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EAN : 9782905899446
359 pages
Salvy (06/03/1997)
3.5/5   1 notes
Résumé :
En mars 1920, Vita Sackville-West prit l’étrange décision d’interdire à son éditeur de mettre en librairie son deuxième roman. « Ceux des îles », qui avait déjà été imprimé et dont on achevait alors le brochage.
Cette initiative n’était pas le fruit d’un doute sur la qualité de son œuvre, dont elle était très fière, mais le résultat de la pression de sa famille et de son entourage. En effet, derrière les personnages de Julian et Eve, héros de ce roman, ce son... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Je suis étonnée de ce que ce roman soit si peu connu ou en tout cas pas encore critiqué sur Babelio car je l'ai trouvé de très bonne facture, pas toujours passionnant mais très cohérent jusqu'à la fin. A ce propos, l'entame qu'on peut juger incongrue éclaire très bien la dernière partie du roman.
Sur l'histoire du livre, il s'agit d'une allégorie de l'histoire d'amour entre Vita Sackville-West (sous les traits de Julian) et de Violet Trefusis (sous les traits d'Eve). A tel point que le roman ne sera d'abord pas publié pour prévenir tout scandale : point d'amour entre femmes dans la bonne société anglaise des années 1920 ! Les deux personnages principaux (les autres non plus d'ailleurs sauf les habitants des îles peut-être) ne sont pas spécialement sympathiques. Prétentieux et hautains sont les qualificatifs qui me viennent tout de suite. La supériorité de l'aristocratie et des bourgeois puissants transparaît dans chaque chapitre et l'attachement de Julian aux habitants des îles combattant pour leur indépendance n'est finalement au service que de l'accomplissement de son idéal romantique. On sait que Vita Sackville-West voulait être un homme, ce roman nous dit quel genre d'homme : ce n'est pas l'Orlando de Virginia Woolf, mélange délicat d'homme et de femme, quel que soit le corps dans lequel il/elle se trouve ; c'est juste l'aristo anglais méprisant, en tout premier lieu avec les femmes. le grand personnage du roman est Eve, décrite comme une déesse de l'amour absolu, à qui Vita Sackville-West donne le beau et le terrible rôle de la totale destruction au nom de la pureté de l'amour : pour Eve, rien ne doit exister en dehors de l'amour quels que soient les sacrifices et les renoncements. Ce n'est pas un roman agréable, c'est un roman fort dont la conclusion pourrait être trop d'amour pur tue l'amour vrai ... mais ce serait un peu simple.
La toute fin du roman prend une dimension très particulière quand on connaît le destin de Virginia Woolf, autre grand amour de Vita Sackville-West.
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Je te dois tout le bonheur de ma vie: Virginia & Leonard de Carole D'Yvoire aux éditions Livre de Poche
« Bloomsbury m?enchante, il est la vie même. » Dans un récit inédit, vivant et abondamment illustré, Carole d?Yvoire raconte les premières années et la rencontre de deux êtres fascinants : Virginia Stephen et Leonard Woolf, dont l?union sera symbolisée en 1917 par la naissance de la maison d?édition Hogarth Press. Sont ainsi célébrés dans ce texte émouvant une période activité artistique foisonnante et ceux qui, face au tragique, choisissent l?affirmation de la vie, d?une « vie intense et triomphante ». Inclus : des extraits de lettres, une nouvelle de Virginia Woolf et une nouvelle inédite de Leonard Woolf.
https://www.lagriffenoire.com/98459-divers-litterature-je-te-dois-tout-le-bonheur-de-ma-vie.html

Virginia et Vita de Christine Orban aux éditions Livre de Poche
1927. Virginia Woolf vient de publier La Promenade au phare. Elle vit une passion tourmentée avec Vita Sackville-West dont le célèbre château paternel de Knole se situe tout près de Monk's House, la modeste demeure de Virginia et de son époux, l'éditeur Léonard Woolf. La fascination qu?elle ressent pour Vita, l'abîme entre sa vie bohème et le faste de l'excentrique aristocrate vont donner naissance à l?une de ses ?uvres maîtresses, Orlando. Dans Virginia et Vita, où tout est dit de la passion et de la jalousie, Virginia Woolf est à son tour transformée en personnage de roman. Christine Orban évoque avec subtilité la complicité de deux femmes exceptionnelles, puissantes et fragiles qui conjuguent à leur manière amour et création littéraire.
https://www.lagriffenoire.com/6842-divers-litterature-virginia-et-vita.html
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