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Jean Rosenthal (Traducteur)
EAN : 9782253056690
384 pages
Le Livre de Poche (01/05/1991)
3.85/5   62 notes
Résumé :
Seul Walter Stackhouse, un jeune avocat amateur de faits divers, soupçonne que le meurtrier d'Helen kimmel, assassinée une nuit à un arrêt de car, pourrait être son mari Melchior. Walter, en butte au chantage affectif de Clara, sa femme, qu'il n'aime plus, songe même que la méthode du meurtrier n'est pas mauvaise et il lui rend visite dans sa librairie de banlieue. SI bien que, lorsque Clara est également assassinée, Walter se retrouve pris en tenaille entre la poli... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Melchior kimmel est un libraire dont la principale source de revenus est la littérature pornographique. Trompé par sa femme il l'a tue à un arrêt d'autobus.

Walter Stackhouse est un jeune avocat. Sa marotte est de rédiger des petits essais. Découvrant dans le journal le fait divers concernant le meurtre d'une femme près d'un arrêt de bus, il découpe l'article en se demandant " s'il n'y aurait pas dans cette histoire quelque chose pour ses essais". Sa curiosité le conduit à se rendre à la librairie pour rencontrer Kimmel.

Le mariage de Walter et de Clara bat de l'aile.

Prêt d'un arrêt de bus, Clara est retrouvée morte au pied d'une falaise. le suicide est privilégié.

Corby, lieutenant de police , décide de reprendre les enquêtes persuadé de la culpabilité de Kimmel et de Walter.

Plus qu'un roman policier c'est un roman psychologique et angoissant que nous propose Patricia Highsmith. La tension monte. le doute gagne du terrain. Les amis et relations de Walter s'éloignent.. Il est de plus en plus seul.

Le suspens tient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page.
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Helen Kimmel est assassinée une nuit à un arrêt de car . Son mari est fortement soupçonné mais il n'y a aucune preuve contre lui .
Jeune avocat amateur de faits divers , Walter est fasciné par ce crime et par la personnalité du mari , Melchior Kimmel.
Mais voila, une nuit sa femme va elle aussi être retrouvée morte à un arrêt de car ...
Comme à son habitude , Patricia Highsmith n'a que faire des coupables . D'ailleurs , Walter fait un coupable idéal , que tout accuse et qui va s'enferrer dans ses mensonges .
Avec une logique implacable et terrifiante , Patricia Higsmith , à travers le policier chargé de l'enquête, tisse sa toile autour de Walter , pour l'amener à devenir coupable aux yeux de tous .
Une délectable démonstration que les innocents sont parfois coupables (Mais pas forcément de ce dont on les accuse)
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Quel genre de courage faut-il pour commettre un meurtre ? Quel degré de haine ? Non, la haine ne suffit pas, il faut aussi un enchevêtrement de forces dont la haine n'est qu'un élément. Melchior J. Kimmel, propriétaire d'une librairie, a assassiné Helen, sa femme adultère. Faute de preuves, il est toujours en liberté. Walter Stackhouse, juriste, a épousé Clara dont le cerveau ne tourne pas rond, névrosée, froide, jalouse pathologique, elle accuse Walter de faits imaginaires, le pousse dans les bras d'une femme, puis pratique le chantage au suicide parce qu'il entretient une liaison. Walter sent peu à peu monter en lui du ressentiment pour Clara dont il est toujours amoureux physiquement, mais que mentalement, il méprise.


Aussi, lorsque Walter lit un article de journal qui relate les circonstances du meurtre d'Helen Kimmel, il se dit que le mode opératoire conviendrait parfaitement pour tuer Clara qui le prend de vitesse en se suicidant. Les similitudes entre ces deux décès alertent la curiosité de Corby, policier borné, tenace, harceleur, pour qui tout acte a son mobile, tout geste une explication.


Voilà pour le pitch, je ne trahis aucun secret, tout est dit dans la 4ème de couverture, et d'ailleurs l'intérêt du roman n'est pas dans la découverte d'un tueur. Patricia Highsmith réalise un tour de force étourdissant, dont chaque chapitre, chaque phrase est un modèle de frappe chirurgicale. Elle emberlificote le lecteur, joue au chat et à la souris avec ses nerfs sur le thème de l'innocence et de la culpabilité. Un innocent se comporte en coupable alors qu'un coupable croyant en son immunité surnaturelle, provoque la police.


Le meurtrier est un rouleau compresseur qui écrabouille tous les codes du thriller psychologique, impitoyable et cruel qui s'achève, comment dire ? Injustement ? Amoralement ? Un chef-d'oeuvre de noirceur, de machiavélisme et d'ironie.
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Je n'ai absolument pas aimé la fin de ce livre car on ne sait toujours pas qui est le meurtrier de sa femme ni comment cela se finit vraiment. Quand j'ai lu le dernier chapitre de ce livre, j'ai cru qu'il manquait deux chapitres. Patricia Highsmith m'a vraiment déçue sur ce point.
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Une fin décevante car qui a tué la femme de Stackhouse ?
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Walter vit le visage flasque du libraire se durcir sous l'effet de la colère, et son sourire s’effaça. Il lut sur ce visage cet air de vertueux ressentiment qu'il y avait vu le jour où il était venu voir Kimmel pour lui dire qu'il était innocent. Tout à coup, il eut peur de Kimmel.
"regardez ce que vous avez fait, ça vous fait rire !" dit le libraire, toujours de la même voix bizarre.
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Jon attendit dans la voiture et Walter entra dans l'immeuble tout seul. Il demanda à un policier où se trouvait le lieutenant Corby.
"Bureau 117, au fond du couloir."
Walter s'y rendit et frappa.
"Bonsoir."
Le lieutenant Corby l'accueillit d'un petit signe de tête et d'un sourire.
"Bonsoir."
Walter apperçut un homme d'uen cinquantaine d'années , à l'air robuste, assis sur une chaise, penché en avant, les coudes appuyés sur ses genoux. Walter se demanda si c'était le suspect.
"Mr Stackhouse, je vous présent Mr De Vries", annonça Corby.
Ils échnagèrent un salut de la tête.
"Avez-vous déjà vu Mr De Vries ?"
Walter trouva que l'autre avait l'air d'un ouvrier. Blouson de cuir marron, cheveux bruns et gris, visage rond pas très intelligent, malgré une certaine vivacité dans le regard, de l'intérêt ou de l'amusement.
"Je ne crois pas", dit Walter.
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 Tu es censé être un juriste, un intellectuel. On pourrait croire que tu as mieux à faire de ton intelligence que de la mettre à macérer dans l’alcool ! Encore quelques incidents comme celui d’aujourd’hui et tous nos amis nous mettront à l’index. 
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 Certains médecins, se comportaient comme si c’était vraiment la pire corvée du monde pour eux que d’avoir à s’occuper d’une tentative de suicide. Ou bien comme s’ils supposaient automatiquement que c’était lui qui était à blâmer. 
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Il n’éprouvait qu’une joie pure, un sentiment glorieux de justice, de tort vengé, d’années d’insultes et d’injustices, d’ennuis, de stupidités, surtout de stupidités, qu’il venait de lui faire payer.
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