![]() | Orphea 14 octobre 2012
Il m'arrive (et de plus en plus) pour vérifier mes hypothèses sur la mémoire, certes, mais aussi pour assister à la destruction de la mienne avec une espèce de délectation morose, d'examiner sur tel ou tel poème, appris il y a très longtemps, très longtemps su, le progrès des lézardes d'oubli, des fissures qui s'élargissent dans un vers, s'étendent aux stophes, jusqu'à ce que parfois il ne reste que le souvenir amer d'avoir su ; le poème s'étant évanoui comme un "Cheshire-cat", laissant derrière lui non un sourire énigmatique, mais un rictus.
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