienvenue aux éditions P.O.L", un film de Valérie Mréjen. Pour les 40 ans des éditions P.O.L, quelques un(e)s des auteurs et des autrices publié(e)s aux éditions P.O.L écrivent une carte postale et laissent un message aux éditions P.O.L.
Avec par ordre d'apparition de la carte postale: Violaine Schwartz, Jean-Paul Hirsch, Lucie Rico, Emmanuel Lascoux, Jacques jouet, Philippe Michard, François Matton, Frédéric Boyer, Catherine Henri, Suzanne Doppelt, Lamia Zadié, Marianne Alphant, Suzanne Duval, Laure Gouraige, Emmanuel Carrère, Jean Rolin, Elisabeth Filhol, Célia Houdart, Nicolas Fargues, Nicolas Bouyssi, Louise Chennevière, Frédérique Berthet, Marie Darrieussecq, Jocelyne Desverchère, Jean Frémon, Kiko Herrero, Julie Wolkenstein, Emmanuelle Bayamack-Tam, Liliane Giraudon, Frédéric Forte, Pierric Bailly, Valère Novarina, Hélène Zimmer, Nicolas Combet, Christian Prigent, Patrice Robin,, Emmanuelle Salasc, Alice Roland, Shane Haddad, Mathieu Bermann, Arthur Dreyfus, legor Gran, Charles Pennequin, Atiq Rahimi, Anne Portugal, Patrick Lapeyre, Caroline Dubois, Ryad Girod, Valérie Mréjen / Dominique Fourcade, Marielle Hubert, Robert Bober, Pierre Patrolin, Olivier Bouillère, Martin Winckler, Jean-Luc Bayard, Anne Parian, Nathalie Azoulai, Julie Douard, Théo Casciani, Paul Fournel, Raymond Bellour, Christine Montalbetti, Francis Tabouret, Ryoko Sekiguchi,
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