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EAN : 978B07M7PF5MH
163 pages
(09/01/2019)
4.05/5   19 notes
Résumé :
Ingénieur, Benjamin se révèle incapable de réagir à un projet visant à déverser des drones autonomes au cœur des villes. Il pressent que le programme est un danger pour les populations, même si l'engin doit bénéficier de son propre réseau, mais il est entravé par le poids du suicide de sa tante, et son enthousiasme pour la haute technologie a pris fin en Afghanistan, où il a appris à ses dépens qu'un esprit malveillant peut transformer le drone en arme. Les intérêts... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Mais qui peut donc bien être cette Mélinda Schilge, au nom si étrange ? Serait-elle Alsacienne ou Lorraine avec ce nom de famille allemand et ce beau prénom français ? Je l'ignore, en revanche, je sais qu'elle est une de nous, sur Babelio, sous le nom de "Leoniee" et que son prénom dans le civil est aussi beau que l'artistique : Céline. Et elle habite Lyon.
Les Melinda dont le nom m'est connu sont Melinda Gates, l'épouse de Bill de Microsoft, et Melinda Marling, l'épouse des espions britanniques Donald Maclean et Kim Philby (dans cet ordre d'ailleurs).

"Cia Bella" est son dernier ouvrage. Son avant-dernier fut : "Résurgence d'un coeur oublié" en juin 2018.

À la page 23, l'auteure note : "Depuis quelque temps, les drones civils pâtissaient de la mauvaise réputation des drones militaires, associés à des faits de guerre peu glorieux". Et elle a raison. Les premiers drones de combat ont été utilisés par l'armée américaine durant la dernière Guerre mondiale, mais c'est surtout pendant les 2 dernières décennies que l'usage en a été sensiblement accru. Il n'y a même pas un mois, le 18 juillet, que Trump a informé le monde que les États-Unis avaient détruit un drone iranien dans le détroit d'Ormuz.

Le drone frappe l'imagination et l'auteur néerlandais, Bart-Jan Kazemier, a écrit un épatant thriller avec le nom de l'engin dans le titre, en 2015.
C'est grâce à un drone que les Américains ont découvert le refuge d'Oussama ben Laden à Abbottobad au Pakistan (à 50 kilomètres d'Islamabad) en 2011, et cela n'est pas de la fiction, bien entendu. Pas plus que les drones utilisés actuellement à Calais contre migrants souhaitant traverser la Manche.

Ce qu'écrit notre Mélinda est tellement bien conçu et développé qu'on ait des difficultés à s'imaginer qu'il s'agit de fiction. On aurait plutôt l'impression qu'elle travaille pour le ministère des transports ou celui de la défense.

Mais son ouvrage couvre un double terrain. Il y a l'émouvante amitié entre un ingénieur d'âge moyen, Benjamin Delmas, et la petite Stella de 9 ans, une petite handicapée, qui n'arrive pas à marcher à cause de la faiblesse des os de ses jambes. Elle est la fille de Tanya Merbès, une beauté d'origine moldave, qui travaille tout comme Benjamin pour la compagnie Buleo, l'entreprise française des drones. Et puis, il y a le récit du développement par Buleo d'un drone, nommé le "Junction", qui déplacerait les objets, comme Internet les idées.

Le point de départ du "Junction" était la constatation que les livraisons de marchandises générées par internet arrivaient à saturation. Le transport de collis et paquets à bord de camionnettes encombraient de plus en plus les rues et routes, tout en polluant l'air. La mise en place de couloirs réservés aux drones, ou "dronavenues", éviterait les méfaits de cette évolution. C'est le ministère des transports de la France qui est grand partisan de cette solution, en accord avec la société Buleo et le ministre Granier espère, de sorte, battre les Américains dans un domaine de haute technologie.

Benjamin estime, toutefois, que l'avancée du projet était beaucoup trop rapide et faisait fi des mesures de sécurité indispensables. Selon lui "les dronavenues, c'est une voie royale pour les actions terroristes... " Je ne vais pas résumer le combat que notre ingénieur mènera virtuellement tout seul pour éviter ce danger et remplacer les "Junctions" par des drones en réseau tubulaire ou souterrain qui auraient des effets bénéfiques "tant sur le plan économique que sur le plan écologique".

Mélinda nous réserve, en plus, un sombre événement dans un des endroits les plus particuliers de notre globe : le Corridor de Wakhan, qui, à une altitude de plus de 4750 mètres, rejoint l'Afghanistan à la Chine en passant au sud du Tadjikistan et au nord du Pakistan. Un Afghan, Habib Khan, a abusé de la confiance de Benjamin, pour lancer une opération violente par drome contre un village où se terraient des talibans, responsables de la mort de son fils. Cette attaque a bien sûr fait aussi d'autres victimes et la Cour Pénale internationale, à La Haye, a inscrit "Le massacre de Kefkan", comme crime contre l'humanité, à son ordre du jour. Au grand malaise de Benjamin, évidemment.

Si l'on a choisi "Ciao Bella" pour la charmante couverture de Clémence Usannaz, on est sûr d'avoir de très sérieuses surprises. Mélinda/Céline a réussi le tour de force de nous éblouir avec un ouvrage qui non seulement nous raconte plusieurs histoires passionnantes, en à peine 235 pages, mais qui a en même temps de manifestes qualités littéraires.
Rien que pour la beauté de la langue et celle du sud-ouest de la France, je termine par une description de la nature.
"Aux terres colorées atteignant parfois de sombres rouges, succédaient des hauts reliefs calcaires émiettés. Devant lui, des barres rocheuses chapeautaient des langues puissantes encerclant à leurs pieds de petites dolines fertiles, et annonçaient les grands causses surplombant Prabès".
Si cela n'est pas superbe.... ?
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Ce livre de Mélinda Schilge, Ciao Bella, figurait dans ma PAL « services de presse » depuis le mois de mars et quand son tour est arrivé, je ne me souvenais plus très bien comment il était arrivé entre mes mains ; son sous-titre, La Vie l'emportera, me faisait penser à une romance et sa couverture à un roman feel-good… et c'est donc dans un certain état d'esprit que je commençais ma lecture.
Qu'elle n'a pas été ma surprise de pénétrer dans le domaine de l'entreprise, dans le monde de la haute technologie et plus précisément dans le développement des drones autonomes à la fois à des fins mercantiles, militaires et terroristes…

Le personnage principal est un ingénieur qui travaille sur la programmation d'un projet novateur, soi-disant au service de tous, piloté par les plus hautes instances de l'État et visant à développer un service de drones autonomes en milieu urbain. Il est partagé entre son manque d'enthousiasme pour ce programme, ses craintes pour la sécurité de la population et ses propres soucis familiaux, encore très ébranlé par le suicide de sa tante. Il porte aussi en lui le poids de son passé en Afghanistan où il a appris à ses dépens qu'un esprit malveillant peut transformer les drones en armes.
J'ai eu un peu de mal au début à entrer dans cette histoire qui me semblait partir dans beaucoup de directions à la fois, le côté familial et le versant professionnel me paraissant un peu trop plaqués l'un à l'autre dans le profil de Benjamin et sans lien entre eux. Puis, quand la narration a pris des allures de thriller et de récit de vengeance, avec l'apparition d'une organisation franco-afghane de lutte contre les talibans, j'ai accepté le pacte de lecture sans plus trop me poser de questions et compris le sens des souvenirs qui hantent ce personnage, « deux spirales qui se relayaient, et menaçaient de l'entraîner par le fond »… Parvenue à environ la moitié du roman, j'étais suffisamment captivée pour oublier mes réticences du début.
Et puis il y a aussi la belle amitié entre Benjamin et la fillette de sa collègue chargée de la communication autour du projet : même si leurs avis professionnels divergent, leur respect mutuel et leur rapprochement autour de l'enfant handicapée apporte un bel écrin au récit, une échappatoire.

Mélinda Shilge maîtrise le monde des grandes entreprises et leurs fonctionnements qu'elle sait rendre vraisemblables sans en faire trop, sans alourdir son récit.
Pour toute la partie plus technique sur la fabrication et le fonctionnement des drones classiques et des nanodrones furtifs, j'avoue un peu mon désintérêt global ; je suppose que, pour d'autres lecteurs(trices), au contraire, ces passages revêtent de grandes qualités documentaires… J'ai mieux compris les comparaisons avec la morphologie des oiseaux ou encore le vol en formation des essaims de frelons asiatiques.
L'auteure sait également manier l'art des contrastes et des rapprochements antagonistes pour asseoir son propos : la fillette qui se débat « avec des moyens d'enfant pour combattre des soucis d'adulte » et y réussit plutôt bien tandis que Benjamin hésite à mouiller sa chemise pour combattre au grand jour un programme qu'il sait dangereux, le microcircuit d'élevage de brebis de ses parents comparé aux sphères d'envergure dans lesquelles il évolue professionnellement…
La montée en puissance des péripéties est bien dosée ainsi que la construction psychologique des personnages qui sont suffisamment ambivalents pour s'extraire d'éventuels stéréotypes.
Le côté romance de cette histoire est suffisamment discret pour ne pas trop polluer l'intrigue principale.
Si je devais formuler juste un bémol, ce serait et cela n'engage que moi, la mise en résonnance du parcours de la tante décédée qui auréole et guide le héros principal… Il m'a manqué quelque chose, à la fois dans le (trop ?) peu qui en est dit et dans l'articulation de ce vécu avec les choix de Benjamin.

Ce roman est en fait un récit de révolte et de lutte à l'instar du chant partisan italien « Bella Ciao » et le sous-titre porte un message simple et fort d'espoir et d'encouragement à agir, à faire face au lieu de fuir, même pour celles et ceux qui ne se sentent pas l'étoffe des héros : « ces objets qui portent nos espoirs, peuvent aussi être manoeuvré par le désespoir… N'arrête pas le progrès, mais n'oublie jamais que le désespoir ne doit jamais prendre les commandes ».
J'aime être étonnée par mes lectures, quand un livre me surprend et m'entraine là où je n'avais pas trop prévu d'aller.
Ce Ciao Bella est une excellente surprise…
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Une histoire touchante que nous raconte avec talent et précision Mélinda Schilge, Benjamin, un homme passionné et expert en drone travaille pour une entreprise internationale de haute technologie, qui a pour mission d'équiper les villes de "dronavenues" afin que les objets, comme les informations sur le net, circulent le mieux possible, plus rapide et plus écologique. Un programme mené par l'État français.

En parallèle histoire tragique d'une famille Afghane brisée par la perte d'un fils embrigadé par les talibans. le père Habib Khan, homme d'affaires très intéressé par les drones pour, selon ses dires, secourir des villages isolés en pleine montagne, va rencontrer Benjamin notre spécialiste. Ce dernier séduit par le projet humanitaire, s'engage à construire un drone spéciale.

Seulement qu'elle va être la réalité des faits ? Tout contraire à sa volonté. Un homme, cet homme a qui il avait fait confiance, va détourner cet objet pour se venger, habiter d'une grande violence intérieure.

Histoire emprunt de réalisme sur les hautes technologies, histoire sensible et tendre sur l'amitié d'un homme et d'une petit fille, Stella qui va l'aider à voir autrement et surtout à oser réagir avec l'expérience qu'il a vécu pour faire prendre conscience des dangers potentiels de ces technologies de pointe.

" On ne plaisante pas avec des jouets qui deviennent des armes."

Une réflexion pertinente .... hier c'était les voitures, aujourd'hui les drones et demain ?

Merci à Mélinda Schilge, autoéditée pour cette jolie découverte.
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Je remercie chaleureusement Mélinda Schilge pour l'envoi, en service presse, de son roman Ciao Bella : La vie l'emportera.
Nous suivons un ingénieur spécialisé dans les drones, Benjamin. Il revient dans sa ville natale et il se révèle incapable de réagir à un projet visant à déverser des drones autonomes au coeur des villes. Il aime les hautes technologies toutefois son enthousiasme à ce sujet a pris fin en Afghanistan, où il a appris à ses dépens qu'un esprit malveillant peut transformer le drone en arme.
Parallèlement, Habib Khan, l'Afghan à l'origine du drame qu'il a vécu en Afghanistan, poursuit ses manoeuvres pour parvenir à utiliser le Junction à des fins de vengeance...
Benjamin parviendra-t-il à recouvrer l'envie de se battre ?
En aura-t-il les moyens ?
Sera-t-il de taille face à l'ambition démesurée des Français, et à la détermination de Khan ?
Ciao Bella : La vie l'emportera est un bon roman, que j'ai pris plaisir à lire.
En le commençant je ne savais pas trop vers quoi je m'engageait car j'avais vaguement parcouru le résumé. Et heureusement, car je ne sais pas si je me serais plongé dedans vu le sujet.
Je ne suis pas très drones, le sujet ne me passionne pas et pourtant, à ma grande surprise, ce roman m'a captivé. Les passages sur ces engins sont accessibles même à ceux qui, comme moi, ni connaissent pas grand chose. Je ne pensais pas qu'ils pouvaient être dangereux si des esprits malveillants avaient pour idée de les détourner. Je pensais que c'était inoffensif.
Benjamin est un jeune homme attachant, qui a du mal à digérer ce qui s'est déroulé en Afghanistan à cause de son drone ainsi que le suicide de sa tante. Ce dernier est énormément dans son esprit, il se pose beaucoup de questions sur le geste de sa tante, ses motivations.. Cela le travaille.
Parallèlement à ses questionnements sur sa tante, l'envie de continuer dans son entreprise est de moins en moins présente, il en a un peu marre de tout. Il a peur que ce qui lui est arrivé dans le passé le poursuivre dans sa ville natale et que des esprits malveillants sévissent aussi en France.
Benjamin va rencontrer Stella, la fille de sa collègue Tanya. La fillette a de graves soucis de santé, elle doit accepter de se faire de nouveau opérer et qui sait, si un miracle arrive, remarcher. Stella est une petite fille hyper touchante, qui a une sacré répartie et qui apporte un réel plus à ce roman.
J'ai également apprécié le personnage de Tanya, sa maman, que j'aurais bien aimé découvrir un peu plus.
Le sujet est très intéressant, très bien ficelé et Ciao Bella : La vie l'emportera est une excellente surprise, je suis ravie de ma lecture.
Ma note : un très joli 4,5 étoiles.
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Benjamin, ingénieur spécialisé dans les drones, revient dans son village natal où se situe le siège de la société qui l'emploie. Il a travaillé dans plusieurs filiales à travers le monde.


Son entreprise, Buleo, finalise un programme qui permettra à des drones autonomes d'effectuer des livraisons. Les villes qui accepteront de prendre part à ce projet seront équipées de dronavenues.


Or, Benjamin, pour qui les drones sont toute sa vie, veut freiner la mise en oeuvre. En effet, il pense que les conditions de sécurité ne sont pas réunies. Il sait que l'engin peut être détourné comme une arme.


Cependant, personne ne veut l'écouter : ni la direction de son entreprise, ni le ministre des transports, ni ses collègues. Il est esseulé dans son combat.


Ce livre montre que les avancées technologiques doivent être entourées de précautions. le progrès comporte des risques énormes alors que le terrorisme fait rage. Malheureusement, comme le démontre Ciao Bella, la vie l'emportera, ce sont souvent les intérêts financiers qui prédominent. Lorsqu'il est question d'argent, les lanceurs d'alertes ne sont pas toujours écoutés et la population est mise en danger. Ce roman ne dit pas qu'il faut empêcher les découvertes, mais qu'il faut anticiper les détournements qui peuvent être faits afin de les contrer dans la conception.


Alors que Benjamin ne peut pas révéler pour quelle raison il est certain que les dronavenues constituent un danger, c'est sa rencontre avec Stella, une petite fille de neuf ans, qui lui donne la force pour répondre de ses actes passés.

Plus d'infos sur mon blog...
Lien : http://www.valmyvoyoulit.com..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Quand ils s'échappèrent et que Benjamin donna une impulsion au lit en s'arc-boutant, Stella cria, les bras ouverts :
— Waouh !
Les paillettes de la robe brillèrent sous la lumière d'un lampadaire. Ils longèrent l'église, s'engouffrèrent dans une petite route, au hasard, la lune devant eux. Au fond, le feu passa au rouge. Benjamin ralentit, mais passa outre, et tourna à droite. Comme ils se trouvaient sur la chaussée, une voiture, surprise, klaxonna. Plus loin, il immobilisa le lit, juste devant un chat qui miaula d'effroi. Benjamin et Stella furent alors pris d'un fou rire communicatif, ce qui déclencha des protestations :
— C'n'est pas bientôt fini tout ce barouf ? s'indigna une voix masculine avec colère.
Ils s'éloignèrent en pouffant.
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Il dépassa la limite, celle qu’il n’avait plus franchie depuis ses expatriations : l’enclos de la ferme.
De plus en plus vite, le soleil dans les yeux.
Le bleu pur du ciel,
L’odeur du thym.
Il se sentit un peu mieux. Comme en Italie, la chaleur était intense. L’âpreté de cette terre avait quelque chose de familier bien qu’il n’y fût plus monté depuis des années : lors de ses visites biannuelles de Pâques et de Noël, il restait en bas.
Pas le temps. Ou juste de quoi acquitter avec ardeur une obligation filiale.
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Benjamin passa la nuit enveloppé dans une couverture. Pendant la première heure, il sursauta au moindre mouvement du troupeau. Les chiens aboyèrent. Son père se leva, puis revint, rapidement. Fausse alerte. Épuisé, Benjamin ferma les yeux devant les étoiles… jusqu’à ce que l’odeur du café du matin réveillât ses narines poudrées de rosée.
— Rien à signaler cette nuit. À deux, on leur a fait peur, annonça laconiquement son père en lui versant son liquide fumant dans une tasse en fer blanc.
C’était sa façon à lui de dire merci.
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Je ne comprends pas. Il est prévu que les dronavenues respectent la loi qui interdit d'aborder une centrale nucléaire ou un aéroport. Par contre, le fait qu'un drone puisse frôler un lieu public, une école par exemple, ça, ça n'émeut personne ! Ecoutez-moi bien : les drones ne doivent pas approcher les lieux de vie, vous m'entendez ?!
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Pourquoi tu n’y retournes pas ? questionna innocemment Stella.
Benjamin ne répondit pas.

A cet endroit s’arrêtait ses rêves. (…)

Et lui, l’ingénieur, il avait gardé le silence.

La peur.

La honte.
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