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San Antonio tome 13 sur 175
EAN : 9782266237444
256 pages
Pocket (04/07/2013)
3.61/5   55 notes
Résumé :
San Antonio est à la pêche avec son oncle Gustave dans la région lyonnaise. Évidemment, la seule belle prise de l'opération se révèle être un cadavre pas très frais au bout de la ligne... De retour à Paris, le commissaire se voit confier une troublante enquête de vols de documents stratégiques relatifs à la guerre d'Indochine. Les meurtres plus ou moins compréhensibles et les connexions bizarroïdes vont se succéder. San Antonio va avoir besoin de l'aide de ses célèb... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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1954, la France est en guerre en Indochine. A Paris, un escroc suisse a dérobé des documents classés « secret Défense » détaillant la prochaine offensive prévue contre le Viêt Minh. Il compte les vendre au plus offrant, quel que soit son camp. San Antonio se voit confier la délicate mission de récupérer ces documents. Mais très vite, suspects et témoins commencent à calencher. La grande faucheuse est déchaînée. Déjà, quelques jours plus tôt, alors qu'il rendait visite à son tonton dans la banlieue lyonnaise, San Antonio avait repêché un cadavre...

Comment aborder une série de 175 romans policiers ? J'en ai choisi un pas trop jeune, l'auteur serait encore en train de se chercher, ni trop mûr, car les références aux romans passés seraient trop nombreuses.

J'ai apprécié le récit de cette partie de pêche mémorable au cours de laquelle : « si l'on n'est pas sûr de rapporter du poiscaille, on est au moins certain de ramener une bonne cuite. » le texte est truffé d'argot, parfois trop pour le néophyte qui risque de s'y perdre. Les jeux de mot sont poilants. Un exemple : « Il opine du bonnet et non pas de cheval » (vous l'avez ?). Par contre, on devine parfois la présence d'un jeu de mots sans arriver à le saisir, et là, c'est frustrant.

Mon premier San Antonio, et sûrement pas le dernier !
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Nouvelle réussite pour moi que ce Deuil express, qui commence avec notre héros en partie de pêche avec l'oncle Gustave à Lyon. Si le bon Tatave n'a pas pour réputation d'être un fin pêcheur, c'est pourtant une bien grosse prise qu'il remonte puisque son neveu, notre bon San-Antonio, s'aperçoit que c'est un macchabée bien refroidi par l'eau du Rhône qui s'est pris dans les hameçons...
Mais la pause lyonnaise prend fin sur cette découverte sordide, et le commissaire remonte à Paname où il se voit confier une enquête de la plus haute importance, puisqu'il s'agit de retrouver des papiers volés au Général Pradon, documents contenants les détails d'une prochaine offensive contre le Viet Minh...
Une nouvelle fois l'espionnage se mêle à des événements aussi difficiles à démêler que les lignes du brave Tatave, avant que les choses ne commencent à se mettre en place , toujours dans cette ambiance si particulière de Frédéric Dard.
La série continue toujours sur le même rythme, excellent!

Et si le coeur vous en dit, découvrez mes romans par là => https://www.babelio.com/auteur/Alexandre-Allamanche/483124/bibliographie
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« Deuil express », publié en 1954, est à mon avis le premier bon San Antonio de la série, même si l'excellent ne viendra que plus tard. Il faut dire que pour la première fois, la fine équipe est déployée sur le terrain : San Antonio, Bérurier et Pinaud. Pinaud dont c'est la première apparition et qui, contrairement à Bérurier dans « Descendez-le à la prochaine »,esquissé, est déjà le Pinaud dans toute sa « splendeur » qu'on connaîtra plus tard.

Après un « Bas les pattes » de petite facture, « Deuil express » constitue à mes yeux la trame de beaucoup de San Antonio excellents à venir ; d'autant qu'ici le calembour commence à prendre doucement la place prépondérante qu'on lui connaîtra dans les années 60…

Ça commence par une partie de pêche dans le Rhône avec l'oncle Gustave, connu pour prendre plus de cuites que de poisson. Mais là, ni poisson, ni cuite : un noyé, Fred Almayer, entravé aux chevilles.
Un fait divers local qui ne retient pas le Commissaire qui remonte à Paris et pour se voir confier par le Boss une affaire de documents volés liés à la guerre d'Indochine. le voleur est connu : un certain Strumer ; il fait chanter les Services Spéciaux français… Tellement connu qu'on découvre qu'il vit avec Edith Almayer, la propre soeur de Fred Almayer, le « noyé » du Rhône…Comme par hasard…
On aura bien sur la belle rousse, la petite blonde et les affreux « jaunes »…

Un intermède gouleyant à déguster comme un Beaujolais saucisson.
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Mon 13ème San Antonio est maintenant terminé et je me suis encore régalé !

C'est qu'il n'est pas épargné notre James Bond national ! En pleine partie de pêche le voilà qu'il fait une prise étonnante sous les yeux de son tonton Gustave. Cela va l'emmener bien loin. Une fois de plus ce n'est pas une mission officielle, du moins au départ.

Son chef risque sa tête, il faut faire vite mais San Antonio craint pour sa vie : on tente plusieurs fois de l'assassiner.

Heureusement il sera, sur sa demande, protégé par Bérurier : eh oui cette fois il est là le Béru.

Bon, ce n'est pas un personnage très recommandable visiblement, on ne peut pas dire qu'il ait « de la classe », le zig. !

Vous vous en doutez, ce n'est un secret pour personne, SA s'en sortira mais il aura « chaud » au sens propre du terme ! Avec, comme toujours, des nanas et des macchabées.

Bref, encore un très bon San Antonio.
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Je ne suis pas du tout polar mais je ne dis pas non de temps en temps à un petit San Antonio. J'aime que, dès les premières lignes, mon cerveau soit mis en ébullition, happé par cette langue affutée, crue, violente, vulgaire et poétique à la fois. C'est presque comme un nouveau langage et il vous faut quelques pages pour vous y faire, pour en comprendre les nuances et les nombreux clins d'oeil. Peu à peu, on a l'impression d'entendre l'inspecteur San Antonio hurler dans nos oreilles contre le personnel incompétent et les témoins récalcitrants. Les personnages prennent alors forme et vie. On sent la fumée et la douceur des peaux rebondies des « petites souris » qui passent sous sa main. Cette façon de qualifier les femmes, je l'ai retrouvée chez Boris Vian. Ce sont tous les deux des joueurs et des poètes quand il s'agit d'assaisonner le français. On retrouve aussi ce même respect fasciné et tendre pour la gente féminine.

Trêve de bavardages, voici dans quel bourbier le lecteur est invité à mettre les pieds. On commence peinard chez l'oncle Gustave avec une partie pêche dont la prise ne sera pas piquée des hannetons : Un corps !

« si l'on n'est pas sûr de rapporter du poiscaille, on est au moins certain de ramener une bonne cuite. »

Les vacances finies, le retour à Paris ne se fait pas en douceur. San Antonio se voit confier une troublante enquête qui concerne des vols de documents secrets. A partir de là les coïncidences et les cadavres ne vont cesser de s'accumuler. Heureusement, notre commissaire peut compter sur l'aide de ses fidèles adjoints et de Félicie, sa maman pour parer l'avalanche de morts qui creuse les liens entre la capitale et Lyon.

On lit cette aventure avec plaisir et impatience. Ce n'est pas le thriller du siècle mais une sorte de madeleine de Dard qui se déguste. Les adresses de l'auteur sont toujours aussi plaisantes qu'inattendues. La verve du commissaire nous entourloupe pour mieux nous surprendre. Je vous laisse donc avec la prose de ce dernier :

« Je descends au poste de garde et je demande après Bérurier. On me répond qu'il va revenir. En effet, il sort des gogues, la braguette ouverte comme les portes d'un stade un dimanche après-midi, les bretelles battant ses talons, un journal à la main. L'image de la vie animale dans toute sa déprimante cruauté. »

Lien : http://www.mouton-curieux.fr..
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Pigalle, c'est plus que le cœur de Paname, c'est son sexe. Et si une ville comme Paris ne peut vivre sans cœur, elle ne peut exister non plus sans sexe.
Tout ça pour vous montrer que le jour où le roman policier ne se vendra plus, je pourrai sans me faire opérer du cervelet me lancer dans la littérature tout court.
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Je descends au poste de garde et je demande après Bérurier. On me répond qu'il va revenir. En effet, il sort des gogues, la braguette ouverte comme les portes d'un stade un dimanche après-midi, les bretelles battant ses talons, un journal à la main. L'image de la vie animale dans toute sa déprimante cruauté.
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En effet, {Béru} sort des gogues, la braguette ouverte comme les portes d’un stade un dimanche après-midi, les bretelles battant ses talons, un journal à la main. L’image de la vie animale dans toute sa déprimante cruauté.
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Je commence à fumer pour tromper le temps. Mais on trompe moins facilement le temps que sa femme.
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On est vite allé s’entuber le premier rhum-limonade de la journée. Cde qui a permis à Tavave de sortir son astuce favorite :
- En voilà un que j’appellerais Adam…
Comme je suis le bon zig qui comprend la vie et qui ne recule devant aucun sacrifice lorsqu’il s’agit du développement de l’esprit français, j’ai demandé :
- Pourquoi, Tonton ?
- Parce que c’est le premier rhum…
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*RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE* : San-Antonio, _Réflexions définitives sur l'au-delà,_ morceaux choisis recueillis par Thierry Gautier, Paris, Fleuve noir, 1999, 120 p.
#SanAntonio #FrédéricDard #Aphorismes #LittératureFrançaise #XXeSiècle
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