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EAN : 9791028114374
672 pages
Bragelonne (18/11/2020)
3.21/5   67 notes
Résumé :
Avec l'élévation du niveau des mers, chaque avenue est devenue un canal, chaque gratte-ciel, une île. Pour les habitants d'un immeuble de Madison Square, cependant, New York en 2140 est loin d'être seulement une cité submergée par les eaux.
Il y a le trader, qui trouve des opportunités là où d'autres voient des problèmes. Il y a la policière, dont le travail ne disparaîtra jamais... de même que celui des avocats, bien sûr.
Il y a la star d'Internet, ad... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Bon. Ben, cette fois-ci, c'est certain. Ce sera le dernière. J'avais déjà eu un doute avec 2312 et Aurora. Et je retrouve dans celui-ci ce que j'ai estimé être les défauts de ceux-là. Mais pas tout à fait non plus.

Mes reproches ? Une histoire — ou plutôt des histoires — au final pas très intéressante. Deux gavroches obsédés par un trésor enfoui sous les rues inondées de New-York. Un papy féru d'histoire, parfois romancée ? quelque peu responsable de l'obsession des gamins. Un trader maladroit dans ses relations avec les autres, surtout les femmes. Un concierge bourru, ancien plongeur professionnel, qui fini par se rabibocher avec son ex. Une bimbo de télé-réalité gentille, très belle mais cruche comme pas deux. Etc. Ah ! j'ai failli oublié le personnage principal : un ouragan qui manque de détruire New-York et provoque un changement de paradigme. Et leurs vies s'entremêlent pour constituer la trame du roman, une trame qui m'a fait penser à un vieux morceau de filet de pêche traînant sur la grève, prisonnier de bouts de varech pourris, de coquillages et de poissons morts. Ah ! n'oublions pas les boulettes de pétrole et autres déchets plastiques. Oui. Voilà comment, au final, j'ai perçu ce livre.

Y a-t-il une volonté de la part de l'auteur de faire passer un message politique, avec son histoire de bulle financière qui éclate, de riches qui s'enrichissent et de pauvres qui s'appauvrissent ? Peut-être. Y a-t-il un souhait de faire passer un message sur l'entraide dans les coups durs, sur les différences, etc. ? Encore une fois, peut-être. En tous cas ça nous changerait des deux précédents romans.

Jusque-là, ce n'est pas une raison suffisante pour brûler ce livre. Non. Avant chaque chapitre, une page avec des citations et des anecdotes sur New-York pas toujours intéressantes et rarement utiles à la compréhension de l'histoire. Donc une soixantaine de pages inutiles mais rapides à lire. Les pages vraiment désagréables pour moi ont été les chapitres nommés « Un citoyen » ou « encore un citoyen »... ou des titres approchants. Une quinzaine de chapitres éparpillés dans les 8 parties du roman durant lesquels l'auteurs nous joue la carte du guide didactique sur New-York et son histoire... avec une petite touche de politique. Si son point de vue n'est pas inintéressant, je trouve qu'il y en a trop. Et j'aurais préféré que ce soit distillé au fil de la narration plutôt que regroupé par chapitre. Quoi qu'il en soit, voici comment Robinson annonce la couleur : Si ce genre d'information maritime et antique ne vous intéresse pas, tant pis. Allez naviguer deux ou trois pages plus loin pour reprendre votre activité de voyeur des sordides actions des minuscules primates qui rampent ou pagaient tout autour de cette vaste étendue d'eau. Si réfléchir à la situation dans son ensemble et aux vérités fondamentales vous satisfait, poursuivez votre lecture. Je n'aime pas particulièrement le ton condescendant et donneur de leçon employé mais passons. J'ai lu ce premier... article ? édito ? Certainement pas un chapitre de roman. Au deuxième chapitre de ce genre, j'ai encore tiqué et pensé : Il y en a beaucoup des comme ça ? et j'ai envisagé de suivre son conseil. À partir du troisième, j'ai suivi son conseil, n'en lisant que des passages pour être certain de ne pas rater quelque passage important. Il ne semble pas que ça se soit produit. À noter toutefois que ces pages sont pour l'auteur l'occasion de contextualiser son histoire avec des infos pour le monde, la politique, l'écologie, l'économie qu'il imagine pour 2140 après deux hausses brutales du niveau de la mer qui auront détruit ou endommagé bien des villes côtières.

En bref : Ce roman est très loin de la narration directe et efficace de Mars la rouge et deux autres volumes de la trilogie martienne. Dans ceux-là, l'auteur aurait réussi à faire passer son message écologique, social ou politique sans en faire un aparté de type article de journal d'histoire. On retrouve toutefois avec plaisir sa plume. Son écriture n'a pas changé. Et si la traduction mériterait une relecture, le tout reste agréable à lire. Je lui aurais d'ailleurs sans doute donné une bonne note si l'histoire étant la même par ailleurs, ce roman n'avait fait que 500 pages. Je ne me permettrai pas de vous conseiller ou non sa lecture. Certains auront le même ressenti que moi pendant que d'autres apprécierons ses nombreuses digressions.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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Le nouveau livre de Kim Stanley Robinson, un auteur renommé et récompensé à de multiples reprises, brasse tellement de thèmes disparates qu'il risque bien de laisser nombre de lecteurs sur le rivage. Pourtant le sujet dont il traite et la manière de le mettre en scène mérite l'attention.

Les premières pages de ce récit à l'intrigue décompresser feront prendre conscience de deux choses au lecteur. La première c'est qu'il est face à une oeuvre exigeante, ardue même par moments, mais aussi profondément intéressante tant par l'univers mis en place, la ville de New York immergée et toutes les conséquences que cela implique, que par le propos qui va au-delà du simple discours écologique. La deuxième c'est que cette oeuvre, qui dépasse de loin le cadre de la science-fiction, est une oeuvre protéiforme qui adopte un nouveau genre littéraire quasiment à chaque chapitre. On est parfois en train de lire un pamphlet contre la société occidentale consumériste avant de plonger dans un récit d'aventures et de chasse au trésor avant d'obliquer vers un thriller politique, le tout englober dans une ode à une ville insubmersible et fascinante, New York. L'ensemble du récit est un patchwork littéraire formant ainsi l'un des ouvrages les plus ambitieux qui m'ait été donné de lire cette année. Les différents personnages, assez nombreux, permettent de faire le lien entre chacun de ses passages de la narration.

Des personnages qui sont beaucoup mieux écrits que ce à quoi je m'attendais dans ce genre d'ouvrage. C'est une réalité dans ce genre de livre univers où l'auteur cherche à délivrer un message la caractérisation des personnages passent au second plan. Ici l'auteur n'a pas oublié qu'une bonne histoire c'est avant tout de bons personnages. Chacun d'entre eux est développé de manière égale, possèdent son arc narratif et son heure de gloire. On pourra ainsi faire la rencontre de Franklin, le trader cynique qui attendait juste d'avoir une cause à défendre et qui révélera son humanité au cours du récit lorsqu'il s'inquiète du sort de deux orphelins dont il se fichait royalement plus tôt. On suivra également Amelia, star du cloud, dans ses aventures rocambolesques pour la survie des espèces menacés à bord de son dirigeable automatisé. On embarquera avec l'inspectrice Gen, ancienne sumo aquatique, dans sa lutte pour garder un semblant d'ordre dans les canaux New Yorkais tandis que Charlotte, avocate et présidente du syndicat de copropriété du MET tente de déjouer l'OPA hostile dont son association est victime, épaulée par Vlade, le concierge plein de ressources de l'immeuble où tous ces personnages résident et vont unir leurs forces facent aux épreuves qui les attendent. Enfin impossible de finir cette litanie sans citer Idelba, capitaine d'une simple barge qui n'hésite pas à sortir en pleine tempête pour secourir ses concitoyens.

La plume de l'auteur se fait parfois didactique, comme lors de ses longues diatribes sur la finance mondiale, sans aucun doute les passages les plus rébarbatifs, mais elle s'allège lors des passages narratifs pour prendre des allures épiques, offrant ainsi au récit de purs moments de grâce. L'auteur a tenu à complexifier son intrigue car le monde dans lequel nous vivons est complexe et si son récit s'attache surtout au sort de la ville de New York, le discours qu'il défend est universel. Un discours optimiste, teinté cependant d'un cynisme fataliste, qui va à contre-courant des discours alarmants que l'on nous assène depuis des décennies sans pour autant que les classes dirigeantes ne réagissent. Un discours qui tend à démontrer que l'humanité est résiliente est que malgré les catastrophes, dont elle est souvent responsable, elle trouvera aussi bien souvent les solutions par elle-même.

Par bien des aspects New York 2140 est une oeuvre complexe, qui mérite de l'attention et de la concentration de la part des lecteurs, mais pour ceux qui sauront faire abstraction de son rythme décompressé et de son aspect didactique c'est une formidable plongée dans un récit touchant et renversant qui les attend et dont toute la portée pourrait se résumer à travers une phrase prononcée par un personnage au détour d'un dialogue "on perd jusqu'à ce qu'on gagne"
Lien : https://culturevsnews.com/
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En Résumé : Je ressors de ma lecture de ce New York 2140, un peu frustré. Il y a des points que j'ai apprécié, mais il y en a d'autres qui, limite, m'ont fait tomber le livre des mains. Dans les points forts, j'ai accroché à la vision futuriste que nous propose l'auteur, à cette façon dont il nous amène à réfléchir sur notre monde, la façon dont nous le gérons, la façon dont l'évolution du climat va peut-être redessiner de nombreuses choses. Pareil concernant l'aspect social et surtout économique de notre société il y a une réflexion intéressante. Certes parfois c'est un peu simpliste, par moment même binaire et parfois l'auteur tombe dans l'argument massue correspondant à ses convictions, mais dans l'ensemble ça fonctionne et ayant un pied dans l'environnement j'ai accroché à ce qui est construit. le soucis vient que l'auteur a du mal à construire un récit autour, au point parfois que je me suis demandé si Kim Stanley Robinson n'aurait pas dû écrire un essai, même si obligatoirement tu touches moins de lecteur. Franchement entre les facilités, les scènes un peu aberrantes voir ubuesques, les grosses ficelles pour bien amener son intrigue là où il le souhaitait, j'ai été déçu de l'intrigue qui, d'ailleurs, se construit sur un rythme très mollasson. Pourtant l'idée de changer le système est intéressante et il y a des passages efficaces, mais voilà c'est trop peu je trouve. Concernant les personnages je ressors mitigé, certains sont dispensables, d'autres sont captivants, et d'autres encore sont un peu trop stéréotypés. J'ai aussi trouvé dommage que parfois le livre se transforme en guide touristique ou bien encore la narration de The Citizen qui est juste-là pour amener du background et de l'aspect historique hache le récit. Enfin le récit aurait pu être élagué d'un bon tiers sans que cela dérange la lecture. Au final oui j'ai adoré la vision du futur et la construction qu'en a fait l'auteur, mais le reste ne suit pas toujours et c'est dommage. La plume est simple, froide, légèrement clinique, rien de remarquable, mais qui fonctionne tout de même.


Retrouvez la chronique complète sur le blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Audacieux. Cynique. Et, oserait-on le dire, révolutionnaire ?
Si nous vivons assez longtemps pour être témoins de la prochaine Révolution, New York 2140 en sera l'une de ses sources d'inspiration.

C'est le roman que tout le monde devrait lire, même si l'on considère la science-fiction un genre bizarre, profondément inquiétant et pessimiste, ou trop ombiliqué.

On a rarement l'occasion de rencontrer un auteur qui se sert de son oeuvre pour vous parler directement, à l'image d'une bouteille jetée à la mer. Ce message nous est adressé élégamment par «le citoyen» (Kim Stanley Robinson à l'évidence!). Celui-ci ne cache pas sa frustration, sa colère, son désarroi, son dépit suintant de dégoût et limite désespéré de la bêtise et l'avidité humaine. Sa colère légitime tournée vers la classe dirigeante, oligarques et ploutocrates, « main invisible » et pieuvre malfaisante illustrant le capitalisme, cache cependant une profonde tristesse que je pense partager avec lui. Si l'on est aussi furieux, c'est parce que notre déception l'est tout autant…
Mais à ma plus grande joie et surprise, alors que la résignation pousse la plupart des auteurs de science-fiction à imaginer le pire et nous inciter à croire que c'est inévitable, Kim lui nous illustre une alternative, une VRAIE alternative ! Un autre monde est possible, les amis !

Et alors que le récit trace la vie de multiples personnages ordinaires avec leurs failles, leurs atouts, petits et gros problèmes, on découvre avec une lenteur assez troublante que ces personnages n'ont pas de véritables rôles à jouer dans cette histoire… Et pourtant ! Ensemble, ils deviennent les acteurs d'un grand bouleversement qui va faire effondrer le château de cartes des banques, fonds d'investissement, riches et financiers. Que c'est jouissif et exaltant !

Mais alors que l'espoir gonfle nos veines (et j'aime tellement qu'il l'ai fait!), l'auteur abat sa règle sur nos petits minois ensorcelés : «Ne soyez pas naïfs !» nous implore-t-il presque. «Il n'y a pas de fin heureuse. Parce qu'il n'y a pas de fin !»
L'Histoire est construite par les gens. Et tous ne sont pas bienveillants, ce n'est plus à prouver. Même dans le meilleur des mondes, il y aura des gens qui voudront le bousiller. L'auteur nous rappelle que la vie est une lutte de tous les instants. Ne baissons pas la garde, car même le capitalisme mis à terre trouvera des moyens insoupçonnés de se relever.

Le bon peut triompher, mais c'est un combat sans fin.

Sur cette belle note, je vais faire ma «pointilleuse» : Deux enfants dans le récit ne savent pas lire, ils apprennent mais on voit plus tard qu'ils ont encore beaucoup de lacunes, cependant ils se rendent dans un cimetière et arrivent à lire les épitaphes…
(Je peux me le permettre parce que le texte explore tellement en profondeur et avec d'ingénieuses métaphores le monde obscur du capitalisme que ce détail passe inaperçu en comparaison).

Quel étrange paradoxe… voilà un roman qui combine espoir et frustration.
Précisément parce que c'est un roman.
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Pas une lecture pour moi

J'adore les dystopies écologiques alors quand j'ai vu ce titre dans la sélection du Prix Hellfest dont je suis jurée, j'étais ravie. Sauf que je n'ai pas aimé New York 2140 malgré des qualités évidentes.

2140, New York est entièrement submergée par les eaux. L'élévation du niveau des mers a fait de la grosse pomme une sorte de Venise sans le romantisme et les gondoles.
C'est dans ce décor, alors qu'ils vivaient sur le toit d'un gratte-ciel, que deux codeurs disparaissent.
Une inspectrice vivant dans l'immeuble va mener l'enquête et nous faire rencontrer les habitants de ce gratte-ciel dont la vie va être bouleversée par ces disparitions.

Le fond est plutôt bon. Kim Stanley Robinson a créé un futur très plausible voire probable sur certains aspects. le message de l'auteur doit être entendu mais je ne suis pas certaine qu'il l'ait passé de la meilleure manière qui soit.
Je n'ai malheureusement pas adhéré à la plume. J'ai eu la sensation qu'il y avait trop de choses, trop d'aspects évoqués (écologie, politique, finances, société de consommation...) de manière un poil simpliste pour ensuite basculer sur un cours rébarbatif au possible d'économie.

Plus qu'une histoire c'est donc un message qu'a voulu passer l'auteur. Ce qui m'aurait sûrement plus séduite si j'avais été happée par l'histoire. Mais j'ai trouvé le tout très froid, je ne me suis attachée à aucun des personnages (ceci dit, j'ai toujours un peu de mal avec le roman choral). Quant aux descriptions de New York, elles m'ont fait le même effet que lorsque l'on suit un guide conférencier qui te laisse cuire au soleil pour te parler des plombes d'un morceau de pierre...

En somme, je l'ai trouvé très long, je me suis franchement ennuyée durant certains passages tout en reconnaissant que le fond est très intéressant.
Je n'ai tout simplement pas aimé le style de l'auteur et ça, c'est très subjectif.
En tout cas New York 2140 n'emportera pas mon vote, même s'il séduira sûrement d'autres lecteurs.
Lien : https://demoisellesdechatill..
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critiques presse (1)
SciFiUniverse
02 février 2021
La disparition des codeurs squattant le toit de leur immeuble plonge les habitants dans une enquête et des péripéties qui dévoileront les secrets de cette New York surprenante.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Suis-je en train de dire que la montée des eaux, la pire catastrophe de l'histoire de l'humanité, aussi importante ou plus que les dévastations des guerres du XXe siècle, a en réalité profité au capitalisme ? Oui, je le dis.
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"L'argent privé et l'argent public - ou de l'Etat - travaillent ensemble et dans le même but. Leurs actions ont été absolument complémentaires pendant la crise et ont eu pour but de sauvegarder les marchés pour lesquels ils sont prêts à sacrifier la société, la cohésion sociale et la démocratie", prétendit Maurizio Lazzarato.
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Ils prétendent qu’il y a des pénuries et des terroristes et ils nous montent les uns contre les autres pendant qu’ils prennent 99 % de tout. Ils appauvrissent ceux-là même qui les maintiennent en vie.
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- On peut faire éclater la bulle délibérément, après avoir organisé une réaction différente au krach qui s’ensuivrait […]. Si la liquidité repose sur des paiements réguliers par les gens ordinaires, ce qui est le cas, on peut bousiller le système quand on veut, si les gens cessent de payer. Les hypothèques du logement, les factures, les dettes des étudiants, les assurances. Tout le monde arrête de payer en même temps. On pourrait appeler ça un « défaut de paiement de la dette inique », ou une « grève générale financière, ou demander au pape d’accorder un Jubilé, il paraît qu’il peut le faire quand il veut.
- Mais les gens n’auraient-ils pas des ennuis ? a demandé Amelia.
- Ils seraient trop nombreux. On ne peut pas mettre tout le monde en prison. En ce sens, le peuple a toujours le pouvoir. Il a le pouvoir à cause de l’endettement des banques.
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L'hiver déboule de l'Arctique, entre en collision avec New York et tout à coup, on se croirait à Varsovie, à Moscou ou à Novossibirsk, les gratte-ciel lugubres et héroïques incarnent le réalisme socialiste, dressant leur noirceur contre la tempête tels des piliers bâtis entre le sol et le défilé de nuages bas.
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Vidéo de Kim Stanley Robinson
RENCONTRE AVEC KIM STANLEY ROBINSON

Romancier et nouvelliste, Kim Stanley Robinson est peut-être le plus jeune de nos Grands Anciens. Son oeuvre magistrale dessine pour l'humanité à venir une carte indispensable des chemins de l'espace Rencontre avec celui qui est allé sur Mars.

Avec Kim Stanley Robinson Modération : Ugo Bellagamba
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